Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
- Gaza
Le bilan dépasse 50 000 morts alors qu’Israël poursuit ses frappes
L'armée israélienne a tué 41 Palestiniens supplémentaires dans la bande de Gaza, portant le bilan total à 50 021 morts depuis octobre 2023, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.
Selon un communiqué du ministère, ce bilan inclut deux corps récupérés dans les décombres au cours des 24 dernières heures.
Le ministère a indiqué que 61 autres blessés ont été transférés dans des hôpitaux, ce qui porte le nombre total de blessés à 113 274 depuis le début de l'assaut israélien.
"De nombreuses victimes sont toujours coincées sous les décombres et sur les routes, les secouristes ne pouvant pas les atteindre", a ajouté le ministère.
Plus de 700 Palestiniens ont été tués et plus de 1 200 autres blessés lors d'une campagne aérienne surprise menée par Israël sur la bande de Gaza depuis mardi dernier, rompant ainsi le cessez-le-feu et l'accord d'échange de prisonniers qui avaient été conclus en janvier 2025.
- Türkiye
Hakan Fidan : Les initiatives concernant Gaza devraient être fondées sur le plan de l'Égypte
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé, dimanche, à ce que les initiatives concernant Gaza soient prises sur la base du plan égyptien, ont indiqué des sources diplomatiques.
Le plan égyptien pour Gaza, qui est soutenu par tous les membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), offre un cadre constructif, a déclaré Fidan dans son intervention lors de la réunion du groupe de contact pour Gaza de l'OCI et de la Ligue arabe, qui s'est tenue dans la capitale égyptienne, Le Caire.
Soulignant que le génocide, les déplacements forcés et l'apartheid se poursuivent à Gaza alors que cette réunion était en cours, le chef de la diplomatie turque a déclaré que les frappes aériennes israéliennes du 18 mars ont révélé qu'Israël avait un programme de plus grande envergure.
Affirmant que les obstacles à l'acheminement de l'aide humanitaire et le ciblage des territoires syriens et libanais sont des indicateurs de l'insistance d'Israël sur cette politique expansionniste, Fidan a déclaré : « La paix n'est pas possible dans la région sans mettre fin aux agissements israéliennes ».
Le maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, mis en détention par la justice
Le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a été mis en détention, dimanche, par la justice turque, dans le cadre d'une enquête pour corruption visant la municipalité métropolitaine qu'il dirigeait.
Les enquêtes, en cours, ouvertes par le bureau du procureur général d'Istanbul contre Ekrem Imamoglu, concernent également 99 autres suspects, pour "direction d'une organisation criminelle", "appartenance à une organisation criminelle", "extorsion", "corruption", "fraude caractérisée", "saisie illégale de données personnelles" et "truquage d'offres".
- Liban
Le Liban signale une incursion israélienne transfrontalière en violation du cessez-le-feu
Des véhicules militaires israéliens ont franchi la barrière frontalière avec le Liban et ont mené des opérations à l'aide de bulldozers, avant de se retirer de la zone, a déclaré l'armée libanaise, dimanche.
Selon un communiqué de l'armée, l'incursion transfrontalière a visé la vallée de Qatmoun, près de Rmeish, dans la province de Nabatieh.
L'armée a condamné l'incursion militaire israélienne, la qualifiant de « violation flagrante » de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’accord de cessez-le-feu.
La résolution 1701, adoptée le 11 août 2006, appelle à un arrêt total des hostilités entre le Hezbollah et Israël et à l'établissement d'une zone exempte d'armes entre la Ligne bleue, frontière de facto, et le fleuve Litani dans le sud du Liban, avec des exceptions pour l'armée libanaise et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
- Yémen
Les Houthis signalent deux nouvelles frappes aériennes américaines dans le nord du pays
Des avions de guerre américains ont mené, dimanche soir, deux frappes aériennes à la périphérie de la province de Saada, dans le nord du Yémen, a déclaré le groupe Houthi.
La chaîne de télévision Al-Masirah, contrôlée par les Houthis, a rapporté les frappes sans donner de détails sur d'éventuels blessés ou dégâts.
Les États-Unis n'ont pas commenté cette information dans l'immédiat.
Jeudi soir, les frappes aériennes américaines au Yémen ont tué 79 personnes et en ont blessé plus de 100 autres, dont des femmes et des enfants, selon les déclarations des Houthis.
Le porte-parole des Houthis, Yahya Saree, a déclaré, dimanche, que leurs forces avaient engagé le combat pendant plusieurs heures le porte-avions américain USS Harry S. Truman et d'autres « navires de guerre hostiles » en mer Rouge.
- Arabie Saoudite
Discussions entre experts ukrainiens et américains à Riyad
Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a annoncé ce dimanche le démarrage de discussions entre experts ukrainiens et américains, dans la capitale saoudienne Riyad.
Umerov a précisé, dans un communiqué, que la réunion entre les deux délégations à Riyad portera sur les questions liées à la fin de la guerre russo-ukrainienne, ajoutant que les experts aborderont également les propositions liées à la sécurité des infrastructures critiques et des installations énergétiques.
Et de poursuivre : "Nous discutons aujourd'hui d’une série de questions techniques complexes. Notre délégation comprend des experts dans le domaine énergétique et des représentants militaires de la marine et de l’armée de l’air".
L’Arabie saoudite a accueilli plusieurs réunions pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre entre la Russie et l’Ukraine, notamment celle en date du 18 février dernier entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio et son homologue russe Sergueï Lavrov, ainsi qu’une rencontre entre Rubio et son homologue ukrainien Andriy Sybiha.
