Faits marquants de l'actualité internationale
Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Tunisia
AA / Tunis / Salim Boussaïd
- Moyen-Orient
« Des milliers de nourrissons à Gaza ne bénéficient pas d'une nutrition adéquate » (Unicef)
La Directrice générale du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Catherine Russell, a mis en garde, lundi, contre l'aggravation de la crise nutritionnelle chez les nourrissons dans la Bande de Gaza, alors que l'accès à l'aide humanitaire reste sévèrement limité.
« Des milliers de bébés à Gaza ne bénéficient pas d'une nutrition adéquate alors que l'accès à l'aide reste gravement entravé », a écrit Russell sur X.
Soulignant l'impact des attaques israéliennes en cours sur les femmes et les enfants, elle a déclaré : « De nombreuses mères ont été tuées ou sont trop mal nourries pour allaiter, ce qui fait que les enfants risquent de mourir ou de souffrir de séquelles permanentes ».
« Chaque minute compte pour sauver leur vie », a-t-elle ajouté.
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, Israël poursuit sa guerre génocidaire contre la Bande de Gaza, où plus de 57 500 Palestiniens ont été tués depuis le mois d'octobre 2023, dont une majorité de femmes et d’enfants.
Attaques de représailles des Houthis du Yémen contre un aéroport et des ports israéliens
Les Houthis du Yémen ont revendiqué des attaques de missiles et de drones menées, lundi, contre plusieurs sites israéliens, en représailles aux frappes aériennes israéliennes sur le pays.
Dans une déclaration télévisée, le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué que des missiles balistiques hypersoniques avaient visé l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, le port d'Ashdod et une centrale électrique dans la ville d'Ashkelon, dans le sud du pays.
Les Houthis ont également attaqué le port d'Eilat, dans le sud d'Israël, à l'aide de huit drones.
« Les missiles et les drones ont atteint leurs cibles, car les missiles intercepteurs (israéliens) n'ont pas réussi à les contrer », a déclaré Saree.
Aucun détail n'était encore disponible sur les dommages causés par les attaques des Houthis, qui ont eu lieu quelques heures après que des avions de combat israéliens ont mené des frappes aériennes sur les ports yéménites d'Al-Hudaydah, Ras Issa et al-Salif sur la mer Rouge, ainsi que sur une centrale électrique voisine et sur le navire cargo Galaxy Leader.
Le ministre d'extrême droite israélien en charge des finances, Bezalel Smotrich, a quant à lui déclaré qu'Israël ignorait les capacités des missiles fabriqués par les Houthis.
« Nous ne savions pas que les Houthis fabriquaient, dans d'immenses bunkers souterrains, des missiles d'une portée de 2 000 km visant à attaquer Israël », a déclaré Bezalel Smotrich, selon la télévision israélienne Channel 12.
L'armée israélienne déclare qu'il est impossible de détruire le Hamas et de libérer les captifs en même temps
Des médias hébreux ont rapporté que l'armée israélienne avait informé les dirigeants politiques qu'il était impossible d'éliminer le Hamas et de libérer, en même temps, les prisonniers israéliens qu'il détenait.
"L'armée a informé les dirigeants politiques qu'il est actuellement impossible d'atteindre, en même temps, les deux objectifs de la guerre (éliminer le Hamas et libérer les détenus), et que nous devons décider quoi faire en premier", a rapporté la radio militaire israélienne.
La station de radio a expliqué que l'armée estimait qu'il était d'abord nécessaire de ramener les prisonniers, sans fournir plus de détails, ni indiquer si les dirigeants politiques ont réagi à cette situation.
Tel-Aviv estime à 50 le nombre de prisonniers israéliens à Gaza, dont 20 sont encore en vie.
Les États-Unis retirent Hayat Tahrir al-Sham de leur liste des organisations terroristes
Les États-Unis retirent le Front al-Nusrah, également connu sous le nom de Hayat Tahrir al-Sham, de la liste des organisations terroristes étrangères, selon un avis du Registre fédéral dont la publication est prévue mardi.
" En concertation avec le procureur général et le secrétaire au Trésor, je retire la désignation du Front al-Nosra, également connu sous le nom de Hay'at Tahrir al-Sham, de la liste des organisations terroristes étrangères ", a annoncé le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, dans un document daté du 23 juin.
Hay'at Tahrir al-Sham figurait sur la liste américaine des organisations terroristes étrangères depuis 2018, année où le groupe avait été ajouté sous la désignation de son prédécesseur, le Front al-Nosra, affilié à al-Qaïda.
- Türkiye / France
La Türkiye dénonce ''les deux poids, deux mesures'' de la France
Le ministère turc des Affaires étrangères a fermement rejeté, lundi, les déclarations du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères concernant les procédures judiciaires en cours en Türkiye, dénonçant une « ingérence » dans les affaires internes du pays.
Dans un communiqué publié à Ankara, les autorités turques ont souligné que la Türkiye est un État de droit où « tous les citoyens bénéficient de procédures équitables et impartiales », menées par des juridictions indépendantes conformément à la Constitution et aux lois nationales.
