AA / Tunis / Salim Boussaïd

• Gaza

Le bilan du massacre israélien contre les civils affamés dans le nord de Gaza s’élève à 73 morts

Le nombre de Palestiniens tués lors du massacre israélien contre des civils rassemblés pour recevoir de l’aide humanitaire dans le nord-ouest de Gaza s’est élevé à 73 morts, selon des sources médicales citées, dimanche, par Anadolu.

L’armée israélienne a ciblé, à l’artillerie lourde et par des tirs directs, une foule de Gazaouis attendant la distribution de l’aide près du secteur d’al-Soudaniya. Des dizaines de morts et de blessés ont été recensés sur place.

Selon des témoins et des médecins, au moins 50 corps ont été transportés à l’hôpital al-Chifa, 18 autres à la clinique de Cheikh Radwan, 2 à l’hôpital al-Quds dans le quartier de Tel al-Hawa, tandis que 2 autres victimes ont été admises à l’hôpital de campagne de Saraya, au centre de Gaza, et une au centre médical baptiste (al-Maamadani).

Plus tôt dans la journée, un premier bilan faisait état de 51 morts et plus de 100 blessés.

Des témoins rapportent que les véhicules blindés israéliens ont encerclé la foule avant d’ouvrir le feu et de tirer des obus en direction des civils.

Santé Gaza : "130 martyrs et 495 blessés" transférés aux hôpitaux en 24 heures

Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé dimanche que le bilan du génocide perpétré par Israël depuis le 7 octobre 2023 s'élevait à 58 895 morts et 140 980 blessés.

Le ministère a indiqué dans un communiqué que "130 martyrs et 495 blessés" ont été établis dans les hôpitaux de Gaza en 24 heures, suite à des attaques israéliennes.

La même source a noté que le bilan des morts parmi les demandeurs d'aide depuis le 27 mai s'est élevé à "922 martyrs et 5 861 blessés", après que 31 Palestiniens ont été tués en l'espace de 24 heures.

Chaque jour, l'armée israélienne tire sur les Palestiniens qui font la queue devant les centres de distribution d'aide, leur laissant "le choix" de mourir de faim ou par les tirs, selon le bureau des médias du gouvernement palestinien à Gaza.

Le ministère a annoncé que le bilan des morts depuis la reprise du génocide israélien le 18 mars s'élevait à "8 066 martyrs et 28 939 blessés".

• Flottille de la liberté

Le Handala victime d’actes de sabotage

Le Handala, navire de la Flottille de la liberté, en partance pour Gaza, a été ciblé par une tentative de sabotage, a annoncé dimanche la députée LFI (La France Insoumise) Emma Fourreau, qui fait partie des passagers qui tenteront de rallier l’enclave palestinienne.

« Des cordes nouées autour de l'hélice et un réservoir d'eau remplacé par de l'acide : des tentatives désespérées pour priver les enfants de Gaza de lait infantile et de nourriture » a-t-elle dénoncé dans une publication sur le réseau social X.

Et de lancer: « Honte aux complices du génocide ».

Cette information est dévoilée alors que le Handala a repris la mer ce dimanche depuis Gallipoli dans le sud de l’Italie, pour tenter d’atteindre les côtes palestiniennes de Gaza et briser le blocus avec à son bord, de l’aide humanitaire dont du lait infantile.

18 militants ont pris place à son bord, dont deux députées LFI (La France Insoumise), Emma Fourreau et Gabrielle Cathala.

• Israël

Netanyahu diagnostiqué d’une inflammation intestinale après une intoxication alimentaire

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu souffre d’une inflammation intestinale et observera un repos de trois jours, a annoncé son bureau, dimanche.

Selon le communiqué, Netanyahu est tombé malade dans la nuit de samedi à dimanche, après avoir été victime d’une intoxication alimentaire.

Son état de santé est jugé bon, et «sur les conseils de ses médecins, le Premier ministre se reposera à domicile pendant trois jours tout en continuant à gérer les affaires de l’État», précise le texte.

D’après la "TV Channel 12", Netanyahu ne participera à son audience devant le tribunal de district de Tel-Aviv, fixée à lundi.

• Türkiye

Erdogan : La RTCN est désormais représentée dans les instances turciques et islamiques

Malgré les manœuvres des Chypriotes grecs pour se présenter comme la « seule autorité » sur l'île, la République turque de Chypre du Nord est désormais représentée dans des instances internationales de pays turciques et islamiques, a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dimanche.

« Bien que les Chypriotes grecs tentent de se présenter comme la seule autorité sur l'île, la RTCN est désormais représentée à la fois à l'Organisation des États turciques et à l'Organisation de la coopération islamique », a déclaré Erdogan dans son discours prononcé lors des festivités de la Journée de la paix et de la liberté du 20 juillet dans la capitale de la RTCN, Lefkosa.

Erdogan a exhorté la communauté internationale à tisser des liens tant diplomatiques qu'économiques avec la RTCN, ajoutant que les vols directs et les échanges commerciaux devaient également être autorisés.

Les Chypriotes turcs ne peuvent pas se permettre de perdre encore 60 ans, a déclaré Erdogan, ajoutant qu'il était temps de dépasser le « modèle obsolète de fédération soutenu par l'ONU » pour l'île.

• Syrie

Des milices liées à Hikmat al-Hijri empêchent l’entrée d’un convoi humanitaire à Suwayda

Le ministère syrien des Affaires étrangères a accusé, dimanche, des « milices armées hors-la-loi » affiliées au dignitaire druze Hikmat al-Hijri d’avoir empêché à nouveau l’entrée d’un convoi humanitaire dans la province de Suwayda, accompagné de trois ministres syriens et du gouverneur local.

