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Faits marquants de l’actualité internationale

- Anadolu vous propose une sélection succincte des principaux événements survenus au cours des dernières 24 heures

Majdi Ismail  | 13.06.2025 - Mıse À Jour : 14.06.2025
Faits marquants de l’actualité internationale

Tunisia

AA / Tunis / Majdi Ismail

**Iran

- Israël frappe des sites militaires et nucléaires iraniens, le chef des Gardiens de la révolution tué

Israël a annoncé vendredi avoir mené une première série de ‘’frappes préventives’’ contre des cibles militaires et nucléaires de l'Iran, affirmant que son opération durerait ‘’autant de jours que nécessaire’’.

Cette attaque intervient au moment où les négociations débutées mi-avril entre Washington et Téhéran sur le nucléaire iranien sont dans l’impasse.

‘’A la suite d'une frappe préventive de l'Etat d'Israël contre l'Iran, une attaque de missiles et de drones contre l'État d'Israël et sa population civile est attendue dans un avenir immédiat’’, a indiqué dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, déclarant l'état d'urgence sur tout le territoire.

L'armée israélienne a indiqué que la « première phase » de l'opération militaire contre l'Iran était terminée. Mais celle-ci durera « autant de jours que nécessaire », a mis en garde le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

Il a précisé que le site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) avait été visé.

Le chef des Gardiens de la révolution, le général Hossein Salami, a été tué dans ses frappes israéliennes ainsi que le chef d’état-major iranien, Mohammad Bagheri. Un autre haut commandant des Gardiens de la révolution, le général Gholam Ali Rashid, a également péri dans cette attaque israélienne.

Deux scientifiques du programme nucléaire iranien, Mohammad Mehdi Tehranchi et Fereydoun Abbasi, ont péri dans ces attaques, d’après l’agence de presse Tasnim. Ce bilan est toujours préliminaire.

Les cours du pétrole s'envolent de plus de 6% vendredi après ces frappes.


- L’AIEA accuse l’Iran de violer ses engagements nucléaires

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), organe de surveillance nucléaire des Nations unies, a conclu jeudi que l’Iran ne respecte pas ses engagements en matière de non-prolifération, incitant son Conseil des gouverneurs à adopter une résolution le déclarant non conforme à ses obligations internationales.

Cette résolution, adoptée par les 35 membres du Conseil de l’AIEA, intervient dans un contexte de vives inquiétudes internationales concernant les activités nucléaires de Téhéran.

Selon des sources diplomatiques, 19 pays ont voté en faveur du texte, tandis que la Russie, la Chine et le Burkina Faso s’y sont opposés. Onze pays se sont abstenus.


- Iran : La France condamne la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement d’uranium

La France a condamné, jeudi, l'annonce faite par l'Iran de son intention de construire un nouveau site d’enrichissement d'uranium, avertissant qu'une telle mesure risquait d'aggraver encore les tensions autour du programme nucléaire de Téhéran.

Lors du point presse hebdomadaire du ministère des Affaires étrangères, le porte-parole Christophe Lemoine a déclaré que Paris avait pris note avec préoccupation de cette annonce et appelé les autorités iraniennes à renoncer à ce projet.

« Nous prenons note avec une vive inquiétude des différentes déclarations concernant une augmentation significative des capacités d'enrichissement, et notamment la mise en place de nouvelles infrastructures », a déclaré Lemoine, ajoutant : « C'est un signe de la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran. »

Il a exhorté Téhéran à « revenir dans le cadre des négociations » et à s'abstenir de toute nouvelle mesure susceptible d'aggraver les tensions autour de ses activités nucléaires.

Lemoine a réitéré l'engagement de la France en faveur de la diplomatie et a déclaré que toute action portant atteinte à la sécurité régionale et mondiale se heurterait à une opposition ferme.


- Chef d’état-major des armées des États-Unis : ‘’Le rapport de l'AIEA sur l'Iran est troublant’’

‘’Le récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) déclarant que l'Iran ne respecte pas ses obligations en matière de non-prolifération nucléaire est troublant’’, a déclaré jeudi le général Dan Caine, Chef d'état-major des armées des États-Unis.

Il s'exprimait lors d'une audition à la Chambre des représentants, lorsqu'il a été interrogé sur ce rapport.

Lors de l'audition de la commission des forces armées de la Chambre des représentants, le député Joe Wilson a posé une question sur ce rapport.

