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Faits marquants de l'actualité internationale

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Majdi Ismail  | 17.05.2025 - Mıse À Jour : 18.05.2025
Faits marquants de l'actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Majdi Ismail


**Le procureur de la CPI Karim Khan se met en retrait suite à une enquête pour “faute présumée”

Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a annoncé qu’il se mettait temporairement en retrait de ses fonctions, dans le cadre d’une enquête en cours le visant pour “faute présumée”.

Par voie d’un communiqué, son bureau a précisé que “le procureur a fait part de sa décision de prendre congé jusqu’à la fin de la procédure”, laquelle est menée par des enquêteurs mandatés par l’Onu.

L’affaire, ouverte en novembre dernier, reste enveloppée de discrétion, mais plusieurs médias évoquent des accusations de comportement sexuel inapproprié à l’encontre du magistrat britannique. Karim Khan nie formellement ces allégations, qualifiées par lui de “sans fondement”. Le bureau du procureur a précisé que la gestion de la structure serait assurée par les procureurs adjoints pendant l’absence de Khan.

Cette décision intervient alors que Karim Khan est sous le feu des projecteurs, notamment après avoir demandé à la CPI de délivrer des mandats d’arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, notamment pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité perpétrés dans la Bande de Gaza.

L’enquête, déclenchée par l’organe de surveillance de la Cour, reste confidentielle dans ses détails. Les soupçons porteraient sur une plainte formulée en interne concernant une attitude jugée déplacée envers une collaboratrice.


*Pourparlers de paix d’Istanbul


**Chef de la délégation russe : Moscou est satisfaite des résultats des pourparlers de paix d’Istanbul

Le chef de la délégation russe Vladimir Medinsky, également conseiller du président Vladimir Poutine, a déclaré vendredi que Moscou était satisfait des progrès réalisés lors des pourparlers de paix avec l'Ukraine à Istanbul.

Lors d'une conférence de presse à Istanbul, Medinsky a déclaré qu'à l'issue de la réunion, les parties s'étaient mises d'accord pour échanger un millier de prisonniers.

« Dans l'ensemble, nous sommes satisfaits des résultats et nous sommes prêts à poursuivre les contacts. Nous nous sommes mis d'accord sur trois points. Premièrement, dans les prochains jours, il y aura un échange de prisonniers de guerre à grande échelle, 1 000 contre 1 000 personnes », a déclaré Medinsky.

En second lieu, la partie ukrainienne a demandé des entretiens directs entre les chefs d'État et la délégation russe a « pris note de cette demande », a-t-il ajouté.

« Troisièmement, nous avons convenu que chaque partie présenterait sa vision d'un éventuel futur cessez-le-feu et en ferait une description détaillée », a-t-il déclaré.

Après la présentation de cette vision, les parties ont accepté de poursuivre les négociations, a conclu Medinsky.


**Un accord pour l'échange de 1000 prisonniers conclu entre les Russes et les Ukrainiens

Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a annoncé un accord avec la Russie sur l'échange de prisonniers ‘’à hauteur de 1000 contre 1000’’.

Umerov s’exprimait à la presse vendredi, après la réunion trilatérale Türkiye-Russie-Ukraine qui s'est tenue au bureau de travail présidentiel de Dolmabahçe à Istanbul et qui a été organisée dans le cadre des négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine.

‘’Nous sommes parvenus à un accord (avec la Russie) sur l'échange de 1000 [prisonniers] contre 1000 ‘’, a-t-il annoncé.

Selon Umerov, les parties se sont concentrées sur trois questions essentielles au cours des négociations : l'obtention d'un cessez-le-feu, l'échange de prisonniers de guerre dans le cadre du volet humanitaire et, éventuellement, l'organisation d'une rencontre entre les présidents.


**Le président ukrainien fait le point avec les dirigeants mondiaux sur les pourparlers de paix d'Istanbul

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu, vendredi, avec ses homologues américain et français, Donald Trump et Emmanuel Macron, ainsi qu'avec le chancelier allemand Friedrich Merz et les premiers ministres britannique et polonais Keir Starmer et Donald Tusk, au sujet des pourparlers de paix d'Istanbul.

