AA / Tunis / Salim Boussaïd

• Gaza

Israël approuve un plan pour intensifier l’offensive à Gaza et occuper des territoires

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé à l’unanimité, tôt lundi, un plan visant à intensifier l’offensive militaire en cours sur la bande de Gaza et à occuper des territoires dans l’enclave.

Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu a indiqué que le cabinet avait validé "le plan opérationnel" soumis par le chef d’état-major Eyal Zamir pour "vaincre le Hamas" et obtenir la libération des captifs israéliens retenus à Gaza.

Selon le communiqué, le plan exige de l’armée "la conquête de Gaza et le maintien du territoire sous son contrôle".

La chaîne israélienne Channel 12 a précisé que le plan prévoit également le transfert forcé de Palestiniens du nord vers le sud de Gaza.

Cependant, aucune réaction palestinienne immédiate n’a été formulée concernant ce plan israélien.

Israël tue un enfant palestinien toutes les 40 minutes (Ministère de la Santé de Gaza)

Le ministère de la Santé dans la Bande de Gaza a déclaré, lundi, que 16 278 enfants palestiniens ont été tués par l'armée israélienne dans le cadre de la guerre génocidaire déclenchée depuis le 7 octobre 2023, à raison d'un enfant tué toutes les 40 minutes.

C'est ce qui ressort d'une conférence de presse organisée par le ministère au complexe médical Nasser à Khan Younes, dans le sud de la Bande de Gaza, pour lancer la campagne mondiale de solidarité avec les enfants de l’enclave palestinienne assiégée.

Le ministère a expliqué que "parmi ces martyrs figurent 908 nourrissons de moins d'un an et 311 enfants nés et tués pendant le génocide".

Il a mis en garde contre l'escalade de la catastrophe sanitaire et humanitaire qui frappe la Bande de Gaza plus de 18 mois après le début de la guerre génocidaire israélienne, qui a entraîné une destruction généralisée et des conditions tragiques, en particulier chez les enfants, les femmes et les personnes âgées.

Trump : Les États-Unis vont « aider » les habitants de Gaza à obtenir de la nourriture

Le président Donald Trump a déclaré, lundi, que les États-Unis aideraient les habitants de la Bande de Gaza à « obtenir de la nourriture », alors que le refus d'Israël d'autoriser l'entrée de l'aide dans l'enclave côtière se poursuit depuis plus de deux mois.

« Nous allons les aider à obtenir de la nourriture. Beaucoup de gens rendent la situation très, très mauvaise », a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche, ajoutant que « le Hamas rend les choses impossibles parce qu'il prend tout ce qui est apporté, mais nous allons aider les habitants de Gaza parce qu'ils sont très mal traités par le Hamas ».

L'interdiction par Israël de l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza se poursuit depuis 64 jours, alors que la famine frappe à nouveau le territoire.

Le cabinet de sécurité israélien a approuvé, dimanche, un plan d'acheminement de l'aide aux Palestiniens de la Bande de Gaza par l'intermédiaire de sociétés de sécurité privées américaines, qui remettront en mains propres des colis d'aide à des particuliers, ont rapporté des médias israéliens et américains, lundi.

• Türkiye - Etats-Unis

Recep Tayyip Erdogan: L'entretien téléphonique avec Trump a été « très productif, exhaustif et sincère »

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré, lundi, que son entretien téléphonique avec le président américain Donald Trump a été « très productif, exhaustif et sincère ».

« Aujourd'hui, mon entretien téléphonique avec le président des États-Unis, mon cher ami M. Donald Trump, a été très productif, exhaustif et sincère », a déclaré Erdogan dans une publication sur le réseau social X, à l'issue de l'entretien.

« J'espère rencontrer mon ami Trump dans un avenir proche », a déclaré Erdogan, exprimant l'espoir que leur rencontre « apporte de bonnes perspectives pour nos pays ».

Pour sa part, le président américain Donald Trump a qualifié de "bon et productif" son entretien téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, affirmant attendre avec impatience de travailler avec lui pour mettre fin à la guerre "ridicule mais meurtrière" entre la Russie et l’Ukraine.

"J’ai eu un échange téléphonique bon et productif avec le président Erdogan au sujet de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, de la Syrie, de Gaza, et de nombreux autres sujets", a-t-il déclaré.

• Yémen

Israël lance des frappes aériennes sur le port d'Al Hudaydah

Israël a mené des frappes aériennes au Yémen, au lendemain de la menace de représailles lancée pas le Premier ministre Benyamin Netanyahu à la suite d'un tir de missile par les Houthis qui a atteint les abords de l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, a déclaré un responsable israélien, lundi soir.

La télévision israélienne "Channel 12" a cité un responsable israélien sous couvert d'anonymat qui a déclaré : « Israël mène actuellement une attaque au Yémen ». La chaîne a cité des informations selon lesquelles une trentaine d'avions de guerre israéliens ont participé au bombardement de la ville portuaire d'Al-Hudaydah, dans l'ouest du pays.

Le média a indiqué que l'armée de l'air israélienne avait lancé 48 frappes sur des cibles au Yémen, y compris ce qu'un responsable israélien a décrit comme un « raid d'envergure » sur le port de la ville d'Al-Hudaydah.

La chaîne précise que des dizaines d'avions israéliens ont bombardé plusieurs cibles dans la zone portuaire d'Al Hudaydah et dans le district de Bajil, dans le gouvernorat d'Al Hudaydah.