‘’Que faisons-nous pour décourager l'agression de l'Iran ?’’, a-t-il demandé. Dan Caine a déclaré que la communauté internationale ‘’réfléchissait à la réponse à apporter à ce sujet’’.

‘’Les États-Unis suivent attentivement le rapport’’, a-t-il ajouté. Mercredi, les États-Unis ont ordonné le départ volontaire des employés et des familles de militaires ne répondant pas à une nécessité opérationnelle sur certains sites du Moyen-Orient.


**Gaza

- Israël invite le président Macron à établir un État palestinien sur le territoire de la France

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa'ar, a critiqué l’aspiration du président français Emmanuel Macron à l’établissement d’un État palestinien, l’invitant à le faire sur le territoire de la France.

‘’Si Macron tient tant à un État palestinien, libre à lui d’en établir un sur le vaste territoire de la France’’, a indiqué le chef de la diplomatie israélienne dans un message sur X, ce jeudi.

Gideon Sa'ar a également fustigé le président palestinien Mahmoud Abbas, qui, selon la présidence française, avait envoyé une lettre à Emmanuel Macron quelques jours plus tôt dans laquelle il condamne l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Selon la lettre, Abbas a entre autres exigé la libération des otages, et la démilitarisation du Hamas.

‘’Le président Macron exprime son enthousiasme face à la lettre soigneusement orchestrée qu’il a reçue de Mahmoud Abbas. Qu’est-ce qui a donc tant impressionné le président Macron dans cette lettre remplie de slogans vides, de promesses creuses déjà répétées d’innombrables fois, et de mensonges sans aucun lien avec la réalité ?’’, s’est interrogé le chef de la diplomatie israélienne.


- Onu : adoption d'une résolution appelant les États à veiller à ce qu'Israël respecte le droit international

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté, jeudi, un projet de résolution appelant les États membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce qu'Israël respecte le droit international.

La résolution, qui évoque également la situation humanitaire désastreuse en Palestine, souligne la nécessité de la reddition de comptes pour s'assurer qu'Israël respecte ses obligations en matière de droit international.

Introduite par l'Espagne et plus de 30 autres États, la résolution a été soutenue par 149 pays, 12 ayant voté contre et 19 s'étant abstenus.

« Il est urgent que la communauté internationale lance un message fort, un message concernant la situation à Gaza, et nous encourageons vivement tous les États membres à voter en faveur de ce projet de résolution », a déclaré avant le vote le représentant de l'Espagne auprès des Nations unies, Hector Gomez Hernandez.

« Le texte exige également un arrêt immédiat de la colonisation, de la construction, de l'expansion, de la confiscation de terres, de la démolition de maisons, des expulsions forcées et de la violence des colons en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est », a-t-il déclaré.


- Le Convoi Maghrébin de la Résilience aux portes de Misrata, appelle l'Égypte à autoriser son passage vers Rafah

Le Convoi Maghrébin de la Résilience est arrivé, jeudi 12 juin, aux portes de la ville libyenne de Misrata.

Le convoi parti de Tunis lundi pour briser le siège de Gaza, a exhorté les autorités égyptiennes à autoriser son passage vers la ville de Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, enclave palestinienne ravagée par une guerre génocidaire menée par Israël depuis 20 mois.

‘’Nous sommes désormais aux portes de Misrata et nous nous dirigerons vers les villes de Syrte, Bani Walid, avant de rallier Benghazi’’, dans l'est de la Libye, a déclaré Nabil al-Chanoufi, un porte-parole du Convoi Maghrébin de la Résilience, lors d'un entretien téléphonique avec l'Agence Anadolu.

Le convoi doit par la suite se diriger vers la ville égyptienne d’al-Arich, avec l'espoir de parvenir à Rafah.

‘’Nous avons contacté l'ambassade d'Égypte en Tunisie à plusieurs reprises et avons remis la liste des participants (au convoi) lors de notre rencontre avec son Excellence l'ambassadeur d'Égypte en Tunisie (Bassem Hassan)’’, a déclaré Nabil al-Chanoufi.

‘’Nous sommes prêts à répondre à toute demande de la partie égyptienne visant à faciliter notre passage vers Rafah,’’ a-t-il soutenu.

‘’Nous demandons à l'État égyptien de faire preuve de compréhension quant aux objectifs du convoi et de nous accorder les autorisations nécessaires. Les autorités tunisiennes ont facilité l'entrée de la délégation algérienne sur le territoire tunisien, et les autorités libyennes ont fait de même pour nous. Nous sommes certains que les autorités égyptiennes assureront la sécurité du convoi, tout comme les autorités libyennes l'ont fait’’, a-t-il fait observer.


