AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Gaza

Le bilan approche les 54 800 morts alors qu’Israël poursuit sa guerre pendant l’Aïd al-Adha

Au moins 54 772 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre israélienne en octobre 2023, a annoncé samedi le ministère de la Santé à Gaza.

Dans un communiqué, le ministère précise que 95 corps ont été transportés dans les hôpitaux au cours des dernières 48 heures, tandis que 304 personnes ont été blessées. Le nombre total de blessés atteint désormais 125 834.

« De nombreuses victimes restent coincées sous les décombres ou sur les routes, les secours n’étant pas en mesure de les atteindre », ajoute le communiqué.

L’armée israélienne a repris ses frappes sur la bande de Gaza le 18 mars, rompant une trêve et un accord d’échange de prisonniers en vigueur depuis janvier. Depuis cette date, 4 497 personnes ont été tuées et 13 793 blessées.

*Iran - Israël

L’Iran affirme avoir obtenu une vaste quantité de documents sensibles israéliens

Les services de renseignement iraniens ont mis la main sur une vaste quantité de documents stratégiques hautement sensibles appartenant à Israël, dont certains concernent les installations nucléaires et des projets militaires du pays, ont rapporté samedi les médias d’État iraniens.

Selon l’agence IRNA, Téhéran a obtenu « un volume massif de documents stratégiques d’une sensibilité particulière » liés à Israël. Parmi ces fichiers figureraient « des milliers de documents concernant les installations nucléaires israéliennes et des projets liés à l’occupation ».

Bien que le moment exact de l’acquisition ne soit pas précisé, le rapport indique qu’elle a eu lieu il y a un certain temps, mais a été tenue secrète en raison de la nécessité d’un transfert sécurisé des données vers l’Iran.

« L’ampleur des documents et les défis logistiques liés à leur transfert en toute sécurité vers des lieux sécurisés à l’intérieur de l’Iran ont nécessité une confidentialité totale pendant l’opération », précise la chaîne d’État.

*Guerre en Ukraine

- La Russie dit avoir visé l’industrie militaire ukrainienne lors d’une frappe nocturne par drones et missiles

Le ministère russe de la Défense a annoncé samedi que ses forces avaient mené une frappe combinée contre des installations de l’industrie militaire ukrainienne.

Selon un communiqué, des armes de précision à longue portée ainsi que des drones ont été utilisés pour cibler des installations du complexe militaro-industriel, des ateliers d’assemblage de drones d’attaque, des centres de maintenance et de réparation d’armements et de matériel militaire, ainsi que des dépôts de munitions.

« Les objectifs des frappes ont été atteints. Toutes les cibles désignées ont été touchées », affirme le ministère.

Au cours de la nuit, les systèmes de défense aérienne russes auraient abattu 311 drones, dont 140 en dehors de la zone de combat, et quatre embarcations ennemies sans pilote auraient été détruites dans les eaux de la mer Noire, selon la même source.

- Moscou accuse Kiev d’avoir annulé un échange de prisonniers et de corps de soldats

Le chef de la délégation russe aux pourparlers de paix avec l’Ukraine, Vladimir Medinsky, a déclaré samedi que Kiev avait reporté de manière inattendue l’échange de prisonniers de guerre et de corps de soldats tombés au front.

Sur Telegram, Medinsky a indiqué que, conformément aux accords d’Istanbul, la Russie avait lancé le 6 juin une opération humanitaire visant à transférer plus de 6 000 dépouilles de militaires ukrainiens et à procéder à un échange de prisonniers blessés, gravement malades, ou âgés de moins de 25 ans.

« La première cargaison de 1 212 corps congelés de soldats ukrainiens est déjà arrivée sur le site d’échange, transportée par camions frigorifiques. D’autres envois sont en cours. Par ailleurs, une première liste de 640 prisonniers de guerre – blessés, gravement malades ou jeunes – a été remise à l’Ukraine pour lancer la procédure », a-t-il précisé.

