Faits marquants de l'actualité internationale
- Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures

Tunisia
AA / Tunis / Majdi Ismail
*Pourparlers de paix d’Istanbul
* Volodymyr Zelensky envoie une délégation « Par respect pour les présidents Trump et Erdogan »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré, jeudi, qu'il envoyait une délégation conduite par le ministre de la Défense Rustem Umerov à Istanbul pour des négociations avec des responsables russes.
« Par respect pour les présidents Trump et Erdogan, j'ai décidé d'envoyer notre délégation à Istanbul maintenant ... La délégation sera conduite par le ministre de la Défense », a déclaré Zelensky aux journalistes dans la capitale de la Türkiye, Ankara.
Ces entretiens s'inscrivent dans le cadre de l'intensification des efforts diplomatiques visant à mettre un terme à la guerre, Istanbul servant une fois de plus de cadre au dialogue entre l'Ukraine et la Russie.
Cette annonce intervient alors que la Türkiye se positionne comme un médiateur central dans le conflit.
L'annonce de Zelensky fait suite à une réunion bilatérale de haut niveau tenue à huis clos avec le président turc Recep Tayyip Erdogan dans le complexe présidentiel d'Ankara ; réunion qui a duré près de trois heures.
* L’Ukraine désigne les membres de sa délégation pour les pourparlers de paix d’Istanbul
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué, jeudi, un décret portant sur la composition de la délégation officielle qui participera aux pourparlers de paix avec les représentants de la Türkiye, des Etats-Unis et de la Russie, prévus pour le 16 mai à Istanbul.
Selon une déclaration du bureau présidentiel, la délégation ukrainienne sera conduite par le ministre de la défense Rustem Umerov.
La délégation comprend le premier vice-ministre des affaires étrangères, Serhiy Kyslytsya, le chef adjoint du service de sécurité, Oleksandr Poklad, le premier chef adjoint du service de renseignement extérieur, Oleg Luhovskyy, le chef adjoint de l'état-major général, Oleksiy Shevchenko, le chef adjoint du service des renseignements militaires, Vadym Skibitsky, ainsi que d'autres hauts responsables des forces armées et du bureau présidentiel, précise le communiqué.
La délégation russe est conduite par le conseiller présidentiel Vladimir Medinsky. La délégation américaine devrait être représentée par de hauts responsables diplomatiques et sécuritaires, tandis que la délégation turque comprend des médiateurs de haut niveau nommés par le président Recep Tayyip Erdogan.
* Barrot: ‘’Nous attendons un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel des négociations de paix d’Istanbul’’
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a dit espérer que ‘’les négociations de paix d'Istanbul ‘’déboucheront sur un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel qui permettra d'entamer des négociations’’.
Barrot s'est adressé à la presse, jeudi, au début de la deuxième journée de la réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, qui se tient à Antalya, dans le sud-ouest de la Türkiye.
Rappelant qu'une équipe technique sélectionnée par le président russe Vladimir Poutine se rendra en Türkiye et y rencontrera une équipe ukrainienne, le ministre français a déclaré que, de cette manière, ‘’la Russie pourra éviter les graves sanctions que les États-Unis et les Européens s'apprêtent à lui imposer dans les domaines énergétique et financier’’.
Barrot a expliqué que leur objectif est de forcer Poutine à mettre fin à la guerre avec les sanctions en question.
Le ministre français a ajouté 'ils ne veulent pas retomber dans les ‘’3 pièges qui ont conduit à l'échec’’ des négociations entre l'Ukraine et la Russie à Istanbul en 2022 à savoir : essayer de mener les négociations sans cessez-le-feu, imposer le désarmement de l'Ukraine et vouloir lever les sanctions contre la Russie dès le début des négociations.
* L’Ukraine prête à négocier la paix, ‘’la balle est dans le camp de la Russie’’, dit le SG de l’Otan
Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a déclaré jeudi que l'Ukraine était prête à négocier la paix, mais qu'il incombait désormais à Moscou de répondre de manière significative à la volonté de Kiev.