- Des activistes venus en Égypte pour la "Marche mondiale pour Gaza" placés en garde à vue

Plusieurs activistes venus en Égypte pour participer à la "Marche mondiale pour Gaza", prévue au poste frontière de Rafah en signe de solidarité avec le peuple palestinien de Gaza, ont été placés en garde à vue.

Dans une déclaration écrite publiée jeudi, le Comité international de coordination de la "Marche mondiale pour Gaza" a demandé la libération des participants à la marche qui ont été arrêtés après leur arrivée en Égypte, et l'autorisation d'entrer pour ceux qui participeront à la marche.

Des activistes de nombreux pays, dont l'Algérie, la Tunisie, l'Allemagne, le Maroc, l'Australie, la France et la Türkiye, seraient détenus au Caire, selon le comité en question, qui précise que les personnes en question "sont venus en Égypte pour participer à une marche pacifique visant à attirer l'attention sur la crise humanitaire à Gaza".

"Il est important que l'Égypte soutienne ce mouvement pacifique mondial et autorise l'entrée des participants, conformément à ses déclarations antérieures sur la crise humanitaire à Gaza et la situation insoutenable au point de passage de Rafah", peut-on encore lire dans le communiqué.


**France

- Paris : Rassemblement de soutien à Rima Hassan à République après son expulsion d’Israël

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées jeudi soir, peu après 21 heures, sur la place de la République à Paris, en soutien à la députée européenne Rima Hassan, de retour en France après avoir été expulsée d’Israël.

L'eurodéputée française avait été arrêtée par les autorités israéliennes alors qu’elle participait à une mission humanitaire visant à briser le blocus de Gaza par la mer.

L'eurodéputée LFI, faisait partie des six Français embarqués à bord du voilier Madleen, attaqué dans les eaux internationales par la marine israélienne. Parmi les passagers figurait également la militante écologiste Greta Thunberg. Tous ont été arrêtés, certains placés en isolement, et transférés en centre de rétention à Tel Aviv.

Par voie d’un message sur les réseaux sociaux, Rima Hassan avait annoncé son retour en France dans l’après-midi du 12 juin, après avoir refusé de signer les documents de renonciation à l’entrée sur le territoire israélien, malgré des pressions et des menaces verbales. Après plusieurs jours de rétention, elle a été expulsée sans avoir été formellement inculpée.

Rima Hassan, très émue, a été longuement applaudie. « Notre action visait à, d'abord, bien entendu livrer de l'aide humanitaire à Gaza. Du moins ce qu'on pouvait faire au maximum avec ce bateau. Mais aussi, surtout, à dénoncer le blocus et à le briser », a-t-elle déclaré devant une foule brandissant drapeaux palestiniens et pancartes “Liberté pour Gaza”.

Et de poursuivre : « Il y a un mot à dire à Israël : le prochain bateau est bientôt prêt à partir et il s'appellera 'Handhala' » ('Handhala' est le nom du personnage emblématique du caricaturiste palestinien Naji al-Ali et figure allégorique nationale de la Palestine - NDLR).


- La France reste prudente sur les sanctions contre les ministres israéliens

Le porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a défendu jeudi la cohérence de la position française sur le conflit israélo-palestinien, sans s’engager clairement sur l’épineuse question des sanctions individuelles contre les ministres israéliens d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir.

Interrogé à plusieurs reprises sur l’absence de mesures françaises similaires à celles prises récemment par Londres et Ottawa, Christophe Lemoine a insisté sur les condamnations verbales déjà exprimées par Paris. « Nous avons toujours condamné les propos excessifs de M. Smotrich », a-t-il rappelé, évoquant également la « provocation inacceptable » que représenta la visite de Ben Gvir sur l'esplanade des Mosquées.

En réponse à la question d'un journaliste, le porte-parole a souligné que la France avait déjà « pris des sanctions contre des colons violents en Cisjordanie », dans le cadre de la politique de colonisation qu’elle considère comme illégale. Il a toutefois renvoyé la question des sanctions individuelles à une concertation européenne. « C’est une discussion que nous devons avoir à 27 », a-t-il répété, précisant que le sujet serait abordé lors du prochain Conseil des affaires étrangères.

