Faits marquants de l'actualité internationale
Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Tunisia
AA / Tunis / Fatma Ben Amor
*Moyen-Orient
- Des centaines d'officiers de l'armée israélienne rédigent une lettre demandant la fin de la « guerre immorale à Gaza »
Des centaines d'officiers israéliens actifs et réservistes ont rédigé une lettre ouverte, appelant le gouvernement israélien et la direction militaire à mettre fin au génocide en cours à Gaza, le qualifiant de guerre politique qui « ne sert pas la sécurité nationale d'Israël et est donc immorale », selon un rapport du journal israélien Haaretz.
La lettre, qui a recueilli environ 1 200 signatures d'officiers réservistes et actifs de diverses unités militaires, exige un cessez-le-feu immédiat et le retour en toute sécurité de tous les otages.
« Nous, anciens et actuels officiers et commandants réservistes de Tsahal (armée israélienne), demandons au gouvernement et au chef d'état-major (Eyal Zamir) de mettre fin à la guerre politique à Gaza et de retourner immédiatement tous les otages », stipule la lettre, comme rapporté par Haaretz.
- Le Cabinet israélien approuve "secrètement" la construction de 22 nouvelles colonies illégales en Cisjordanie occupée
Le Cabinet de sécurité israélien a approuvé « secrètement » la construction de 22 nouvelles colonies illégales sur des terres palestiniennes en Cisjordanie occupée, a rapporté le quotidien israélien Yedioth Ahronoth mardi.
Selon le journal, le Cabinet « a secrètement approuvé, il y a deux semaines, la construction de 22 colonies en Judée et Samarie », utilisant le terme israélien pour désigner la Cisjordanie.
Cette décision comprend la réinstallation des colonies illégales de Homesh et Sa-Nur, qui avaient été démantelées dans le cadre du plan unilatéral de « désengagement » d'Israël de Gaza en 2005.
La même source ajoute que la proposition a été soumise par le ministre de la Défense, Israël Katz, et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich.
*Guerre en Ukraine
- Lavrov : Istanbul pourrait abriter le deuxième cycle des pourparlers de paix entre la Russie et l'Ukraine
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mardi que la ville turque d'Istanbul pourrait accueillir le deuxième cycle de négociations directes entre la Russie et l'Ukraine en vue de trouver une solution à la guerre en cours.
Le chef de la diplomatie russe animait une conférence de presse conjointe à Moscou, aux côtés de son homologue turc Hakan Fidan, en visite de travail en Russie.
"Nous pouvons à nouveau nous tourner vers nos amis turcs pour le deuxième cycle de négociations avec l'Ukraine. Istanbul est une très bonne ville", a déclaré Sergueï Lavrov.
La Türkiye a facilité les premiers pourparlers directs entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul le 16 mai, où les deux parties ont convenu d'un échange de prisonniers à grande échelle impliquant un total de 1 000 personnes de chaque côté, et de poursuivre les négociations en vue d'une trêve.
- Donald Trump avertit Vladimir Poutine de "jouer avec le feu"
Le président américain, Donald Trump, a affirmé mardi que son absence à la tête du pays aurait eu de lourdes conséquences pour la Russie, soulignant que le président russe Vladimir Poutine "joue avec le feu".
Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré : "Vladimir Poutine ne se rend pas compte que sans moi, beaucoup de choses vraiment terribles seraient déjà arrivées à la Russie – et je veux dire VRAIMENT TERRIBLES", ajoutant : "Il joue avec le feu".
Ces propos interviennent deux jours après une autre publication dans laquelle Trump s’en est pris directement à son homologue russe, le qualifiant de "complètement FOU", à la suite de frappes aériennes menées par la Russie sur l’Ukraine durant trois nuits consécutives.
"J’ai toujours eu de très bonnes relations avec [le président] russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU !", avait-il écrit dimanche sur Truth Social.
*Etats-Unis
L’administration Trump ordonne aux ambassades américaines de suspendre le traitement des demandes de visas étudiants
L’administration américaine de Donald Trump a ordonné, mardi 27 mai, aux ambassades américaines du monde entier de suspendre les entretiens en vue des attributions de visas d’étude aux Etats-Unis.
Cette suspension a été décidée dans l’attente de l’imposition de nouvelles mesures pour contrôler les activités des candidats sur les réseaux sociaux.
L’ordre du Département d’État (le DoS) aux services consulaires américains du monde entier a été signé par Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine. Cette annonce initialement révélée par Politico et confirmée par The Guardian, pourrait retarder considérablement le traitement des visas et porter préjudice aussi bien aux candidats aux études sur le sol américain qu’aux universités.
