Faits marquants de l'actualité internationale
Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
- Gaza
Le Secrétaire général de l'ONU « consterné » par la mort de Palestiniens en quête d'aide humanitaire
Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé, lundi, son indignation face aux informations faisant état de Palestiniens tués et blessés alors qu'ils étaient en quête d'aide humanitaire à Gaza.
« Je suis consterné par les informations selon lesquelles des Palestiniens ont été tués et blessés, hier, alors qu'ils cherchaient de l'aide à Gaza. Il est inacceptable que des Palestiniens risquent leur vie pour de la nourriture », a déclaré Guterres dans un communiqué.
Le Secrétaire général de l'ONU a réclamé une enquête « immédiate » et « indépendante » sur ces événements et a exigé que les auteurs de ces actes répondent de leurs actes.
Près de 50 Palestiniens ont été tués et plus de 200 blessés, dimanche, lorsque les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils en quête d'aide à al-Mawasi, à l'ouest de Rafah, selon le ministère de la Santé de la Bande de Gaza.
- Jérusalem-Est occupée
Israël bat un record de démolitions de bâtiments palestiniens en mai
L’armée israélienne a démoli 33 structures palestiniennes à Jérusalem-Est occupée le mois dernier, soit le chiffre le plus élevé enregistré cette année, a déclaré lundi une organisation israélienne de défense des droits humains.
Selon un communiqué de l’organisation "Ir Amim", les démolitions comprenaient 16 unités résidentielles et 17 bâtiments non résidentiels.
Ces destructions portent à 93 le nombre total de structures palestiniennes rasées par Israël depuis le début de l’année dans la partie occupée de la ville, dont 53 résidentielles et 40 non résidentielles, selon le même communiqué.
Les chiffres publiés par l’organisation indiquent que 23 bâtiments ont été démolis en janvier, 15 en février, 14 en mars et huit en avril.
Israël invoque largement le prétexte du manque de permis de construire pour justifier la démolition de maisons palestiniennes, alors que très peu d'agréments sont accordés chaque année aux Palestiniens de Jérusalem-Est, selon des organisations israéliennes, palestiniennes et internationales de défense des droits humains.
- Türkiye
Pourparlers d'Istanbul : "Les pourparlers se sont déroulés dans une atmosphère constructive", estime Hakan Fidan
"Lors des pourparlers qui se sont déroulés dans une atmosphère constructive, les parties ont progressé sur les questions convenues lors de la première réunion", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan.
Le chef de la diplomatie turque a publié, lundi, un message sur son compte X concernant la réunion trilatérale Türkiye-Russie-Ukraine, organisée par la Türkiye à Istanbul, et qui vise à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine.
Il a révélé que les parties se sont mises d'accord sur de nouvelles catégories et un plus grand nombre d'échanges dans le cadre de l'échange humanitaire.
Hakan Fidan a noté que les parties ont échangé des documents reflétant leurs points de vue sur le cessez-le-feu et la paix, et qu'elles ont jugé approprié d'entamer les travaux sur ces textes au niveau technique dans les prochains jours.
Elles sont convenus également de poursuivre les préparatifs sur le terrain en vue d'une réunion au niveau des dirigeants, a indiqué le responsable turc.
Erdogan propose d'organiser un sommet réunissant en Türkiye les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine et des États-Unis
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a proposé d'organiser un sommet réunissant les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine et des États-Unis, afin que la ville d'Istanbul devienne un "centre de paix".
Le chef de l'État s'exprimait, lundi, à l’issue de la réunion du conseil de cabinet qu'il a présidé à Ankara
"Mon plus grand souhait est de réunir Poutine et Zelensky à Istanbul ou Ankara. J'aimerais même y associer Trump", a-t-il souligné, alors que les délégations russe et ukrainienne se réunissaient à Istanbul pour un deuxième cycle de négociations.
