Faits marquants de l'actualité internationale
Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Tunisia
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
*Inde-Pakistan
- Vingt-six morts dans les tirs de missiles de l'armée indienne
L'armée pakistanaise a annoncé que le nombre de personnes tuées dans les attaques de missiles de l'Inde s'élevait à 26 et le nombre de blessés à 46.
Le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry, directeur général de l'unité des relations publiques de l'armée pakistanaise (ISPR), a déclaré dans un communiqué de presse, tôt mercredi, que le nombre de morts dans les zones attaquées par l'Inde avec des missiles était passé à 26 et le nombre de blessés à 46.
Précisant que les missiles tirés depuis l'Inde sur de nombreux points du pays ont endommagé des mosquées et des dispensaires, Chaudhry a indiqué que 13 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées et 37 autres blessées lors de l'attaque au missile de la mosquée de Bahawalpur.
Le 6 mai, l'Inde a lancé des attaques de missiles sur le territoire pakistanais et la région de l'Azad Kashmir, qui est également sous le contrôle du Pakistan, en représailles à l'attaque terroriste qui a fait 26 morts dans la région de Pahalgam le 22 avril.
- Pakistan : "Nous riposterons aux attaques de l’Inde au moment de notre choix"
Le directeur général du service de presse de l'armée pakistanaise (ISPR), le lieutenant-général Ahmed Sharif Chaudhry, a déclaré que le Pakistan répondrait aux frappes de missiles de l’Inde "au moment et lieu de son choix".
Selon le journal pakistanais Dawn, le général Chaudhry a affirmé que l’Inde a mené des frappes de missiles contre le Pakistan.
Chaudhry a précisé que ces attaques ont eu lieu récemment dans les villes de Kotli et Muzaffarabad, situées dans la région d’Azad Jammu-et-Cachemire, ainsi qu’à Bahawalpur, dans la province du Pendjab. Il a également indiqué qu’une mosquée avait été ciblée.
Il a souligné qu'aucune installation militaire n'avait été prise pour cible, ajoutant : "Le Pakistan ripostera au moment et à l’endroit de son choix. Cette provocation ne restera pas sans réponse".
"Une tristesse durable remplacera la joie éphémère que l’Inde a tirée de cette lâche attaque", a-t-il ajouté.
Selon Geo News, le ministre de la Défense pakistanais, Khawaja Asif, a qualifié les attaques de l'Inde de "lâches" et a affirmé qu'ils y riposteraient avec force.
*Yémen
- Oman annonce un accord de cessez-le-feu entre Washington et les Houthis
Le Sultanat d'Oman a annoncé mardi soir que les États-Unis et le groupe yéménite Houthi étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu.
« Suite aux récentes discussions et contacts menés par le Sultanat d'Oman avec les États-Unis d'Amérique et les autorités compétentes à Sanaa, au Yémen, dans le but de parvenir à une désescalade, les efforts ont abouti à un accord de cessez-le-feu entre les deux parties », précise le ministère omanais des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Aucune des deux parties ne ciblera l'autre, y compris les navires américains dans la mer Rouge et à Bab al-Mandeb, garantissant ainsi la liberté de navigation et la fluidité du transport maritime commercial international », souligne la même source.
Aucune déclaration officielle n'a encore été faite au sujet de cet accord ni du côté américain ni de celui des Houthis.
- Houthis : Des avions israéliens et américains attaquent l'aéroport de la capitale yéménite Sanaa
Des avions de combat israéliens et américains ont lancé, mardi, des frappes aériennes sur l'aéroport de la capitale yéménite, Sanaa, ont annoncé les Houthis.
Selon la chaîne de télévision Al-Masirah, contrôlée par les Houthis, plusieurs frappes ont visé l'aéroport, sans donner de détails sur d'éventuelles victimes ou destructions.
La chaîne a ajouté que des frappes aériennes israélo-américaines avaient également visé une cimenterie dans la province d'Amran, près de Sanaa.
Juste avant les attaques, l'armée israélienne a enjoint les Yéménites résidant à proximité de l'aéroport de Sanaa d'évacuer immédiatement la zone.
Lundi, au moins quatre personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées lors de frappes conjointes israélo-américaines au Yémen, au lendemain d'un tir de missile des Houthis sur l'aéroport Ben Gurion de Tel-Aviv.
*Soudan-EAU
Le Soudan rompt ses liens diplomatiques avec les Émirats arabes unis
Le Soudan a rompu ses relations diplomatiques avec les Émirats arabes unis (EAU) mardi et a rappelé le personnel de son ambassade d'Abou Dhabi.