Plus d’un million de nouveaux étudiants étrangers arrivent aux États-Unis chaque année, contribuant à hauteur de plus de 40 milliards de dollars à l’économie.
*Etats-Unis - Japon
Le principal négociateur commercial du Japon se rendra aux États-Unis pour des pourparlers
Le principal négociateur commercial du Japon, Ryosei Akazawa, se rendra à Washington plus tard cette semaine pour mener des discussions avec les États-Unis sur les mesures tarifaires, ont rapporté les médias locaux mercredi.
Akazawa, qui occupe également le poste de ministre chargé de la revitalisation économique, devrait rencontrer le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, vendredi, selon la chaîne NHK.
La semaine dernière, les deux pays ont tenu un troisième cycle de discussions, au cours duquel Akazawa a rencontré le représentant américain au commerce, Jamieson Greer, ainsi que le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, à Washington.
Toutefois, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba souhaite accélérer les préparatifs afin que les deux parties puissent se rapprocher d’un accord mutuellement bénéfique.
*France
- "Nous ne voulons pas dépendre des grandes puissances", déclare Macron depuis Hanoï
Le président français, Emmanuel Macron, a plaidé, ce mardi depuis la capitale vietnamienne Hanoï, pour "un chemin de liberté" face aux deux superpuissances "désinhibées" qui mettent en péril la région.
"Nous ne voulons pas dépendre des grandes puissances", a-t-il déclaré devant des étudiants vietnamiens de l’Université des sciences et techniques de Hanoï, dernière étape de sa visite au Vietnam.
Parlant du monde d'aujourd'hui, a il dépeint un monde "des plus bousculés" où "quelque chose s'est déréglée". C'est "résolument plus bousculé que celui que ma génération, quand on était à votre place, a eu à vivre", a-t-il dit aux étudiants.
"On vit une très grande transition géopolitique (...) parce qu'au fond, si j'étais venu vous voir il y a peut-être même simplement dix ans, je vous aurais parlé d'un monde confiant, sûr de lui-même", a-t-il noté, poursuivant : "Ce n'est pas le discours que je peux vous tenir aujourd'hui".
Et d'expliquer : "Au moment où je vous parle, on a la guerre à Gaza au Proche-Orient, on a la guerre sur le continent africain, on a la guerre en Europe avec la guerre d'agression russe en Ukraine, et au-delà de ces guerres qui sont évidemment pour nous des combats géopolitiques de chaque jour (...) nous avons des grandes puissances du monde qui ont décidé de ne plus respecter le droit international et de plus vouloir la paix".
- Les propositions de lois relatives aux soins palliatifs et au droit à l’aide à mourir adoptées
L’Assemblée nationale en France a adopté ce mardi, les propositions de lois relatives aux soins palliatifs et au droit à l’aide à mourir.
Au terme de plus de 90 heures de débat, les députés sont prononcés en faveur des deux textes alors que celui sur le droit à l’aide à mourir a provoqué des échanges parfois houleux.
La proposition de loi concernant l’accompagnement et les soins palliatifs a été adoptée à l’unanimité avec 560 voix sur 560 votes exprimés. Le texte sur le droit à l’aide à mourir a quant à lui recueilli 305 voix favorable et 199 voix contre.
Avant de procéder au vote, l’ensemble des groupes parlementaires ont pris la parole à la tribune du Palais Bourbon, pour défendre leurs diverses positions.
*Guinée Bissau-Sénégal
Première visite d’Etat d’un président sénégalais en Guinée Bissau
La Guinée Bissau reçoit officiellement pour la première fois un chef d'État sénégalais avec la visite d’Etat du président Bassirou Diomaye Faye entamée lundi.
Selon la présidence de la république du Sénégal, l’objectif de cette visite « sur invitation du président Umaro Sissoco Embalo » est de renforcer « les relations de coopération et de bon voisinage » entre les deux pays partageant une frontière commune sur plus de 341 km.
« C’est la première visite d’Etat d’un président du Sénégal en Guinée Bissau », a souligné le président Embalo dans des propos relayés par le communiqué du conseil des ministres de jeudi, annonçant la visite « historique » du président Faye en terre Bissau guinéenne.
Accueilli par son homologue à l’aéroport aéroport international Osvaldo Vieira, le président sénégalais a eu droit à un accueil solennel avec les honneurs militaires et prestations culturelles ainsi qu’un accueil populaire le long du trajet vers la présidence de la république.
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