Il a salué les pourparlers tenus ce lundi à Istanbul, les qualifiant de "résultat important", malgré l'incident survenu dimanche en Russie, qui a donné lieu à une attaque aérienne massive menée pendant la nuit par l'Ukraine à l'aide de 162 drones, visant plus de 40 avions militaires russes, dont des bombardiers lourds A-50, Tu-95 et Tu-22M3, capables de transporter des armes nucléaires.
La Russie propose un cessez-le-feu de 2 ou 3 jours avec l'Ukraine dans certaines zones de la ligne de front
Le chef de la délégation russe aux pourparlers de paix d'Istanbul, Vladimir Medinsky, a annoncé que la Russie a remis lundi à l'Ukraine l'ébauche d'une proposition de paix lors du deuxième cycle de négociations qui s'est tenu à Istanbul.
S'exprimant devant la presse à l'issue des pourparlers, Vladimir Medinsky a indiqué que la proposition russe était divisée en deux sections : l'une décrivant les mesures à prendre pour parvenir à un cessez-le-feu total et l'autre axée sur l'instauration d'une paix durable.
"Le document est complet et comprend plusieurs scénarios pour atteindre ses objectifs", a-t-il déclaré, ajoutant que la partie ukrainienne l'avait reçu pour l'étudier plus en détail.
Vladimir Medinsky a confirmé que la Russie rendrait unilatéralement la semaine prochaine les dépouilles de 6 000 soldats ukrainiens tombés au combat, précisant que tous avaient été identifiés.
- France
Barrot : Les partenaires de l'Ukraine ont "bien l'intention de forcer Poutine à s'asseoir à la table des négociations"
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a affirmé, lundi, que les partenaires de l'Ukraine avaient bien l'intention de "forcer" le président russe, Vladimir Poutine, à s'asseoir à la table des négociations, l'accusant de vouloir "gagner du temps".
"Le moment est venu pour Vladimir Poutine de comprendre que de poursuivre inlassablement sa guerre coloniale contre l'Ukraine va lui coûter très cher. D'abord parce que de toute évidence, les Ukrainiens qui se battent, eux, pour leur liberté, pour leur souveraineté, pour l'intégrité de leur territoire ne sont pas prêts de rendre les armes si Vladimir Poutine ne cesse pas son agression, et d'autre part parce que les partenaires de l'Ukraine que nous sommes, avons bien l'intention de forcer Vladimir Poutine à s'asseoir de bonne foi à la table des négociations s'il n'y consent pas de lui-même", a déclaré Barrot aux journalistes depuis l'IEP de Lille.
Attentat contre un Tunisien dans le Var : L’auteur « voulait tuer des étrangers »
L’auteur présumé de l’attentat qui a coûté la vie à un ressortissant tunisien dans le Var (sud-est de la France) « voulait tuer des étrangers », a fait savoir le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ce lundi soir en conférence de presse depuis Matignon.
« Ce crime est un crime qui était prémédité et qui était signé. Il y a deux vidéos: avant et après. L’individu avait des armes et il est signé: c’est un crime raciste », a-t-il déclaré, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre François Bayrou qui portait sur le mode de scrutin proportionnel.
Et de poursuivre: « Ce que je veux dire c’est que le racisme en France est un poison qui tue. Je veux rappeler que chaque acte raciste est un acte anti-français, parce que la France c’est aussi la République française et la République ne fait aucune différence selon les origines, la couleur de peau ou les religions ».
Plus tôt dans la journée, le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’était saisi de l’enquête sous la qualification « d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, commis en raison de la race, de l’ethnie, la nation ou la religion » et « d’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes ».
- Royaume-Uni
Un homme reconnu coupable après avoir brûlé un exemplaire du Coran devant le consulat de la Türkiye
Un homme a été reconnu coupable de trouble à l’ordre public aggravé par des motivations religieuses, après avoir brûlé un exemplaire du Coran devant le consulat de Türkiye à Londres. L’affaire relance le débat sur les limites de la liberté d’expression et la frontière entre protestation et discours haineux.
Hamit Coskun, âgé de 50 ans, était accusé d’avoir scandé des slogans islamophobes tout en brandissant un Coran en flammes dans le quartier de Knightsbridge, à l’ouest de Londres, en février dernier.