Le Conseil de sécurité et de défense du Soudan a déclaré dans un communiqué que les Émirats arabes unis étaient un « État agresseur », accusant le pays du Golfe de soutenir les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
« Le monde entier a été témoin, pendant plus de deux ans, du crime d'agression perpétré par les Émirats arabes unis contre la souveraineté et l'intégrité territoriale du Soudan, ainsi que contre la sécurité de ses citoyens », a déclaré le Conseil.
Cette décision intervient au lendemain du rejet par la Cour internationale de justice (CIJ) de la plainte introduite par le Soudan accusant Abu Dhabi de « complicité de génocide » dans la province occidentale du Darfour en raison de son soutien présumé aux FSR, une accusation contestée par les Émirats arabes unis.
*Bande de Gaza
Le bilan des victimes de la guerre génocidaire israélienne s’alourdit à 52 615 morts
Au moins 48 Palestiniens ont été tués dans des frappes aériennes israéliennes à Gaza au cours des dernières 24 heures, portant à 52 615 morts le bilan des victimes de la guerre génocidaire menée par Israël depuis octobre 2023, a déclaré le ministère de la Santé, lundi.
Selon un communiqué du ministère, 142 personnes souffrant de blessures diverses ont également été transférées dans des hôpitaux, ce qui porte à 118 752 le nombre de blessés par les attaques israéliennes.
« De nombreuses victimes sont toujours coincées sous les décombres et jonchent encore les routes, les secouristes étant dans l'incapacité de les atteindre », a ajouté le ministère.
L'armée israélienne a repris son offensive meurtrière sur la Bande de Gaza le 18 mars, tuant depuis lors 2 500 personnes et en blessant plus de 6 700 autres, en dépit d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier.
*Allemagne
Le leader conservateur Friedrich Merz élu Chancelier
Le Parlement allemand a élu, mardi, lors d'un second tour de scrutin, le dirigeant conservateur Friedrich Merz en tant que nouveau Chancelier du pays, après avoir échoué de manière inattendue à obtenir une majorité lors du premier tour.
Le leader de 69 ans a été élu par les députés de son alliance conservatrice CDU/CSU et de leur partenaire de coalition, le Parti social-démocrate (SPD).
Au total, 325 députés ont voté pour Merz, tandis que 289 ont voté contre lui. Il fallait 316 voix au leader conservateur pour obtenir la majorité absolue au sein d'un Parlement de 630 sièges.
Ce revers surprise au premier tour est survenu alors que la coalition de Merz contrôle 328 sièges au Bundestag. En raison du vote à bulletin secret, on ne sait pas combien de législateurs des partis de la coalition ont voté contre l'élection de Merz à la chancellerie lors du premier tour.
*France
Bruno Retailleau relance l’idée d’un référendum sur l’immigration
Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a remis sur la table ce mardi l’idée d’un référendum sur l’immigration, demande récurrente de la droite et des nationalistes.
"Quand la loi ne protège pas les Français, il faut changer la loi, et je pense que sur l'immigration, pour reprendre le contrôle, il nous faudra une révision de la Constitution qui nous permette de faire un référendum", a déclaré Retailleau sur CNews.
"Tant qu'il n'y aura pas un référendum, en matière d'immigration, on ne pourra pas reprendre totalement les rênes et ça, ça sera l'objet de la prochaine élection présidentielle", a-t-il ajouté.
Selon l'article 11 de la Constitution française, le chef de l'État "peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent". La question de l'immigration n'y figure donc pas explicitement.
*AES
Les pays de l'AES envisagent la mutualisation des efforts dans le secteur de l'énergie
Les pays membres de la Confédération de l'Alliance des États du Sahel (AES) comprenant le Mali, le Burkina Faso et le Niger souhaitent harmoniser le secteur de l’énergie au sein de l'espace confédéral.
C'est ce qui ressort de la première rencontre des régulateurs du secteur de l’énergie de la Confédération des États du Sahel tenue mardi à Bamako sous la présidence du Premier ministre malien le général de division Abdoulaye Maïga.
Le général Maïga a souligné que « l’objectif vise à faire de l’espace confédéral un espace de paix, de solidarité, de dignité, de prospérité et de souveraineté retrouvée », affirmant que « les avantages de la mise en commun de nos efforts permettront notamment une meilleure sécurité énergétique, la réduction des coûts, l’efficacité du marché et la transition énergétique, en facilitant l’intégration des énergies renouvelables ».
Cette rencontre de haut niveau entre régulateurs de l’énergie témoigne, dit-il, « de l’unité de nos trois pays, reflétant une position commune sur les grandes questions régionales dans le domaine de l’énergie ».