Dans une déclaration sur le réseau social X, Zelensky a indiqué qu'ils ont discuté du format et des attentes concernant les pourparlers de paix d'Istanbul qui visent à parvenir à un cessez-le-feu et à établir les conditions d'un règlement à long terme.

« L'Ukraine est prête à prendre les mesures les plus rapides possibles pour parvenir à une paix véritable », a-t-il déclaré, ajoutant que l'unité mondiale restait essentielle.

Si la Russie refuse un cessez-le-feu total et inconditionnel, de nouvelles sanctions internationales devraient suivre, a déclaré le président Zelensky. « La pression sur la Russie doit être maintenue jusqu'à ce qu'elle soit prête à mettre fin à la guerre », a-t-il ajouté.


*Gaza


**L’Onu alerte sur une situation ‘’extrêmement volatile et imprévisible’’ à Gaza

Une porte-parole de l’Onu a exprimé, vendredi, sa vive inquiétude face à l’aggravation de la situation dans la bande de Gaza, où les opérations militaires israéliennes se poursuivent sans relâche.

« L’intensification des opérations des forces israéliennes survient après plusieurs ordres d’évacuation émis ces trois derniers jours dans les zones du nord de Gaza, de Deir al-Balah et du gouvernorat de Khan Younès », a déclaré Stephanie Tremblay lors d’une conférence de presse.

Elle a souligné que la situation sur le terrain restait « extrêmement volatile et imprévisible ».

Dans le nord de Gaza, environ 17 000 personnes ont été déplacées de Jabalia et Beit Lahia depuis jeudi après-midi, a-t-elle précisé.

Au moins 250 personnes auraient été tuées au cours des dernières 48 heures, selon les chiffres communiqués par le ministère de la Santé à Gaza.


**Macron dénonce une situation « intolérable » et appelle à un cessez-le-feu immédiat

Le président français Emmanuel Macron a déclaré ce vendredi que la situation humanitaire dans la bande de Gaza avait atteint un seuil « inédit » et « intolérable ». Lors d'une conférence de presse en marge du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Tirana, le chef de l'État français a exhorté à un cessez-le-feu immédiat et à la réouverture des accès humanitaires, tout en affirmant qu’il s’entretiendrait prochainement avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

Par voie de déclaration, le chef de l’État français a rappelé avoir déjà dénoncé l’état d’urgence humanitaire lors de son déplacement à la frontière égyptienne, à Al-Arish. « Elle s’est aggravée », a-t-il constaté, ajoutant que les prochains jours seraient « déterminants » pour obtenir une désescalade. « Nous allons nous concentrer pour obtenir ce cessez-le-feu et la réouverture des chemins humanitaires », a-t-il indiqué, tout en précisant que cette priorité immédiate ne ferme pas la porte à d’autres réponses, y compris des sanctions.

Interrogé sur l’éventualité de mesures contre Israël, similaires à celles imposées à la Russie, Macron a reconnu que la question se posait légitimement. « Elle sera soulevée dans les semaines qui viennent », a-t-il répondu, renvoyant à une possible évolution de la position française selon les résultats des démarches actuelles.

Il a également affirmé avoir abordé la situation avec Donald Trump, dans une discussion séparée. L’objectif partagé avec Washington reste d’« obtenir un cessez-le-feu qui, jusqu’à début mars, avait permis de rouvrir les accès humanitaires », a souligné le président. Il a décrit l’urgence d’« arrêter les armes », de « soigner les blessés », d’« assurer l’accès à l’eau, à la nourriture, aux médicaments », toutes choses qui « ne sont plus possibles aujourd’hui ».


*France


**Macron met en garde contre une incohérence occidentale entre Ukraine et Gaza

Le président français Emmanuel Macron a exprimé, lors du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Tirana, une vive inquiétude quant à la perception internationale du positionnement occidental face aux conflits en Ukraine et à Gaza. Il a mis en garde contre une incohérence qui, selon lui, affaiblit la parole européenne.