Selon lui, les échanges devaient commencer ce samedi, comme prévu par les accords d’Istanbul. Le groupe de contact du ministère russe de la Défense est arrivé à la frontière ukrainienne et y attend toujours.

*Chine - UE

La Chine dit être prête à accélérer l’exportation de terres rares vers l’UE

La Chine a déclaré cette semaine qu’elle était prête à accélérer les approbations à l’exportation de minerais de terres rares vers l’Union européenne, dans une tentative d’apaiser les tensions commerciales avant des décisions clés sur les tarifs douaniers et les mesures antidumping.

« La Chine accorde une grande importance aux préoccupations de l’UE et est disposée à établir une voie verte pour les demandes qualifiées afin d’accélérer le processus d’approbation », a déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce, selon un communiqué publié samedi.

Le ministre du Commerce, Wang Wentao, a également exhorté l’UE à coopérer : « Nous espérons que l’UE fera un pas en avant et prendra des mesures efficaces pour faciliter, protéger et promouvoir le commerce conforme des produits de haute technologie vers la Chine ».

*États-Unis

Elon Musk envisage de créer un nouveau parti politique, en pleine tension avec Trump

Le milliardaire américain Elon Musk a évoqué cette semaine la possibilité de lancer un nouveau parti politique, intensifiant ainsi les tensions croissantes avec son ancien allié, le président Donald Trump.

Critique régulier de Trump ces derniers temps, le patron de Tesla a publié un sondage sur X, interrogeant ses 220 millions d’abonnés sur l’opportunité de « créer un nouveau parti politique en Amérique qui représente réellement les 80 % du centre ».

Constatant que 80 % des participants ont répondu favorablement à l’idée, Musk a commenté vendredi soir : « C’est le destin ».

Il a ensuite soutenu la proposition d’un internaute suggérant de nommer cette formation « America Party », un nom proche de celui du comité d’action politique (PAC) « America PAC » qu’il avait lancé l’an dernier et qui avait investi 239 millions de dollars pour soutenir Trump et d'autres républicains lors des élections de 2024.

*Thaïlande - Cambodge

L'armée thaïlandaise prendra le contrôle des postes-frontières avec le Cambodge

La Thaïlande a annoncé samedi que l’ouverture et la fermeture des points de passage le long de la frontière cambodgienne seraient désormais sous le contrôle de Bangkok.

Le Cambodge, de son côté, a renforcé sa présence militaire et déployé du matériel supplémentaire le long de la frontière, selon un communiqué de l’armée cité par le quotidien Bangkok Post.

Les tensions entre les deux pays d’Asie du Sud-Est se sont intensifiées après un échange de tirs entre les troupes thaïlandaises et cambodgiennes le 28 mai, près de leur frontière commune.

Au moins un soldat cambodgien a été tué lors de cet affrontement de dix minutes dans une zone disputée s’étendant entre la province cambodgienne de Preah Vihear et celle de Ubon Ratchathani, dans le nord-est de la Thaïlande.

Cependant, les deux parties ont donné des versions contradictoires sur l’origine des tirs.

*Mali

Le groupe Wagner annonce son retrait après plus de 3 ans de présence

Le groupe paramilitaire privé russe Wagner a annoncé vendredi son retrait du Mali, mettant fin à plus de trois années d’opérations dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Dans un message publié sur Telegram, Wagner a déclaré que « la mission est accomplie » et que « la SMP Wagner rentre à la maison ».

« Nous avons aidé les patriotes locaux à constituer une armée forte et disciplinée, capable de défendre leur territoire. Toutes les capitales régionales sont désormais sous le contrôle des autorités légitimes », affirme le groupe.

Il a également revendiqué avoir « éliminé des milliers de combattants et leurs chefs qui terrorisaient les civils depuis des années ».

Depuis 2012, le Mali, situé dans la région du Sahel, est confronté à des insurrections armées. Après avoir rompu ses liens avec la France et d’autres partenaires occidentaux, la junte militaire au pouvoir s’est tournée vers la Russie pour obtenir du soutien.