Faits marquants de l'actualité internationale
- Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures

Tunis
AA / Tunis / Majdi Ismail
*Israël - Iran
- L’Iran promet une réponse ‘’très sérieuse et très ferme’’ à Israël (ambassadeur iranien auprès de l’Onu)
L’Iran va répondre de manière ‘’très sérieuse et très ferme’’ aux attaques d’Israël, a déclaré mercredi à Genève l’ambassadeur iranien auprès des Nations unies, Ali Bahreini.
‘’L’Iran est déterminé à répondre aux attaques d’Israël et nous répondrons très, très, très sérieusement et fermement, et c’est ce que nous faisons maintenant’’, a souligné le diplomate iranien lors d’une conférence de presse.
‘’Personne ne doit s’attendre à ce que l’Iran fasse preuve d’une quelconque retenue’’, a soutenu Ali Bahreini.
‘’Nous répondrons fermement et nous mettrons fin à l’agression de quiconque, qu’il s’agisse d’Israël ou des Etats-Unis’’, a-t-il ajouté, selon des propos rapportés par Le Monde.
L’ambassadeur iranien a également fustigé l’attitude des pays européens : ‘’Quand vous regardez les positions des différents pays – les pays occidentaux, les pays européens –, non seulement ils ne condamnent pas les attaques et l’agression, mais ils essaient de justifier l’agression par des allégations infondées, par des excuses infondées. C’est honteux.’’
- Erdogan: ‘’Il est essentiel pour le monde et l'humanité que l'agression israélienne cesse’’
Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a fustigé le silence du monde face aux agressions et massacres d'Israël dans la région, en particulier à Gaza et en Iran, appelant une nouvelle fois la communauté internationale à mettre fin aux agissements d'Israël, dans l'intérêt du monde et de l'humanité.
Le chef de l'Etat turc s'exprimait, mercredi, lors de la réunion hebdomadaire du groupe Ak Parti, (Parti de la Justice et du Développement, dont il est aussi le président), au Parlement à Ankara.
Erdogan a d'abord rappelé qu'il ne s'agit pas de la première agression israélienne dans la région, soulignant le génocide en cours à Gaza, les attaques contre le Liban, la Syrie et le Yémen.
Le président turc a, en ce sens, fustigé la politique cruelle et illégale du premier ministre israélien.
"Netanyahu a déjà dépassé le tyran Hitler en matière de crimes de génocide. Nous espérons que son sort ne sera pas le même et qu'il rendra des comptes devant la justice dans ce monde", a-t-il lancé.
Erdogan a aussi dénoncé le silence, voire le soutien de nombreux pays et institutions aux agissements d'Israël.
Concernant les attaques israéliennes contre l'Iran, lancées le 13 juin, le dirigeant turc a rappelé le droit de Téhéran à se défendre.
"Face à ce terrorisme d'État dont fait preuve Israël, il est tout à fait naturel, légitime et légal que l'Iran se défende", a-t-il soutenu.
Quant au risque d'extension du conflit à la région toute entière, Erdogan a assuré que la Türkiye se prépare à tout scénario.
- Moscou met en garde Washington contre toute aide militaire à Israël dans son conflit avec l’Iran
La Russie a mis en garde, mercredi, les États-Unis contre toute forme d’aide militaire directe à Israël dans le contexte de l’escalade militaire avec l’Iran, un haut responsable affirmant que même une discussion hypothétique sur une telle implication pourrait enflammer davantage la situation.
« Nous mettons en garde Washington contre toute option, même spéculative ou théorique, d’assistance militaire directe à Israël. Une telle démarche déstabiliserait radicalement l’ensemble de la situation », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, à l’agence de presse Interfax.
Riabkov a critiqué l’implication des États-Unis dans la région, affirmant que Washington est « historiquement resté à l’avant-garde de tous les processus », et averti que toute intervention à ce stade ne serait pas une rupture mais une escalade.
- L’Iran exclut de négocier ou d'accepter la paix "sous la contrainte"
La mission de l'Iran auprès des Nations unies a rejeté, mercredi, les récentes déclarations du président américain Donald Trump, indiquant que Téhéran n'entamera pas de pourparlers et n'acceptera pas de conditions de paix "sous la contrainte".