‘’L'Ukraine est clairement prête à jouer le jeu, mais la balle est désormais dans le camp russe’’, a déclaré le responsable en chef de l'Alliance atlantique, Mark Rutte, aux journalistes lors d'un point de presse à Antalya, dans le sud de la Türkiye, où se tient une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan.
‘’Les Russes envoient actuellement une délégation de faible niveau et ne saisissent pas l'opportunité offerte par le président (Volodymyr) Zelensky qui a déclaré : ‘’Je suis prêt à discuter avec Poutine dès que le cessez-le-feu sera instauré, nous sommes prêts à négocier un accord de paix’’, a souligné le haut responsable de l’Otan.
Mark Rutte a insisté sur le fait que tout futur accord sur l'Ukraine devait être crédible et durable, tirant les leçons des échecs des accords passés.
‘’Il doit être durable. Nous ne pouvons pas revivre ce qui s'est passé en 2014-2015, avec les accords de Minsk (sur le conflit dans l'est de l'Ukraine), qui étaient encore largement remis en question alors que l'encre de ces accords n'était pas encore sèche’’, a-t-il déclaré.
* Donald Trump déclare que ‘’rien ne se passera’’ sur l’Ukraine tant qu'il n’aura pas rencontré Poutine
Le président des États-Unis, Donald Trump, a dit ne pas s’attendre à des progrès sur l’Ukraine tant qu’il n’aura pas rencontré son homologue russe Vladimir Poutine.
‘’Je crois que rien ne se passera, que vous le vouliez ou non, tant que lui et moi ne serons pas ensemble’’, a-t-il déclaré ce jeudi aux journalistes à bord de l’avion présidentiel l’emmenant du Qatar aux Emirats arabes unis, dans le cadre de sa tournée dans le Golfe.
‘’Mais nous allons devoir trouver une solution car trop de gens meurent’’, a-t-il ajouté.
À la question de savoir s’il était déçu par le niveau de représentation de la délégation russe, le dirigeant américain a répondu : ‘’Je n’ai même pas vérifié’’. ‘’Il est évident qu’il n’allait pas y aller’’, a-t-il déclaré à propos de son homologue russe. ‘’Il devait y aller, mais il pensait que j’allais y aller. Il n’allait pas y aller si je n’y étais pas’’, a souligné le dirigeant américain.
Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il était prêt à se rendre en Türkiye pour participer aux pourparlers, mais il ne l’a pas fait, laissant son secrétaire d’Etat, Marco Rubio, y aller.
*Allemagne
* Friedrich Merz promet de doter l’Allemagne de l'armée la plus puissante d’Europe
Le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz s'est engagé lors de son discours de politique générale, à réarmer l'Allemagne, à renforcer l'unité transatlantique et à relancer l'économie allemande, rapporte ce jeudi Euronews.
Friedrich Merz a présenté son programme de politique générale lors d'une session au Bundestag, et ce, une semaine après son arrivée au pouvoir.
Le dirigeant conservateur a promis de doter l'Allemagne de ‘’l'armée conventionnelle la plus puissante d’Europe’', notamment grâce aux centaines de milliards d'euros d'investissements débloqués par son gouvernement.
‘’J'ai promis aux institutions européennes une nouvelle fiabilité de la part de l'Allemagne. L'époque où l'Allemagne s'abstenait tout simplement de voter sur des questions essentielles de politique européenne est révolue. Cette époque doit être révolue’’, a-t-il insisté.
*France
* Macron plaide pour une paix solide et durable en Ukraine et à Gaza
Le président français, Emmanuel Macron, a plaidé, jeudi pour une paix solide et durable en Ukraine et à Gaza, à l'occasion d'un entretien téléphonique avec le pape Léon XIV.
C'est ce qui ressort d'une publication du président Macron sur son compte officiel sur le réseau ‘’X’’.
‘’J’ai pu échanger pour la première fois avec le Pape Léon XIV. Je l’ai de nouveau félicité pour son élection’’, a fait savoir le chef de l'Etat français.