En rendant son verdict lundi, le juge John McGarva a déclaré : "Vos actes, consistant à brûler le Coran à l’endroit choisi, étaient hautement provocateurs, et accompagnés de propos insultants, parfois dirigés contre la religion. Vos motivations étaient au moins en partie nourries par la haine envers les adeptes de cette religion."
- RDC
Tshisekedi « accepte » la main tendue de Martin Fayulu
Le Président congolais Félix Tshisekedi a salué lundi le « patriotisme » de l’un des principaux opposants, Martin Fayulu, affirmant sa disponibilité à le rencontrer pour « sauver la République » face à la crise sécuritaire croissante dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et les tensions politiques.
Martin Fayulu candidat aux présidentielles de 2018 et 2023 a interpellé Tshisekedi dans une « adresse à la nation », lundi, affirmant vouloir rencontrer le Président « non pas pour une faveur, mais pour une discussion directe, sans faux-semblants, sans compromissions mais par patriotisme, afin de trouver une issue digne à cette crise existentielle ».
La présidence congolaise a réagi deux heures après le message de l’opposant. « Le Président de la République salue le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés par M. Martin Fayulu et affirme sa disponibilité à le rencontrer pour sauver la République de la prédation qui menace nos Institutions et notre intégrité territoriale », a déclaré Tina Salama, porte-parole du chef de l’Etat à travers une publication sur X.
L’opposant Martin Fayulu venait de lancer un appel solennel à la “responsabilité” de la classe politique congolaise, mettant en garde contre une “balkanisation en marche” de la République démocratique du Congo, qu’il qualifie de l’une des plus graves menaces depuis l’indépendance du pays en 1960.
- Nigeria
43 personnes trouvent la mort dans des attaques survenues dans l'État de Benue
Quarante-trois personnes ont trouvé la mort dans des attaques armées menées dans l'État de Benue, dans le centre du Nigeria.
Selon la presse locale, des bergers de la tribu fulani, qui vivent de l'élevage, ont attaqué les régions de Gwer West et d'Edikwu Akpali dans cet État.
Certaines maisons ont été incendiées au cours de ces attaques, qui ont coûté la vie à 43 personnes, dont des enfants, et fait de nombreux blessés.
Dans l'État de Benue, de violents affrontements opposent parfois la tribu Fulani, qui pratique l'élevage, à certaines tribus qui pratiquent l'agriculture. Le 27 mai, 20 personnes ont été tuées lors d'une attaque menée par des bergers de cette même tribu dans la région de Gwer West.
- Madagascar
Coup d’envoi officiel de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance
Les célébrations du 65e anniversaire de l’indépendance de Madagascar ont été officiellement lancées au cours d’une cérémonie, lundi, sur l’avenue de l’indépendance, devant l’hôtel de ville à Analakely, Antananarivo. Le pays marque également le 65e jubilé des Forces Armées.
La cérémonie a vu la présence du président Andry Rajoelina, du Premier ministre ainsi que de plusieurs membres du gouvernement et Chefs d’institutions.
Au cours d’une brève allocution, le chef de l’État malgache a rappelé le thème de la célébration pour cette année : « Le patriotisme, facteur de développement ».
Le Président a ainsi souligné que « le développement du pays ne peut réellement être effectif sans patriotisme ». Une valeur fondamentale qui, selon lui, devrait se traduire par les actes et la volonté de chaque citoyen.
Le Président a ainsi encouragé les citoyens à hisser le drapeau national au niveau de chaque foyer comme symbole de patriotisme. Il en est de même pour les établissements scolaires, les bureaux administratifs ainsi que toutes les institutions.
Pour sa part, le ministre des Forces armées, le général Lala Sahivelo Monja Delphin, a lancé un vibrant appel pour une mobilisation nationale.
« Élever le pays au plus haut niveau est à la fois un droit et une responsabilité de tout un chacun », a-t-il déclaré.
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