"Aucun responsable iranien n'a jamais demandé à ramper aux portes de la Maison Blanche", a écrit la représentation diplomatique iranienne sur X, en réponse à la récente affirmation de Trump selon laquelle les Iraniens "suggèrent même de venir à la Maison Blanche".
"La seule chose plus méprisable que ses mensonges est sa lâche menace d'"éliminer” le Guide suprême de l'Iran", peut-on lire.
Dans son message, la mission de l'Iran auprès de l'ONU a réaffirmé la détermination de Téhéran à résister aux pressions.
"L'Iran ne négocie pas sous la contrainte, n'acceptera pas la paix sous la contrainte et certainement pas avec un ancien belliciste", peut-on également lire.
- Donald Trump : "Je n'ai pas pris de décision concernant de possibles frappes américaines sur l'Iran"
Le président américain Donald Trump a indiqué, mercredi, ne pas avoir pris de décision définitive concernant des frappes militaires américaines en Iran, expliquant qu'il aime attendre "la seconde qui précède le moment où il faut agir".
"Je ne veux pas me battre non plus. Je ne cherche pas à me battre. Mais s'il faut choisir entre se battre et les doter d'une arme nucléaire, il faut faire ce qu'il faut, et peut-être que nous n'aurons pas à nous battre", a déclaré Donald Trump aux journalistes dans le bureau ovale.
Et d'ajouter : "J'ai des idées sur ce qu'il faut faire. J'aime prendre une décision finale une seconde avant le temps voulu. Les choses changent, surtout en temps de guerre. Les choses changent avec la guerre. On passe d'un extrême à l'autre. La guerre est très mauvaise. Il n'y avait aucune raison pour que cela se produise."
Le président américain a indiqué qu'il tiendrait une réunion en salle de crise dans une heure pour discuter de la situation.
Interrogé sur la possibilité d'un renversement du gouvernement iranien, Donald Trump a répondu : "Tout peut arriver ».
- L’Iran affirme ne pas chercher à se doter de l'arme nucléaire
L'Iran « a prouvé dans les faits ce à quoi il s'est toujours engagé publiquement : nous n'avons jamais cherché et ne chercherons jamais à nous doter de l'arme nucléaire », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi tôt jeudi, dans un contexte de vives tensions avec Israël à la suite des attaques de missiles.
« S'il en était autrement, quel meilleur prétexte pour développer ces armes inhumaines que l'agression actuelle du seul régime doté de l'arme nucléaire de la région ? » a-t-il écrit dans un post sur X.
Araghchi a déclaré que son pays agissait dans le cadre strict de la légitime défense et qu'il n'avait jusqu'à présent exercé des représailles que contre Israël, et non contre les pays qui le soutiendraient.
« Tout comme (le Premier ministre israélien Benyamin) Netanyahu a fomenté cette guerre pour faire échouer la diplomatie, le monde devrait s'alarmer des tentatives croissantes du régime israélien en déliquescence d'obtenir que d'autres le renflouent et de propager les flammes dans la région et au-delà », a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu'en dehors d'Israël, l'Iran restait attaché à la diplomatie.
- France : Après deux heures de réunion, Macron a clos son Conseil de défense sur le conflit Iran-Israël
Le Conseil de défense et de sécurité convoqué ce mercredi 18 juin à l’Élysée par le président Emmanuel Macron s’est achevé en fin d’après-midi, après un peu plus de deux heures de réunion. Face aux tensions persistantes entre l’Iran et Israël, l’exécutif a souhaité faire un point global sur la situation régionale, la menace nucléaire et la protection des intérêts français.
Par voie de sources gouvernementales relayées par les médias, il ressort que la réunion a notamment abordé la question de la sécurité des ressortissants français présents en Iran et en Israël. Un renforcement des dispositifs de protection est envisagé, même si aucune annonce militaire directe n’a été faite à ce stade.
Selon les premières informations disponibles, l’exécutif a insisté sur le maintien d’une ligne diplomatique claire : appel à la désescalade, vigilance sur le respect du Traité de non-prolifération, et dialogue renforcé avec les alliés pour éviter toute dérive régionale incontrôlée.