‘’Nous avons abordé les efforts à mener pour faire taire les armes partout où les conflits sévissent dans le monde, en particulier pour une paix solide et durable en Ukraine et à Gaza’’, a-t-il ajouté.
L'entretien téléphonique avec le pape a permis également d'aborder des questions d'intérêt international, dont la lutte contre la pauvreté et la protection de la planète.
‘’Nous partageons l’ambition de concilier lutte contre la pauvreté et protection de la planète’’, a souligné Macron.
* ’’L’immigration n’est plus une chance’’, estime le ministre français de l'Intérieur
Le ministre français de l'Intérieur a déclaré, jeudi, que l'immigration n'était plus une chance pour la France.
Bruno Retailleau s'exprimait jeudi en début de soirée à l'occasion d'une interview télévisée sur LCI.
‘’J’ai été le premier ministre de l’Intérieur à assumer qu’aujourd’hui, dans les conditions actuelles, l’immigration n’est plus une chance‘’, a-t-il déclaré.
Selon Bruno Retailleau, ‘’un demi-million d'étrangers tous les ans, c'est l'équivalent de Toulouse, c'est l'équivalent de Lyon. Eh bien ça n'est plus possible‘’, a-t-il affirmé.
‘’Aucune société, aucun équilibre social ne peut y résister‘’, a-t-il soutenu.
‘’Je l'assume‘’, a-t-il poursuivi, expliquant qu'"aujourd'hui, c'est une question de nombre et la proportion est précisément dépassée".
‘’Les Français ne veulent pas, demain, se retrouver chez eux, dans leur pays qui leur serait étranger, où les repères seraient différents‘’, a-t-il encore indiqué.
* Affaire des écoutes : le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy a été retiré
L’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, s’est vu retirer mercredi le bracelet électronique qu’il portait depuis le 7 février, ont rapporté des médias français.
Nicolas Sarkozy a été admis au régime de la libération conditionnelle et il s’est vu retirer mercredi le bracelet électronique qu’il portait depuis le 7 février, a indiqué jeudi le parquet de Paris, relayé par les médias.
Nicolas Sarkozy est, toutefois, toujours soumis à plusieurs obligations, précise le parquet de Paris : il est obligé de ‘’solliciter l’autorisation préalable du juge d’application des peines pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger’’, et il doit ‘’répondre aux convocations du juge d’application des peines et de recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation’’.
* Tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie : Paris appelle à maintenir le dialogue
Le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, s’est exprimé le 15 mai sur la crise diplomatique en cours entre la France et l’Algérie, née de l’expulsion réciproque de diplomates par les deux pays.
Interrogé sur une éventuelle liste de diplomates français privés de visa en Algérie, Lemoine n’a pas précisé de chiffres mais a déclaré : « Cette décision est en violation complète avec l’accord que nous avons signé avec l’Algérie en 2013. »
Cette crise intervient après la demande de l’Algérie, le 11 mai, du « rapatriement immédiat » de quinze agents français affectés à l’ambassade de France à Alger. En réponse, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le renvoi de diplomates algériens, qualifiant la décision algérienne d’« injustifiée et injustifiable ».
Malgré cet épisode tendu, le porte-parole du Quai d’Orsay a rappelé les engagements pris par les deux chefs d’État : « Je vous rappelle que si on revient quelques semaines en arrière, il y avait eu un dialogue entre le président de la République et le président Tebboune où il avait été décidé que nous devions reprendre la voie du dialogue sur l’ensemble des coopérations que nous avons entre la France et l’Algérie. »
Lemoine a souligné la volonté constante de la France de maintenir un dialogue : « Nous sommes toujours animés par l’idée que c’est dans l’intérêt de la France et de l’Algérie que d’avoir une relation qui soit fondée sur le dialogue. »
* La France appelle à la reprise du processus politique en Libye
Le ministère français des Affaires étrangères a exprimé sa vive inquiétude concernant les récents affrontements à Tripoli, qui ont fait au moins six morts et plusieurs blessés.
Lors du point presse du 15 mai, le porte-parole du Quai d'Orsay, Christophe Lemoine, a déclaré que la France suit « les développements à Tripoli de manière extrêmement vigilante ».