- Canada
Le premier ministre canadien, Carney, fixe les élections fédérales au 28 avril
Le Premier ministre canadien Mark Carney a fixé, dimanche, les élections fédérales au 28 avril et, avec les menaces d'annexion et de taxes douanières américaines, elles pourraient être les plus importantes de l'histoire du Canada.
Le président américain Donald Trump a déclaré à plusieurs reprises que le Canada devrait devenir le 51e État américain et lui a imposé des taxes douanières, le Canada imposant des tarifs en retour.
Les trois principaux chefs de parti savent que, dans l'esprit des Canadiens, cette élection se résume à Trump.
Il s'agit du néophyte politique Carney, des conservateurs dirigés par Pierre Poilievre et de Jagmeet Singh et son parti néo-démocrate (NPD).
Chacun d'entre eux a déclaré qu'il serait le mieux à même de tenir tête au président américain.
- France
Agression d'un rabbin à Orléans : Macron dénonce le "poison" de l'antisémitisme
Le président français, Emmanuel Macron, a réagi ce dimanche à l'agression d'un rabbin à Orléans, dénonçant le "poison" de l'antisémitisme et promettant de ne céder "ni au silence ni à l'inaction".
"L’agression du rabbin Arié Engelberg à Orléans nous choque tous. Je lui adresse, ainsi qu’à son fils et à tous nos compatriotes de confession juive, tout mon soutien et celui de la Nation", a écrit Macron sur le réseau social X.
Et d'ajouter : "L’antisémitisme est un poison. Nous ne céderons ni au silence ni à l’inaction".
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a, pour sa part, dénoncé un "acte odieux". Dans une publication sur X, il a parlé d'un "antisémitisme d’atmosphère", s'en prenant aux "mouvements et partis d’extrême gauche qui, en France, attisent la haine".
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lui, a estimé, au micro de BFMTV, que cette agression "démontre que nos compatriotes juifs sont très menacés, partout dans le monde et bien sûr en France".
- Algérie
Criminalisation du colonialisme français : L’Assemblée algérienne prépare un projet de loi
Le Parlement algérien relance officiellement le processus devant aboutir à l’élaboration d’un projet de loi criminalisant le colonialisme français.
En effet, le Président de l’Assemblée populaire nationale (APN), chambre basse du Parlement algérien, Brahim Boughali, a annoncé, ce dimanche, l’installation d’une commission qui se chargera de l’élaboration de ce projet.
Cette instance est composée de représentants des différents groupes parlementaires et ceux des commissions permanente de l’Assemblée. « Nous ne pouvons pas permettre que la vérité soit ignorée : La criminalisation du colonialisme n’est pas une option, mais un devoir national et moral envers nos martyrs et notre histoire », a estimé Brahim Boughali à cette occasion.
L’Assemblée algérienne a rappelé une série de crimes coloniaux reconnus tardivement par la France officielle, dont notamment la mort, sous la torture, de l’avocat Ali Boumendjel. Le président français Emmanuel Macron avait reconnu, rappelons-le, le 2 mars 2021, que la mort de l’avocat est la conséquence de la torture subie.
Il ne s’était pas suicidé comme l’avait soutenu le récit colonial.
- Afrique du sud
Expulsé des États-Unis, l'ambassadeur sud-africain rentre chez lui « sans regrets »
L'ambassadeur sud-africain expulsé des Etats-Unis, Ebrahim Rasool, a déclaré, dimanche, qu'il était rentré chez lui « sans regrets », après son vol de 32 heures entre les Etats-Unis et le Cap, via le Qatar.
Déclarant qu'il aurait préféré venir en Afrique du Sud avec des accords garantis avec les États-Unis, Rasool a déclaré aux Sud-Africains au Cap : « Mais nous ne pouvions pas le faire en laissant les États-Unis choisir qui doivent être nos amis et qui doivent être nos ennemis ».
Rasool a souligné qu’il n’était pas question pour l'Afrique du Sud de « bénéficier » de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA) des États-Unis, en retirant sa plainte pour génocide contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ).
« Parce qu'au moment où nous sommes, les bombardements et les tirs se poursuivent, et si l'Afrique du Sud n’avait pas saisi la CIJ, Israël ne serait pas exposé, et les Palestiniens n'auraient aucun espoir », a-t-il ajouté.
- RDC
L'armée congolaise appelle ses troupes à observer le cessez-le-feu dans l'est du pays
L'armée congolaise a annoncé, dimanche, qu'elle avait demandé à ses troupes d'observer un cessez-le-feu afin d'arrêter les hostilités dans le conflit en cours dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
L'annonce est intervenue un jour après que l'Alliance Fleuve Congo, une alliance rebelle qui comprend les rebelles du M23, a annoncé son retrait de la ville minière de Walikale et de ses environs, dans la province du Nord-Kivu, dont elle s'est emparée.
Dans un communiqué, l'armée a déclaré qu'elle prenait acte de la décision du groupe rebelle de respecter le cessez-le-feu demandé par le président congolais Félix Tshisekedi et le président rwandais Paul Kagame lors des pourparlers menés sous la médiation de l'émir du Qatar le 18 mars à Doha.
L'armée congolaise « appelle également les forces d'autodéfense congolaises à faire de même, afin de favoriser la désescalade, de donner la priorité aux pourparlers de paix et à la poursuite des processus (de dialogue) de Luanda et de Nairobi, ainsi que des discussions récemment entamées à Doha », indique le communiqué.
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