Dans un communiqué, le ministère a dénoncé le blocage d’un convoi transportant des fournitures médicales et de l’aide essentielle, soutenu par des organisations locales et internationales. Il a mis en garde contre « de graves répercussions sécuritaires » dans la région.

Selon Damas, les tentatives d’acheminer l’aide ont commencé dès mercredi, à la suite de la dégradation de la situation sécuritaire à Suwayda, aggravée par les frappes israéliennes sur le territoire syrien.

Malgré plusieurs tentatives mercredi, le convoi n’a pu atteindre la province. Et dimanche, la même milice druze a de nouveau empêché l’entrée du convoi gouvernemental, composé de trois ministres et du gouverneur, sans précision sur leurs fonctions.

• France

Une pétition contre la "Loi Duplomb" recueille près 800 mille signatures

Une pétition contre la "loi Duplomb", émise sur le site de l'Assemblée nationale française, a recueilli 794 717 signatures, selon le décompte affiché en temps réel sur le site de l'Assemblée, dimanche 20 juillet à 10h30 (08h30 GMT), ouvrant la voie à la possibilité d'abroger ladite loi.

La "Loi Duplomb", qui porte le nom de son initiateur, le sénateur Laurent Duplomb, avait été définitivement adoptée par l'Assemblée nationale le 8 juillet courant avec 316 voix favorables et 223 contre.

Elle permet notamment aux agriculteurs d'utiliser un type de pesticide qui était jusque-là interdit, l’acétamipride. La loi Duplomb répondait à des exigences des agriculteurs qui protestaient depuis février 2024 contre la concurrence déloyales de pays étrangers qui ne sont pas soumis aux mêmes normes appliquées en France.

Selon le règlement intérieur de l'Assemblée nationale, "la Conférence des présidents peut décider d'organiser un débat en séance publique sur une pétition ayant recueilli au moins 500 000 signatures, issues d'au moins 30 départements ou collectivités d'outre-mer".

• Iran

L’Iran et le "trio européen" conviennent de reprendre les pourparlers sue le nucléaire

L’Iran et le "trio européen", le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, ont conclu un accord de principe pour reprendre les négociations nucléaires la semaine prochaine, a rapporté dimanche la chaîne publique iranienne Press TV.

Citant une source diplomatique, le média a précisé que les deux parties sont d’accord pour relancer les pourparlers, bien que la date et le lieu restent à déterminer.

Lors d’un entretien, jeudi, avec le ministre iranien des Affaires étrangères, les chefs de la diplomatie du Royaume-Uni, de la France, de l’Allemagne et de l’Union européenne avaient souligné l’urgence d’un retour à la voie diplomatique pour parvenir à un accord nucléaire.

Faute de progrès, ils se disent prêts à activer le mécanisme de « snapback » de l’ONU, rétablissant les sanctions internationales.

Des discussions indirectes entre Téhéran et Washington étaient en cours via la médiation d’Oman, jusqu’à l’attaque surprise d’Israël contre l’Iran le 13 juin, qui a déclenché une guerre de 12 jours. Cette offensive israélienne est survenue deux jours avant la tenue prévue d’un sixième round de négociations à Mascate.

• Russie

Poutine reçoit Ali Larijani, conseiller principal du guide suprême iranien

Le Kremlin a annoncé, dimanche, que le président russe Vladimir Poutine avait reçu à Moscou Ali Larijani, conseiller principal du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

Sur instruction des dirigeants de son pays, Larijani "a transmis son évaluation de la détérioration de la situation au Moyen-Orient et autour du programme nucléaire iranien", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Peskov a affirmé que la partie russe avait exprimé "des positions bien connues visant à stabiliser la situation dans la région et à résoudre politiquement les problèmes liés au programme nucléaire iranien".

Un séisme de magnitude 7,2 frappe la côte est de la région du Kamtchatka, en Russie

Un séisme de magnitude 7,2 a frappé la côte orientale de la région du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe.

Selon la branche régionale du Service géophysique unifié de l’Académie des sciences de Russie, le séisme, survenu dans l’océan Pacifique, s’est produit à une profondeur de 5 kilomètres.

L’épicentre se trouvait à 161 kilomètres de Petropavlovsk-Kamtchatski, le centre administratif de la région.

Le tremblement de terre a été précédé de deux secousses de magnitude 5,5 et 6,7.

• Algérie - Zimbabwe

Signature de plusieurs accords et mémorandums d'entente

L’Algérie et le Zimbabwe ont signé, samedi, plusieurs accords et mémorandums d'entente dans divers domaines de coopération.

La cérémonie de signature a été co-présidée, samedi en début de soirée, par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune et son homologue, Zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, qui effectue, depuis samedi, une visite de deux jours en Algérie.

Les documents paraphés englobent un accord entre les chambres de commerce et d'industrie des deux pays et un mémorandum d'entente entre l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI) et l'Agence zimbabwéenne pour l'investissement et le développement (ZIDA).

Les deux pays ont également signé un accord dans le domaine de la formation professionnelle et de l'enseignement technique et un autre dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le quatrième accord bilatéral porte sur la coopération dans le tourisme. En outre, un mémorandum d'entente dans le domaine des archives, ainsi qu'un procès-verbal final de la 4e session de la commission mixte de coopération algéro-zimbabwéenne ont été signés.