Ces violences ont été déclenchées par l'assassinat d'Abdel Ghani al-Kikli, alias « Gheniwa », chef de l’Appareil de soutien à la stabilité (SSA), structure affiliée au Conseil présidentiel, tué lors d'une réunion au quartier général de la Brigade 444, fidèle au Premier ministre Abdul Hamid Dbeibah.
Le ministère français des Affaires étrangères a souligné que « les affrontements illustrent effectivement la situation d'instabilité politique en Libye » et rappellent « la nécessité de relancer le processus politique libyen dans les plus brefs délais, en vue de former un gouvernement capable d'organiser les élections ».
Il a également indiqué être en contact étroit avec le personnel de l'ambassade de France en Libye, affecté par ces événements.
*Moyen-Orient
* Émirats arabes unis : 1 400 milliards de dollars d’investissements prévus aux États-Unis sur dix ans
Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed Al Nahyane, a annoncé, jeudi, que son pays prévoyait d’investir 1 400 milliards de dollars aux États-Unis au cours des dix prochaines années.
Cette déclaration a été faite lors des discussions bilatérales avec le président américain Donald Trump au palais Qasr Al Watan, à Abou Dhabi.
Il a précisé que ces investissements, qui seront mobilisés par le biais d’institutions émiraties spécialisées, viseront les secteurs de la nouvelle économie, de l’énergie, des technologies avancées, de l’intelligence artificielle et de l’industrie.
Selon l’agence de presse officielle WAM, Trump a été accueilli à son arrivée à l’aéroport d’Abou Dhabi par le président émirati.
Il s’agit de la première visite d’un président américain à Abou Dhabi depuis celle de George W. Bush en 2008.
*Gaza
* Tensions entre Paris et Tel-Aviv après les critiques de Macron sur Gaza
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a réagi aux vives critiques du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, qui a accusé le Président français Emmanuel Macron de « se ranger une fois de plus du côté d'une organisation terroriste islamiste meurtrière » et de reprendre « la propagande ignoble du Hamas ».
Lors d'un point presse ce jeudi, Lemoine a déclaré : « Puisque les propos du Premier ministre israélien s'adressaient au président de la République, c'est d'abord une question sur laquelle le président de la République pourra s'exprimer. » Il a rappelé la position constante de la France : « La France condamne avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023, qualifiées de pire massacre antisémite de notre histoire depuis la Shoah. »
Lemoine a souligné que la France s’oppose à toute participation du Hamas à la future gouvernance de Gaza et exige son désarmement « de façon à garantir notamment la sécurité d'Israël ».
Il a également affirmé que « notre interlocuteur palestinien, c'est l'Autorité palestinienne », une position « absolument incontestable ».
Cette escalade verbale intervient après que Macron a qualifié de « honteux » le blocage de l'aide humanitaire à Gaza par Israël, suggérant que les États-Unis devraient envisager des sanctions pour faire pression sur Tel-Aviv. Netanyahu a répliqué en accusant Macron de « récompenser le terrorisme ».
* Donald Trump veut faire de la bande de Gaza une ‘’zone de liberté’’
Le président américain, Donald Trump, a déclaré jeudi que les Etats-Unis voulaient prendre la bande de Gaza, et en faire une ‘’zone de liberté’’.
‘’J’ai des concepts pour Gaza qui, je pense, sont très bons, en faire une zone de liberté, que les Etats-Unis s’impliquent et en fasse juste une zone de liberté’’, a soutenu le dirigeant américain au deuxième jour de sa visite au Qatar.
‘’Je pense que je serais fier que les Etats-Unis l’aient, la prennent, et en fassent une zone de liberté’’, a-t-il martelé.
Le président américain avait provoqué un tollé international en proposant le 4 février 2025 - à l’occasion de la visite du premier ministre israélien Benyamin Netanyahu à Washington - de déplacer les Palestiniens de Gaza vers l’Egypte et la Jordanie, pour faire de l’enclave palestinienne la ‘’Riviera du Moyen-Orient.’’