Dans son discours, le dirigeant français a appelé à une réaction immédiate face à la situation dans l’enclave palestinienne. ‘’Il faut obtenir un cessez-le-feu immédiat, une réponse humanitaire, puis une réponse politique’’, a-t-il déclaré, qualifiant la situation humanitaire à Gaza d’’’inacceptable’’.

Macron a également souligné le regard critique porté par de nombreuses puissances du Sud sur l’attitude des pays occidentaux. ‘’L’essentiel de l’humanité […] ne nous comprend plus du tout sur l’Ukraine quand nous restons silencieux sur Gaza’’, a-t-il affirmé. Il a cité explicitement la Chine, l’Inde, l’Afrique, le Proche-Orient, le Pacifique, l’Asie et l’Amérique latine comme régions où cette incompréhension se manifeste.

En reprenant les reproches adressés aux Européens, il a rapporté : "Vous êtes étranges, vous nous dites ‘Notre vie est en jeu quand il y a la souveraineté territoriale qui est attaquée’’, puis vous fermez les yeux quand il y a un massacre’’. Le président français a décrit une perception de traitement différencié entre les guerres en Ukraine et à Gaza qui, selon lui, nuit à la crédibilité européenne.


**Macron dénonce auprès de Trump le silence ‘’inacceptable’’ de Moscou sur le cessez-le-feu

Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré avoir exprimé sa vive inquiétude à son homologue américain Donald Trump quant à l’absence totale de réponse de la Russie aux récentes demandes de cessez-le-feu, soutenues par les États-Unis, l’Ukraine et les Européens.

Par voie d'une déclaration à la presse, ce vendredi, en présence du Chancelier allemand Friedrich Merz et du Premier ministre britannique Keir Starmer, le président français a révélé : ‘’Nous avons ensemble eu une discussion avec le président Trump pour considérer qu'il était inacceptable que la Russie ne réponde pas aux demandes qui ont été faites par les Américains, soutenus par l'Ukraine et les Européens. Pas de cessez-le-feu et pas de rendez-vous à un niveau décisionnel’’, a-t-il déploré.

Cette conversation s’est tenue à l’occasion d’un échange téléphonique entre Donald Trump et les membres de la « coalition des volontaires », un groupe informel composé de dirigeants occidentaux mobilisés en soutien à Kiev. Volodymyr Zelensky, Friedrich Merz, Keir Starmer, Donald Tusk et Emmanuel Macron ont ainsi échangé ensemble avec le président américain.

Dans la foulée, les dirigeants se sont réunis en présentiel à Tirana, en marge du sommet de la Communauté politique européenne, pour envisager les suites à donner face à l’inflexibilité du Kremlin.


**Ressortissants français détenus en Iran: Paris dépose plainte contre Téhéran devant la CIJ

La France dépose plainte, vendredi, contre l’Iran devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour ‘’violation de son obligation de donner droit à la protection consulaire’’ concernant ses deux ressortissants français détenus dans ce pays, a fait savoir le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, cité par Le Monde.

Cécile Kohler et Jacques Paris ‘’sont retenus otages depuis trois ans en Iran, détenus dans des conditions indignes qui sont assimilables à de la torture et qui sont privés de ce qu’on appelle les visites consulaires’’, a déclaré le chef de la diplomatie française sur la chaîne de télévision France 2.

‘’C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, je dépose plainte devant la Cour internationale de justice contre l’Iran, pour violation de cette protection, de son obligation de donner droit à la protection consulaire’’, a-t-il ajouté.

La plainte devant la CIJ intervient alors que des négociateurs iraniens rencontrent vendredi en Türkiye leurs homologues du Royaume-Uni, de France et d’Allemagne pour des pourparlers sur le nucléaire iranien.


**Valls juge ‘’indispensable’’ une présence française en Nouvelle-Calédonie face à la Chine et autres ‘’prédateurs’’

Le ministre français des Outre-mer, Manuel Valls, a estimé vendredi 16 mai qu’une présence française était ‘’indispensable’’ en Nouvelle-Calédonie face à la Chine et autres ‘’prédateurs’’ dans la région Indopacifique.