Sur la conférence pour la solution à deux États, coorganisée la semaine prochaine à New York par la France et l’Arabie Saoudite sous l’égide de l’ONU, Christophe Lemoine a défendu la légitimité du format onusien face aux critiques et menaces de Washington, qui a laissé entendre que les États participants pourraient être perçus comme hostiles à Israël.

Le porte-parole n’a toutefois pas répondu clairement aux interrogations sur l’éventuelle pression diplomatique exercée par les États-Unis sur ses alliés.


- Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, annonce la dissolution de ‘’La Jeune Garde’’ et de ‘’Lyon Populaire’’

Les décrets de dissolution de "la Jeune Garde" et de "Lyon Populaire", ont été signés ce jeudi matin en conseil des ministres, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau dans une publication sur le réseau social X.

En revanche, le "Collectif Urgence Palestine", dont la procédure contradictoire enclenchant le processus de dissolution avait été engagée fin avril, n’a pas été dissous ce jeudi.

Dans le détail, le collectif antiraciste de la Jeune Garde, le groupuscule d’ultra-droite Lyon Populaire et le collectif Urgence Palestine étaient accusés par Retailleau "de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

Interrogée en conférence de presse ce jeudi matin au terme du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas a indiqué que ces dissolutions sont "le signe de la volonté d’interdire tous les groupements et rassemblements qui mènent à la violence".

Elle accuse les deux groupes dissous d’avoir "les mêmes méthodes d’entraînement au combat" et qui "prônent la violence dans le combat politique ».


- Armes vers Israël : Le Gouvernement français déclassifie un document pour répondre aux accusations

Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu a opposé une fin de non-recevoir aux accusations de livraisons d’armes offensives françaises à Tel Aviv, en déclassifiant un document confidentiel présenté ce mercredi 11 juin devant la commission Défense de l’Assemblée nationale.

Ce document, transmis aux présidents des commissions Défense de l’Assemblée et du Sénat, recense les exportations d’armement français vers Israël pour l’année 2024, pour un montant total de 16 millions d’euros. Il mentionne notamment des “maillons et accessoires pour munitions”, des “éjecteurs de munitions” ou encore des “potentiomètres pour missiles défensifs”. Selon le ministère, ces composants sont destinés soit au système de défense israélien “Dôme de fer”, soit à des fins de “réexportation” par Israël.

Cette sortie du ministre intervient dans un contexte de forte pression. La veille, le réseau Progressive International publiait un rapport accusant la France de livrer “de manière régulière et continue” des composants d’armement à Israël depuis octobre 2023, en pleine guerre à Gaza. Le document évoquait notamment des pièces pouvant servir à la fabrication de “bombes, grenades, torpilles, mines et missiles”, mais aussi de “lance-roquettes” ou de “fusils militaires”. Il s’appuyait en partie sur des données de l’administration fiscale israélienne.


**Afrique

- Mali: Le gouvernement adopte un projet de loi autorisant un mandat présidentiel de cinq ans renouvelable à Assimi Goïta

Le gouvernement du Mali a adopté, mercredi, un projet de loi portant révision de la charte de la Transition autorisant un mandat de 5 ans renouvelable au président de la Transition, le général d’armée, Assimi Goïta, à partir de 2025, « à l’instar de ses pairs de la Confédération AES ».

C’est ce qui ressort du rapport du ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Reformes politiques et du Soutien au Processus électoral, présenté et adopté au Conseil des ministres.

Selon le communiqué consulté par Anadolu, cette décision est justifiée par le fait que « les Assises nationales de la Refondation, tenues du 27 au 30 décembre 2021, ont formulé 517 recommandations devant conduire à une refondation totale de l’Etat et surtout à la construction d’une nouvelle vision politique, demandée par le Peuple malien, à savoir : mener des réformes politiques et institutionnelles prioritaires, avant d’organiser des élections ».

Ainsi, le Conseil des ministres souligne « qu’à l’instar des autres pays de l’AES, la question cruciale de la nécessité de poursuivre la Transition pour parvenir à la pacification totale de nos Etats se pose », expliquant que « le projet de loi, adopté, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des concertations des Forces vives de la Nation et des Maliens établis à l’extérieur pour répondre aux attentes légitimes du Peuple malien, notamment la révision de la Charte de la Transition en accordant au Chef de l'Etat, un mandat de 5 ans renouvelable à partir de 2025, à l’instar de ses pairs de la Confédération AES ».