Donald Trump a souligné, par ailleurs, que sa priorité était ‘’de mettre fin aux conflits pas de les commencer’’, au cours de sa visite de la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient.
* Commémoration de la Nakba : ‘’notre peuple est attaché à son droit au retour’’, dit le Hamas
Le mouvement de résistance islamique, Hamas, a déclaré jeudi que le peuple palestinien ‘’ne sera plus déplacé’’, comme ce fut le cas lors de La Nakba de 1948, réitérant son engagement en faveur de la ‘’résistance et du droit au retour’’, alors qu’Israël, avec le soutien des États-Unis, poursuit son génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par le Hamas à l'occasion de la commémoration du 77e anniversaire de la Nakba palestinienne.
‘’Il n'y aura plus de Nakba ni de nouveau déplacement forcé pour notre peuple. La solidarité de notre peuple avec la résistance a déjoué les plans de l'ennemi (israélien) et constitue la voie vers la défaite de l’occupation, la libération et le retour [des réfugiés]’’, souligne le Hamas dans son communiqué.
‘’L’occupation se poursuit et les crimes génocidaires à Gaza révèlent la partialité américaine et occidentale et constituent une honte pour tous ceux qui gardent le silence ou ne parviennent pas à y mettre fin’’, indique le Hamas.
Et d’ajouter : ‘’L’occupation n’a ni légitimité ni aucune souveraineté sur notre territoire, et notre peuple continuera sa résistance jusqu’à la libération de toute la Palestine et l’établissement d’un État palestinien pleinement souverain avec Jérusalem pour capitale.’’
* Le Hamas réaffirme sa disposition à libérer tous les captifs israéliens en échange de la fin de la guerre à Gaza
Un haut responsable politique du Hamas a réaffirmé que le mouvement de résistance palestinien était disposé à « libérer immédiatement tous les captifs » si une telle mesure pouvait mettre fin à la guerre en cours.
Bassem Naim, a déclaré qu'il estimait que le président américain Donald Trump « pouvait le faire s'il exerçait suffisamment de pression sur les Israéliens pour mettre fin à cette guerre », ajoutant que Trump « avait la capacité et la volonté de parvenir à cette paix. »
« Nous sommes disposés à coopérer avec lui pour atteindre l'objectif d'une région plus empreinte de paix », a-t-il déclaré à Sky News.
Naim a souligné que la Bande de Gaza et ses habitants étaient en droit, comme tous les autres peuples du monde, de vivre dans la paix et la dignité.
« Nous l'avons dit à tous les médiateurs et aux Américains, nous sommes prêts à libérer immédiatement tous les prisonniers, si nous pouvons être sûrs que cela conduira à la fin de cette guerre », a déclaré le responsable politique du mouvement de résistance palestinien, en réponse à une question visant à savoir s'ils étaient prêts à libérer des captifs israéliens.
*RDC
* Le gouvernement congolais accuse le M23 de massacres et d'enlèvements massifs à Goma
Le gouvernement congolais a accusé, dans un communiqué officiel, les rebelles du M23 d’avoir tué 107 personnes et enlevé plus de 4 000 autres, lors d’opérations de bouclage menées à Goma, du 10 au 13 mai courant.
Selon les autorités congolaises, ces civils ont été confondus, à tort, avec des membres des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), des Forces armées congolaises (Fardc) et des Wazalendo, avant d’être embarqués de force dans des camions en direction d’une destination inconnue.
Le gouvernement congolais affirme que ces opérations ont également été marquées par des exécutions sommaires, des viols, des actes de torture, des pillages ainsi que des restrictions sévères à la liberté de circulation dans le territoire de Masisi et dans plusieurs quartiers de la ville de Goma, notamment Ndosho, Mugunga, Lac Vert, Katoyi, Majengo, Sake et Kimoka.
Par ailleurs, le gouvernement congolais dénonce l’installation de familles rwandaises munies de cartes d’identité rwandaises sur le sol congolais, ce qui, selon lui, confirme les accusations d’épuration ethnique et de repeuplement orchestrées par le Rwanda dans les zones sous occupation.