‘’On est dans le Pacifique, il y a des prédateurs. Il y a d’autres formes de colonialisme qui s’instaurent, notamment à travers la Chine, dans cette région’’, a souligné Manuel Valls sur France Inter.

‘’La France, dans le cadre de la stratégie Indopacifique annoncée par le président de la République il y a deux ans, a son mot à dire à travers la Polynésie française, Wallis-et-Futuna, la Nouvelle-Calédonie’’, a insisté le ministre des Outre-mer.

Manuel Valls est rentré de Nouvelle-Calédonie la semaine dernière après avoir échoué à obtenir un accord sur l’avenir institutionnel, à l’issue de trois jours de négociations à huis clos entre indépendantistes et non-indépendantistes à Deva.

‘’Qu’on soit indépendantiste ou non, on souhaite ce lien avec la France pour préserver une certaine idée de la démocratie, une certaine idée de ce qu’est l’économie, du vivre ensemble…’’, a-t-il déclaré en allusion aux ambitions chinoises dans le Pacifique.

‘’Donc cette présence française, d’une manière ou d’une autre, à travers notamment la Défense et la monnaie, est indispensable en Nouvelle-Calédonie’’, a insisté l’ancien Premier ministre.


*Moyen-Orient


**Trump déclare qu'il ’’n'a pas consulté’’ Israël au sujet de sa politique à l'égard de la Syrie

Le président américain Donald Trump a déclaré, vendredi, qu'il n'avait pas consulté Israël avant de décider de reconnaître le nouveau gouvernement syrien et de lever les sanctions imposées à ce pays.

« Je ne sais pas. Je ne les ai pas consultés à ce sujet », a déclaré Donald Trump aux journalistes en réponse à une question sur l'opposition israélienne à la reconnaissance par les Etats-Unis du nouveau gouvernement syrien.

« J'ai estimé que c'était la bonne chose à faire », a-t-il déclaré à bord d'Air Force One, alors qu'il achevait sa tournée dans le Golfe.

« On m'a accordé beaucoup de crédit pour l'avoir fait “, a déclaré Trump, défendant sa décision, ajoutant : ” Écoutez, nous voulons que la Syrie réussisse. Cela fait dix ans que c'est le chaos, voire même bien plus longtemps que cela ».

Le président américain a qualifié les sanctions précédentes de « brutales », qui ne donnaient à la Syrie « aucune chance de succès », et a déclaré que sa nouvelle approche donnait au pays « une chance ».

Il a déclaré que le président syrien Ahmad al-Charaa était « un homme fort, jeune, plein d'énergie et désireux de faire du bon travail ».


*Gabon


**Déchu en août 2023, l’ex-président Ali Bongo est arrivé en Angola avec son épouse et son fils

Assigné à résidence dans la capitale gabonaise, Libreville, depuis le coup d’État du général Brice Oligui Nguema à l’été 2023, l’ex-président gabonais Ali Bongo Ondimba, est arrivé en Angola avec son épouse et son fils, vendredi 16 mai, a annoncé la présidence de la République angolaise.

Cette libération fait suite à des contacts entre le président angolais, Joao Lourenço, et Brice Oligui Nguema, le président du Gabon.

Dans un communiqué publié sur Facebook, la présidence angolaise a précisé qu’’’à la suite des initiatives du président de la République d’Angola et président en exercice de l’Union africaine, Joao Lourenço, auprès du président du Gabon, Brice Oling Nguema, la famille Bongo a été libérée et vient d’arriver à Luanda’’,

Les services de la présidence angolaise ont également publié des photographies montrant Ali Bongo accueilli à l’aéroport de Luanda.

Ali Bongo, 66 ans, a été déposé à l’été 2023 par le général Brice Oligui Nguema, et placé sous résidence surveillée. Son épouse, Sylvia Bongo, 62 ans, et son fils Noureddin, 33 ans, ancien directeur de cabinet du président déchu, en détention dans l’attente de leur procès pour détournement de fonds publics, avaient été récemment libérés et également placés sous résidence surveillée dans une résidence familiale, à Libreville.