• France

Macron veut rattraper le retard scientifique européen par rapport au modèle américain

Le président français Emmanuel Macron a reconnu, lundi, le retard européen en matière de recherche scientifique par rapport au modèle américain, au cours des 30 dernières années et lancé un appel aux scientifiques du monde entier pour "trouver des réponses aux défis du siècle".

Macron s'exprimait à la clôture de l'initiative "Choose Europe for Science", en présence de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, lundi à la Sorbonne.

"Le modèle américain était plus efficace que le modèle américain au cours des 30 dernières années", a reconnu le président français, exprimant la volonté de la France et de l'Europe de se rattraper.

Le président français a expliqué que la science constituait le fondement de la démocratie et de la compétitivité économique et rappelé "la programmation scientifique", lancée depuis quelques années en France, afin de soutenir davantage la recherche et les porteurs de projets dans plusieurs domaines.

Bruno Retailleau souhaite interdire le port du voile à l’université

Le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a annoncé vouloir interdire le port du voile dans les universités françaises et plus largement dans le sport.

C'est ce qui ressort d'une interview qu'il a accordée récemment à RMC-BFMTV.

Appelé à s’expliquer sur sa sortie polémique "à bas le voile" en marge d’un rassemblement le 26 mars dernier au Dôme de Paris, Retailleau ne "renie certainement pas" le fond de ses propos. Plus encore, il a déclaré vouloir "sanctuariser l’école […] et les compétitions".

A la question de savoir s'il faudrait interdire le port du voile dans les universités, Retailleau a répondu : "oui, moi je le souhaite parce que je vois bien qu'il y a un islamisme qui ne correspond pas du tout à la foi musulmane classique".

Et d'ajouter : "Il y a un islamisme qui essaie d’implanter son étendard, ses propres valeurs qui sont pour moi par exemple les valeurs de l'infériorisation du statut de la femme par rapport à l'homme".

" Il faut s’en méfier", a poursuivi Retailleau, estimant que "l'islamisme politique, en réalité, défigure la foi de ces fidèles musulmans et qu'on a intérêt à séparer les choses".

Prière mortuaire pour Aboubakar Cissé à la Grande Mosquée de Paris

Des centaines de personnes se sont rassemblées ce lundi à la Grande Mosquée de Paris pour assister à la prière mortuaire (salat al-janaza) pour Aboubakar Cissé, jeune Malien mortellement poignardé, le 25 avril dernier, dans une mosquée du Gard (sud de la France).

La dépouille d’Aboubakar a été amenée à la Grande Mosquée de Paris, pour un dernier hommage en France, avant le rapatriement du corps au Mali. Sa famille, ses amis, des membres de la communauté malienne ont observé un moment de recueillement, pour saluer la mémoire de ce jeune Malien atrocement assassiné de plusieurs dizaines de coups de couteau au sein de la mosquée de La Grand-Combe.

"Nous, musulmans de France, attendons davantage que de simples déclarations. Ce crime n’est pas un fait divers, c’est un acte de haine, d’extrême violence, ponctué d’invectives anti-islam (…) C’est un attentat islamophobe, un crime terroriste", a dénoncé le recteur de la Grande mosquée, Chems-Eddine Hafiz, lors d’une prise de parole.

• Algérie

Signature de plusieurs accords et mémorandums d’entente entre l'Algérie et Oman

L’Algérie et le sultanat d'Oman ont procédé, lundi à Alger, à la signature de plusieurs accords de coopération et mémorandums d’entente. La cérémonie de signature a été organisée au siège de la présidence algérienne à l'occasion de la visite d’État de deux jours, effectuée en Algérie, par le Sultan Haitham ben Tariq.

Le premier document, a indiqué un communiqué de la présidence algérienne, est un mémorandum d’entente signé entre l’Office national algérien de la recherche géologique et minière (ORGM), et la Minerals Development Oman (MDO), société relevant de l’Autorité d’investissement d’Oman.

Le deuxième est une feuille de conditions relative à un accord préliminaire entre le groupe pétrolier algérien Sonatrach et la société omanaise Abraj Energy Services.

Un mémorandum d’entente a été aussi paraphé par le ministère algérien de l’Industrie pharmaceutique et le ministère de la Santé du Sultanat d’Oman dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.

Les deux pays se sont également mis d'accord sur un programme exécutif de coopération scientifique et technique dans le domaine de la pêche. Celui-ci a été signé entre le Centre national algérien de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) et le Centre des sciences aquatiques et de la pêche du Sultanat d'Oman.

• Soudan

Environ 10 000 réfugiés sud-soudanais ont rejoint la RDC depuis avril dernier

Environ 10 000 réfugiés sud-soudanais ont rejoint la République démocratique du Congo (RDC) depuis le mois d’avril, selon la Commission nationale des réfugiés (CNR / Sous tutelle du ministère congolais de l'Intérieur).

Ces milliers de ressortissants sud-soudanais, fuyant les combats dans leur pays, ont franchi la frontière congolaise et se sont installés dans le territoire frontalier d’Aru (Ituri), a indiqué le responsable de la CNR à Aru, Karim Adidi, cité par la radio onusienne Okapi.

Ces réfugiés en provenance d’une dizaine de localités du Soudan du Sud, vivent dans des familles d'accueil, en attendant leur identification pour une éventuelle prise en charge, a précisé la même source.