- Kenya : manifestations dans la capitale après la mort d’un influenceur en garde à vue

Des centaines de manifestants ont défilé jeudi dans les rues de Nairobi, la capitale du Kenya, pour exiger la démission du sous-inspecteur général Eliud Lagat, après la mort d'Albert Ojwang, enseignant populaire, blogueur et influenceur sur X, alors qu’il était en garde à vue.

Brandissant des drapeaux kenyans et des pancartes, les manifestants ont bloqué les principales artères du centre-ville, paralysant la circulation et forçant de nombreux commerces à fermer.

Les protestataires, drapés de drapeaux nationaux, scandaient des slogans réclamant justice et brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Arrêtez de nous tuer ».

La tension est montée d’un cran lorsque des jeunes ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, poussant la police à répliquer par des tirs de gaz lacrymogènes lors d’affrontements qui ont duré plusieurs heures, au rythme des chants appelant à l’unité.

Au cœur de cette mobilisation, les appels à la justice pour Ojwang, enseignant devenu commentateur en ligne, arrêté le week-end dernier après avoir publié un message critique à l’encontre du sous-inspecteur général.

Il est décédé dans des circonstances troubles alors qu’il se trouvait en détention.


- Dakar et Brazzaville s’engagent à renforcer leur coopération

Le Sénégal et la République du Congo ont manifesté jeudi, à Dakar, leur engagement commun à insuffler à leur relation bilatérale une nouvelle dynamique.

Ousmane Sonko et Anatole Collinet Makosso, premiers ministres respectifs des deux pays, l’ont fait savoir lors du point de presse conjoint sanctionnant la séance de travail entre les deux délégations gouvernementales, dans le cadre de la visite de travail qu’effectue Makosso au Sénégal du 11 au 13 juin.

« Nos travaux ont été riches, nous avons survolé la coopération entre nos deux pays (…) Ce qui est important aujourd’hui c’est d’acter des mesures de relance de cette coopération à travers la réactivation de la commission paritaire mixte », a indiqué Sonko, notant que celle-ci ne s’est plus réunie depuis 2018.

Les deux pays sont liés par des accords dans le domaine de la coopération militaire, de l'enseignement supérieur, de la culture, du transport, a entre autres indiqué Sonko.

« Nous sommes confiants d’impulser une dynamique nouvelle pour cette relation et la hisser à un niveau qu’elle n’a jamais atteint », a noté le PM sénégalais, mentionnant ainsi l’énergie, l’agriculture ou encore l’exploitation forestière notamment le bois comme axes de coopération en examen dans cette nouvelle dynamique.


**Monde


- Au moins 265 morts dans le crash d'un avion d'Air India, les causes de l'accident encore inconnues

Un avion de la compagnie Air India reliant la ville d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, à Londres, s'est écrasé juste après son décollage jeudi 12 juin avec 242 passagers à son bord dont 230 voyageurs et 12 membres de l’équipage. Un seul d'entre eux, un Britannique de 40 ans, a survécu à la catastrophe.

Plusieurs victimes au sol sont également à déplorer, l'appareil s'étant écrasé dans une zone résidentielle peu après son décollage. Le dernier bilan fait état de 265 morts selon les autorités locales, alors que les causes de l'accident sont encore inconnues.


- Onu: Le nombre de déplacés atteint un record de 122  millions dans le monde en raison des conflits

Le nombre de personnes déplacées de force en raison de la guerre, de la violence et des persécutions a atteint un record mondial de 122,1 millions, a annoncé jeudi l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), qualifiant la situation de « dangereusement élevée ».

Selon le rapport annuel Global Trends, les déplacements ont augmenté par rapport aux 120 millions de l’an dernier, prolongeant une tendance haussière depuis une décennie, alimentée par les conflits au Soudan, en Birmanie, en Ukraine et ailleurs.

« Le nombre de personnes déplacées dans le monde est dangereusement élevé, alors même que les financements humanitaires s'effondrent », a averti le HCR. « La seule note positive est une hausse des retours, notamment vers la Syrie.»

Le Soudan est désormais confronté à la plus grande crise de déplacement au monde, avec 14,3 millions de déplacés, devant la Syrie (13,5 millions), l’Afghanistan (10,3 millions) et l’Ukraine (8,8 millions).

« Nous vivons une époque d’extrême instabilité…marquée par d’intenses souffrances humaines. Il faut redoubler d’efforts pour rechercher la paix et des solutions durables », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

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