- Des ministres européens des Affaires étrangères prévoient de rencontrer leur homologue iranien vendredi (médias)
Les ministres des Affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni prévoient de rencontrer leur homologue iranien cette semaine, afin de chercher une solution diplomatique au conflit israélo-iranien, ont rapporté des médias, mercredi.
Selon l'agence de presse DPA, citant des sources diplomatiques allemandes, la rencontre avec le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, devrait se tenir vendredi à Genève. Aucun détail supplémentaire n'a été communiqué.
Cette réunion intervient dans un contexte d'escalade du conflit entre Israël et l'Iran et d'informations selon lesquelles les États-Unis pourraient se joindre à la guerre à la demande d'Israël. Le président américain Donald Trump a déclaré, mercredi, qu'il n'avait pas pris de décision finale quant à savoir s'il autoriserait les forces militaires américaines à mener des frappes sur l'Iran.
Le ministre allemand des affaires étrangères, Johann Wadephul, avait précédemment appelé l'Iran à prendre des mesures urgentes en vue d'une solution diplomatique pour mettre un terme à l'escalade du conflit avec Israël.
- Poutine : l'Iran n’a pas demandé de soutien militaire à la Russie
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, tôt jeudi, que l'Iran n'est pas en quête d'un soutien militaire de la part de Moscou en dépit de l'escalade des tensions avec Israël, minimisant ainsi la possibilité d'une alliance militaire entre les deux pays.
« L'Iran ne nous demande aucune assistance militaire », a déclaré Poutine lors d'une réunion avec des responsables d'agences de presse internationales à Saint-Pétersbourg.
« Même lorsque nous avons proposé par le passé de développer conjointement des systèmes de défense antiaérienne, l'Iran n'a manifesté que peu d'intérêt », a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter : « Il n'y a pas de clause de défense dans l'accord de partenariat stratégique, et nos amis iraniens ne la demandent pas non plus ».
« Il serait judicieux pour tout le monde de chercher des moyens de mettre fin aux hostilités et de trouver des moyens pour que toutes les parties à ce conflit parviennent à un accord entre elles, afin de garantir à la fois les intérêts de l'Iran, dans son activité nucléaire... et de garantir les intérêts d'Israël, en termes de sécurité inconditionnelle de l'État hébreu », a-t-il déclaré.
Poutine a affirmé qu'il y avait des options pour garantir les intérêts de l'Iran et apaiser les inquiétudes de la partie israélienne, et que ces options avaient été soumises aux partenaires.
*Ukraine
- Poutine ouvert à des discussions avec Zelensky, mais remet en cause sa légitimité à signer un accord de paix
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré, jeudi, qu'il était disposé à rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, mais a mis en doute la légitimité des dirigeants ukrainiens à signer tout accord final, affirmant que ce manque de légitimité pourrait risquer de rendre l'accord nul et non avenu.
« J'ai dit que j'étais prêt à rencontrer tout le monde, y compris Zelensky. Là n'est pas la question. Si l'État ukrainien fait confiance à quelqu'un pour négocier, alors que ce soit Zelensky », a déclaré Poutine, lors d'une rencontre avec les responsables des principales agences de presse internationales, à Saint-Pétersbourg.
Il a toutefois fait valoir que la question centrale n'est pas celle des pourparlers en eux-mêmes, mais celle de savoir qui signerait en fin de compte un éventuel accord.
« Lorsqu'il s'agit de résoudre des problèmes graves, ce n'est pas la composante propagandiste qui est importante, mais la composante juridique », a déclaré le président russe, se demandant si un président ukrainien « illégitime » pourrait finaliser un accord contraignant.
« Nous ne nous soucions pas de savoir qui mène les négociations, même s'il s'agit du chef actuel du régime. Je suis même prêt à les rencontrer. Mais s'il s'agit là d'une sorte d'étape finale, la signature doit être celle des autorités légitimes », a-t-il insisté.
*Gaza
- Gaza : plus de 680 000 Palestiniens contraints au déplacement en trois mois, selon l'ONU
Les Nations unies ont révélé, mercredi, que plus de 680 000 Palestiniens avaient été déplacés de force dans la bande de Gaza au cours des trois derniers mois, alors que les attaques israéliennes continuent de s'intensifier.