« Nous rejetons catégoriquement les propos du ministère français, qui relèvent d’une ingérence dans notre système judiciaire », peut-on lire dans le texte.
Le ministère accuse également Paris d’appliquer une politique de « deux poids, deux mesures ».
Ankara rappelle en ce sens la condamnation judiciaire récente du chef de l’opposition en France, empêché de se présenter aux élections, ainsi que l’ouverture de procédures judiciaires à l’encontre de plusieurs maires français.
« La France devrait respecter l’indépendance de la justice turque et s’abstenir de toute déclaration politique concernant les affaires intérieures d’autres pays », conclut le communiqué, appelant Paris à « se concentrer sur ses propres problèmes internes ».
- France / Côte d'Ivoire
L’Assemblée nationale approuve la restitution du tambour parleur Djidji Ayôkwé à la Côte d’Ivoire
Les députés français ont approuvé, lundi, à l’unanimité, un projet de loi restituant à la Côte d’Ivoire un bien culturel – le tambour parleur Djidji Ayôkwé – spolié en 1916 par l’armée coloniale.
L’Assemblée nationale française a voté à la majorité absolue : 111 voix pour et zéro voix contre, lors de la séance.
La ministre française de la Culture, Rachida Dati, a rappelé que cette démarche s’inscrit dans la volonté du président Emmanuel Macron de renouveler les relations entre la France et le continent africain, conformément à son discours de Ouagadougou en 2017.
Dati a salué le travail conjoint mené par le ministère de la Culture, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi que les équipes du musée du Quai Branly-Jacques Chirac et du musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, dans le cadre de ce processus.
La ministre a expliqué que la restitution se déroule en deux étapes, à savoir un dépôt préalable, signé le 18 novembre dernier avec son homologue ivoirienne, puis la restitution définitive. Une proposition de loi dérogatoire au Code du patrimoine, qui prévoit l’inaliénabilité des collections nationales, a été adoptée à l’unanimité au Sénat le 28 avril et en commission à l’Assemblée nationale le 2 juillet.
- France
« Entrisme islamiste » : Le président français prône un durcissement des sanctions financières et administratives
Emmanuel Macron a annoncé, lundi, la création de nouveaux outils de sanctions dans le cadre de la « lutte contre l’entrisme islamiste », à l’issue d’un Conseil de défense et de sécurité nationale convoqué après la publication, en mai dernier, d’un rapport sur l’organisation des Frères musulmans.
Le président français a affirmé sa volonté de mettre en œuvre des « mesures d'entrave plus efficaces », notamment à travers un renforcement des moyens financiers et administratifs. « En 2024, il y a eu une seule poursuite contre une association pour manquement à ce contrat. C’est trop lourd et trop long », a-t-il déclaré, en référence au Contrat d'engagement républicain (CER), signé par les associations recevant des subventions publiques.
Parmi les dispositifs actés figure la création d’une « nouvelle mesure de gel des apports monétaires et financiers », par extension des mécanismes déjà utilisés en matière de lutte contre le terrorisme.
Le locataire du Palais de l’Elysée a également annoncé un élargissement du champ des dissolutions administratives, jusqu’ici limité aux personnes morales, qui pourra désormais concerner les fonds de dotation.
- Etats-Unis
Trump imposera une surtaxe de 25 % au Japon et à la Corée du Sud
Le président américain Donald Trump a annoncé, lundi, que les États-Unis appliqueront, à compter du 1er août, des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les importations en provenance du Japon et de la Corée du Sud.
Dans des lettres adressées au Premier ministre japonais Ishiba Shigeru et au président sud-coréen Lee Jae-myung, publiées sur sa plateforme "Truth Social", Trump a déploré des relations commerciales "loin d’être réciproques".
Pour la Corée du Sud, cette mesure confirme la surtaxe annoncée par Trump début avril, avant qu’un délai ne soit accordé pour permettre la poursuite des négociations.
En revanche, le Japon fait face à une légère augmentation des droits de douane, initialement fixés à 24 %.
- Chine
Pékin dénonce la menace de Trump sur les tarifs visant les pays pro-BRICS
La Chine a vivement réagi, lundi, aux menaces américaines d'imposer de nouveaux tarifs douaniers aux pays « alignés » sur les BRICS, affirmant qu’« il n’y a pas de gagnants dans une guerre commerciale ».
« Nous pensons que les BRICS sont une force positive dans la communauté internationale et ne visent aucun tiers », a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d’un point de presse diffusé en direct depuis Pékin.
Alors que se tient actuellement le sommet des dirigeants des BRICS au Brésil, le président américain Donald Trump a averti, dimanche soir, que tout pays s’alignant « sur les politiques anti-américaines » du bloc économique s’exposera à un tarif douanier supplémentaire de 10 %.
« Aucune exception ne sera faite », a-t-il écrit sur sa plateforme "Truth Social".
En réponse, Mao a rappelé que la Chine « s’est toujours opposée aux guerres tarifaires et commerciales… Nous rejetons l’usage des tarifs comme outil de coercition et de pression. Imposer des droits de douane ne sert les intérêts de personne ».
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