Monde

Faits marquants de l'actualité internationale

Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures.

Ekip  | 21.02.2024 - Mıse À Jour : 22.02.2024
Faits marquants de l'actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Fatma Ben Amor

*Moyen-Orient

- Washington s'oppose à un projet du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Les États-Unis ont utilisé, mardi, leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU contre un projet de résolution soumis par l'Algérie appelant à un cessez-le-feu « immédiat » à Gaza pour des raisons humanitaires.

Le projet de résolution a reçu le soutien de 13 membres sur 15, tandis que les États-Unis s'y sont opposés en utilisant leur veto et le Royaume-Uni s'est abstenu lors du vote, selon ce que rapporte le site Internet « United Nations News ».

Le projet de résolution rejette le déplacement forcé de la population civile palestinienne et appelle toutes les parties à la guerre dans la Bande de Gaza à respecter leurs obligations en vertu du droit international.

Le projet de résolution appelle également à « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».


- Devant la CIJ, Pretoria accuse Israël d’"apartheid" contre les Palestiniens pire qu'en Afrique du Sud

Pretoria a accusé, mardi, Israël d’’’apartheid" contre les Palestiniens pire qu'en Afrique du Sud (de 1948 à 1991).

Devant la Cour internationale de justice (CIJ), l’ambassadeur d'Afrique du Sud aux Pays-Bas, Vusimuzi Madonsela a déclaré qu’ "en tant que Sud-Africains, nous voyons, entendons et ressentons les politiques et pratiques discriminatoires inhumaines du régime israélien comme une forme pire que l'apartheid institutionnalisé contre les Noirs dans mon pays’’.

Et le diplomate sud-africain d’ajouter : ’’30 000 Palestiniens ont été tués au cours des quatre derniers mois et ce n’est pas qu’une simple statistique, mais plutôt le sang et la chair du peuple palestinien’’.

La Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU, débat depuis lundi de la légalité de l’occupation israélienne des territoires palestiniens depuis 1967 et de ses conséquences juridiques.


- Le Brésil appelle la justice internationale à considérer l’occupation de la Palestine par Israël comme « illégale »

Le Brésil a demandé mardi à la Cour internationale de Justice de confirmer que l'occupation de la Palestine par Israël est "illégale et viole ses engagements internationaux".

C'est ce qu'a déclaré la diplomate brésilienne Maria Clara Paula de Tosco, lors d'une audience tenue mardi par la Cour internationale de Justice, dans la ville néerlandaise de La Haye, sur les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.

De Tosco a souligné que depuis 1967, Israël continue de violer le droit international ainsi que de nombreuses résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil de sécurité.


- Netanyahu : Nous ne cèderons à aucune pression pour arrêter la guerre

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mardi que Tel Aviv ne cèdera à aucune pression intérieure ou extérieure pour arrêter la guerre contre Gaza avant d'avoir atteint ses objectifs.

C’est ce qui ressort d’un discours télévisé diffusé par Netanyahu sur son compte sur la plateforme « X » lors de sa visite à la base militaire « Zikim », dans le nord de la Bande de Gaza.

Netanyahu a déclaré : « Il y a une forte pression sur Israël, de l’intérieur et de l’extérieur, pour arrêter la guerre avant que nous ayons atteint tous nos objectifs, y compris un accord à tout prix pour libérer les personnes kidnappées ».

Il a ajouté : "Mais nous ne sommes prêts à payer aucun prix, et certainement pas le prix imaginaire exigé par le Hamas, qui signifie la défaite de l'Etat d'Israël".


*France - Israël

JO de Paris : Des députés Nupes écrivent au CIO pour demander des sanctions contre Israël

Des élus français de la NUPES (Nouvelle Union populaire écologique et sociale), issus de La France insoumise (LFI) et d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), ont adressé mardi un courrier au président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, appelant à des sanctions contre Israël lors des Jeux olympiques de Paris de 2024.

"Nous vous demandons d'appliquer à Israël, lors des prochains Jeux Olympiques, les mêmes sanctions qu'à la Russie et à la Biélorussie, tout en laissant ouverte la possibilité d’une levée de ces sanctions en cas de cessez-le-feu durable", écrivent les 26 députés dans leur courrier relayé par la presse locale, souhaitant ainsi que les athlètes israéliens concourent sous bannière neutre, comme les Russes et les Biélorusses.

"En Ukraine, un bilan de l'ONU publié en novembre dernier faisait état de plus de 10.000 civils tués, parmi lesquels 560 enfants, en un peu moins de deux ans de conflit. En comparaison, à Gaza, après quatre mois 'seulement' de bombardements et d'intervention terrestre, le nombre de morts et disparus palestiniens avoisine les 40.000, essentiellement des civils parmi lesquels une majorité d'enfants et de femmes, tandis que 70.000 blessés sont dénombrés, parmi lesquels de nombreux enfants amputés", relèvent-ils encore, dénonçant "des crimes de guerre d’une ampleur inédite".