Citant le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré lors d'une conférence de presse, mardi, que "les autorités israéliennes avaient émis de nouveaux ordres de déplacement à Khan Younès et Deir al Balah".
"Cela a affecté des centaines de familles vivant dans cinq quartiers. Cinq centres de soins de santé primaires et trois points médicaux sont situés à moins de 1 000 mètres de la zone de déplacement", a ajouté le responsable onusien.
Notant que la zone d'évacuation nouvellement désignée couvre trois kilomètres carrés supplémentaires, l'Ocha a indiqué que "cela signifie que la zone faisant actuellement l'objet d'ordres de déplacement ou située dans des zones militarisées par Israël représente désormais plus de 82 % de la bande de Gaza".
"Les déplacements massifs se poursuivent à un rythme alarmant, près de 250 000 personnes étant forcées de fuir au cours des 30 derniers jours", a-t-il ajouté.
*France
- Racisme en France : la tolérance envers les minorités résiste malgré les discours de haine, selon la CNCDH
La tolérance envers les minorités résiste en France malgré un contexte politique tendu, indique la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH) dans son rapport annuel publié mercredi et repris par Le Monde.
Selon le rapport de la CNCDH - instance chargée de conseiller les pouvoirs publics sur les questions liées aux droits fondamentaux - ‘’Le sentiment anti-immigré est le plus corrélé aux autres formes de haine’’.
‘’Plus on rejette les immigrés, plus on rejette les personnes perçues comme juives, musulmanes, asiatiques, roms, noires, et plus on s’oppose à l’égalité entre femmes et hommes’’, souligne l’instance consultative.
‘’Contrairement aux idées reçues, s’agissant du sentiment antimusulman, les personnes qui sont hostiles aux musulmans sont aussi les moins attachées à la laïcité, et à l’égalité entre les hommes et les femmes’’, observe la CNCDH.
Le rapport révèle que certains préjugés restent largement partagés chez les personnes interrogées : 60 % pensent que ‘’de nombreux immigrés viennent en France uniquement pour profiter de la protection sociale.’’
Ils sont 23 % à penser que ‘’les enfants d’immigrés nés en France ne sont pas vraiment Français’’ et 46 % que ‘’l’immigration est la principale cause de l’insécurité’’. Le baromètre pointe un passage du ‘’racisme biologique’’ à un racisme s’exprimant davantage autour des ‘’différences culturelles et identitaires.’’
- France / Immigration : deux jours de contrôles renforcés dans les transports pour traquer les sans-papiers
Une vaste opération de contrôles a débuté ce mercredi 18 juin dans les transports en commun sur tout le territoire français, visant à lutter contre l’immigration irrégulière.
Cité par la presse française, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement de 4 000 forces de l’ordre dans le cadre d’une « opération nationale de contrôle des flux ». Selon une note d’instruction datée du 12 juin, adressée notamment aux préfets, aux directions de la police, de la gendarmerie et des douanes, l’objectif est de cibler les trajets ferroviaires et routiers considérés comme des voies privilégiées de circulation pour les personnes en situation irrégulière.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a confirmé ce matin sur Europe 1 que cette opération se déroulerait en continu du mercredi 8 h au jeudi 20 h. « Ce que je veux dire c’est que les clandestins ne sont pas les bienvenus en France, de la façon la plus ferme et la plus définitive », a-t-il déclaré. Il a également souligné une hausse de 28 % des interpellations d’étrangers en situation irrégulière ces dernières semaines.
Le précédent exercice du même type, les 20 et 21 mai derniers, avait conduit à l’interpellation de plus de 750 personnes. Depuis le début de l’année, Bruno Retailleau affirme que 47 000 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en France.
- La France sommée de demander « pardon » à la Polynésie pour ses essais nucléaires
La France doit officiellement demander « pardon » à la Polynésie française pour les conséquences des essais nucléaires menés entre 1966 et 1996, selon les conclusions d’un rapport d’enquête parlementaire rendu public ce mardi.