*Tchad


**L’ancien Premier ministre, Succès Masra, interpellé à son domicile

Le président du parti d’opposition Les Transformateurs et ancien Premier ministre du Tchad, Succès Masra, a été interpellé ce vendredi 16 mai à l’aube, à son domicile dans la capitale tchadienne N’Djamena.

‘’Nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale que le président Succès Masra vient d'être enlevé manu militari ce jour 16 mai 2025 à 5:56mn de notre résidence’’, peut-on lire sur la page Facebook officielle du parti.

Des images d’une vidéo de caméra de surveillance, consultées par Anadolu, montre l’homme politique sortant de son domicile, qui sert également de siège du parti, entouré de plus d’une dizaine d’hommes en uniforme militaire et armés.

Cette arrestation serait en lien avec les récents événements de Mandakao, près de Béïnamar, dans la province du Logone-Occidental. Un affrontement communautaire y a fait au moins 41 morts ce 14 mai. Les forces de sécurité ont depuis procédé à de nombreuses arrestations dans le cadre de l'enquête lancée après le drame.

Le procureur de la République Oumar Mahamat Kedelaye, a confirmé l’arrestation de Succès Masra par la police judiciaire.


*Mali


**Bamako invite l'Onu à revoir sa politique de maintien de la paix

L’Onu devrait revoir sa politique de maintien de la paix dans les pays africains en guerre afin de mieux s'adapter aux besoins et aux spécificités de chaque pays, c'est ce que le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a suggéré lors de sa participation à la conférence ministérielle des Nations Unies sur les Opérations de paix, tenue mercredi à Berlin.

Diop a proposé quatre axes prioritaires à prendre en compte, à savoir la nécessité d'adapter le mandat et la doctrine des Opérations de maintien de la paix aux situations sur le terrain, le respect de la souveraineté des Etats, la concertation étroite et permanente avec le pays hôte et le danger que représente l'instrumentalisation des droits de l'homme à des fins politiques.

Il a appelé à revoir des pratiques comportant des relents de paternalisme, à l'instar de la règle du porte-plume pour les résolutions portant mandat des Opérations de maintien de la paix.

Abdoulaye Diop a été invité conjointement par le Gouvernement de la République Fédérale d'Allemagne et le Secrétariat des Nations Unies pour s'exprimer sur l'expérience du Mali qui a abrité une mission onusienne durant 10 ans.

Evoquant cette présence, le ministre malien a déclaré que ‘’suite à cette expérience malheureuse qui n'a pas permis de renforcer la stabilité et de répondre aux objectifs essentiels, le gouvernement du Mali a dû demander en 2023 de mettre fin à cette mission’’.


*Burkina Faso


**Le PM sénégalais Ousmane Sonko annonce un « soutien absolu » au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme

Le premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a exprimé vendredi la solidarité de son pays au Burkina Faso face à la situation sécuritaire et promis un soutien absolu dans la lutte que mène le pays contre le terrorisme.

En visite officielle au Burkina Faso, Sonko s’est exprimé à la suite d’un entretien avec le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Je viens transmettre un message de soutien absolu au président Ibrahim Traoré, à son gouvernement et à tout le peuple burkinabè, dans sa lutte contre le terrorisme et envisager toute possibilité de collaboration et de soutien du Sénégal face à cette épreuve », a dit le PM sénégalais dans sa déclaration aux médias.

« Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s'arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest », a-t-il insisté, assurant qu’au-delà de la solidarité manifestée, le Sénégal « n’exclura aucune forme de collaboration pour soutenir ces (pays) frères dans cette épreuve ».

« Aucun pays de la sous-région ne sera épargné par cette gangrène, si elle continue de s’étendre », a averti le Premier ministre assurant avoir eu avec le Président du Faso un long entretien pendant lequel un certain nombre de problématiques, d'abord sécuritaires, ont été passés en revue.​​​​​​​

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