*France - Russie

La France tient les autorités russes pour "pleinement responsables" de la mort d’Alexeï Navalny

La France tient les autorités russes pour "pleinement responsables" de la mort de l’opposant Alexeï Navalny, indique un communiqué du Quai d'Orsay rendu public mardi.

Relevant que les conditions de détention de Navalny "s’étaient fortement dégradées depuis son transfert en colonie pénitentiaire", Paris demande une "enquête indépendante et approfondie" "pour faire toute la lumière sur cet évènement tragique".

Le Quai d'Orsay annonce également qu'en date du 19 février, l’ambassadeur de Russie en France a été convoqué au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, "à la suite du décès de l’opposant politique russe".

Exprimant "sa vive préoccupation" sur l’état de santé "critique" de l’opposant Vladimir Kara-Mourza, la France appelle, par ailleurs, à "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques en Russie".


*Türkiye-Albanie

Erdogan et Rama président la première réunion du Conseil de coopération de haut niveau

Le président Recep Tayyip Erdogan a accueilli mardi le Premier ministre albanais Edi Rama lors d'une cérémonie officielle.

Les ministres turcs des Affaires étrangères, Hakan Fidan, de la Culture et du Tourisme, Mehmet Nuri Ersoy, de l'Éducation nationale, Yusuf Tekin, de la Défense, Yasar Guler, de l'Agriculture et des Forêts, Ibrahim Yumaklı, de la Santé Fahrettin Koca, de l'Industrie et de la Technologie, Mehmet Fatih Kacır, le directeur de la communication présidentielle, Fahrettin Altun, le chef des services de renseignement, Ibrahim Kalın, ont également participé aux différentes rencontres.

Après la réunion bilatérale, Erdogan et Rama ont présidé la première réunion du Conseil de coopération de haut niveau Türkiye-Albanie.


*Haïti

Assassinat du président Jovenel Moïse : La justice inculpe une cinquantaine de personnes

La justice haïtienne a inculpé une cinquantaine de prévenus, dont l'ex-Première Dame, Martine Moïse, et l'ancien Premier ministre par intérim Claude Joseph, dans le cadre de l'affaire de l'assassinat de l'ancien président Jovenel Moïse, en juillet 2021.

L'information a été révélée par le média local "AyiboPost.com" (média alternatif d'investigation) qui a obtenu l’ordonnance du juge d’instruction en exclusivité et en a révélé le contenu, lundi.

"La décision, résultant d’une dizaine d’auditions, transfère une cinquantaine de personnes devant l’instance criminelle sans assistance de jury", a rapporté le journal en ligne.

Pour rappel, Jovenel Moïse, alors président de Haïti depuis février 2017, a été exécuté par balles par un commando, dans sa résidence dans la nuit du 7 juillet 2021, sur fond d'instabilité politique et sociale dans ce pays caribéen de plus de 11 millions d'habitants.


*RDC

Démission du Premier ministre Sama Lukonde

Le Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, a présenté sa démission au Président Félix Tshisekedi, mardi soir, 8 jours après la validation de son mandat en qualité de député national élu lors des scrutins de décembre 2023.

C'est au cours de l’audience que lui a accordée le président Tshisekedi que Lukonde, 46 ans, a présenté sa démission, entraînant ipso facto celle de toute l’équipe gouvernementale dont 39 membres étaient élus à la députation nationale ou provinciale.

Nommé Premier ministre le 15 février 2021, Jean-Michel Sama Lukonde a succédé à Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’issue de la création de l’Union sacrée, plateforme mise en place après le divorce entre Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila qui disposait de la majorité au Parlement.


*Sénégal

Des candidats à l’élection présidentielle réclament un scrutin dans les six semaines

Quinze des vingt prétendants à la présidence du Sénégal ont appelé à ce que le scrutin soit tenu au plus tard avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président sortant Macky Sall arrive à terme.

Les 15 candidats insistent également sur le fait que la liste des candidats approuvés ne doit pas être modifiée, selon un document signé par certains des principaux candidats, dont Bassirou Diomaye Faye, détenu pour incitation à la violence, et l'ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, précise Africanews.

Le chef de l’Etat souhaitait reporter le scrutin présidentiel de plusieurs mois afin de résoudre les différends relatifs à l'éligibilité des autres candidats, cependant le Conseil constitutionnel a annulé la décision présidentielle estimant que ce report était inconstitutionnel, rappelle le même média.

Le président Macky Sall a déclaré qu’il veillera à respecter la décision du Conseil et promis la tenue du scrutin dès que possible.




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