Lors d'une déclaration à la presse, le président de la commission, Didier Le Gac, et la rapporteure Mereana Reid-Arbelot ont estimé qu’une demande de pardon n’était "pas un simple symbole, ni une demande de repentance", mais "une démarche sincère", une étape jugée essentielle vers une "réconciliation" durable entre l’État et ce territoire d’outre-mer. Ce geste, affirment-ils, doit être "sobre" et inscrit dans la loi organique de 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie.
Le rapport recommande également une série d’actions concrètes : constitution d’une commission d’historiens pour analyser l’ensemble des archives liées aux essais, reconnaissance des conséquences environnementales, refonte du système d’indemnisation des victimes, et suppression du seuil du millisievert, critiqué pour son manque de validité scientifique dans l’évaluation des pathologies radio-induites.
- France : Le gouvernement gèle les avoirs de l’Institut de formation des imams de Château-Chinon
Les avoirs de l'Institut européen des sciences humaines (IESH), institut de formation des imams, ont été gelés sur décision du gouvernement français, a appris mercredi Anadolu.
Dans un arrêté pris le 16 juin par le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Economie et des finances, la mesure est actée pour une durée de 6 mois et concerne également deux dirigeants de cet institut pourtant très bien réputés au sein de la communauté musulmane du pays.
Ce gel des avoir intervient alors que l’IESH était nommément cité dans le rapport dévoilé fin mai sur un prétendu « entrisme » des Frères musulmans en France.
Ce rapport polémique affirmait qu’il y aurait 139 lieux de culte musulmans seraient affiliés aux Frères musulmans, sur les 2 800 recensés dans le pays.
Pas moins de 55 départements seraient concernés et 68 autres lieux de culte auraient une proximité avec les Frères musulmans sans y être directement rattachés.
Parmi les critères pris en compte pour définir si ces lieux sont liés à la confrérie, figure principalement l’affiliation à la fédération MF (Musulmans de France, ex-UOIF) qui dément pourtant formellement dépendre des Frères Musulmans.
- France : l’Assemblée valide la création d’une commission d’enquête sur les liens entre politiques et terrorisme
L’Assemblée nationale française a franchi un nouveau cap ce mercredi 18 juin avec l’adoption en commission des lois d’une résolution visant à créer une commission d’enquête parlementaire sur « les liens entre des responsables politiques et des réseaux terroristes ou propageant l’idéologie islamiste ».
Les Républicains (LR) avaient d’abord déposé un texte nommant explicitement La France insoumise (LFI). Celui-ci avait été rejeté pour irrecevabilité. Après modification, la mention de LFI a été retirée, permettant à la nouvelle version d’être validée à 29 voix contre 27.
Depuis la salle des Quatre Colonnes de l'Assemblée nationale, Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a vivement réagi à cette décision. Selon lui, "Laurent Wauquiez [LR], la dernière fois, a subi une défaite", et ce retour de la proposition montre que "manifestement, il avait passé les consignes pour que tous les macronistes […] décident de voter pour".
Bompard a critiqué l’orientation même de la commission : "Ce n’est pas le travail parlementaire d’aller contrôler l’action des formations politiques", a-t-il insisté. Il voit dans cette commission une manœuvre politicienne, mais affirme que son camp ne restera pas passif.
*Afrique
- Nigeria : plus de 700 disparus trois semaines après les inondations dévastatrices
Plus de 700 personnes de la communauté de Mokwa, dans l’État du Niger (centre-nord du Nigeria), sont toujours portées disparues trois semaines après les inondations meurtrières qui ont frappé la région, ont rapporté mercredi des médias locaux.
Le gouverneur de l’État, Umaru Bago, a déclaré à la presse qu’au moins 207 personnes avaient perdu la vie dans ces inondations, selon le journal Daily Trust.
Le 29 mai, la région de Mokwa – un carrefour commercial stratégique entre le sud marchand et le nord agricole – a été submergée par des pluies ininterrompues pendant trois jours, provoquant une crue soudaine et destructrice.
Le président Bola Tinubu a ordonné à l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA) et aux forces de sécurité d’intensifier les opérations de recherche et de sauvetage dans les zones sinistrées. Le gouverneur a précisé que plus de 3 000 foyers avaient été déplacés.
Il a également confirmé la destruction totale de 283 habitations et de 50 commerces.