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F-35 : Washington espère une « percée » avec Ankara dans les mois à venir, déclare l'ambassadeur américain

- « Comme le stipule la loi américaine, la Türkiye ne doit plus exploiter ni posséder le système S-400 pour revenir dans le programme F-35 », précise Barrack

Rabia İclal Turan  | 10.12.2025 - Mıse À Jour : 10.12.2025
F-35 : Washington espère une « percée » avec Ankara dans les mois à venir, déclare l'ambassadeur américain

Washington DC

AA / Washington / Rabia Iclal Turan

L'ambassadeur des États-Unis en Türkiye, Tom Barrack, a déclaré mardi que Washington était engagé dans des « discussions continues » avec Ankara concernant sa volonté de réintégrer le programme des avions de chasse F-35, exprimant l'espoir d'une « percée » dans les mois à venir.

Dans une publication sur la plateforme sociale X, basée aux États-Unis, Barrack a précisé que les pourparlers se concentrent sur le « désir de la Türkiye de rejoindre le programme F-35 et sa possession du système de défense aérienne russe S-400 ».

« Comme le stipule la loi américaine, la Türkiye ne doit plus exploiter ni posséder le système S-400 pour revenir dans le programme F-35 », a-t-il précisé.

Tom Barrack a affirmé que la « relation positive » entre le président Donald Trump et le président Recep Tayyip Erdogan a créé « une nouvelle atmosphère de coopération », conduisant aux « conversations les plus fructueuses que nous ayons eues sur ce sujet depuis près d'une décennie ».

« Notre espoir est que ces discussions aboutissent à une percée dans les mois à venir, qui réponde aux exigences de sécurité tant des États-Unis que de la Türkiye », a-t-il ajouté.

- Un contexte diplomatique complexe

Les États-Unis ont suspendu la Türkiye du programme d'avions de combat F-35 en 2019 après s'être opposés à son acquisition du système de défense aérienne russe S-400. Washington soutenait que ce système mettrait en danger les avions de chasse et qu'il était incompatible avec les systèmes de l'OTAN.

En conséquence, plusieurs entités de défense turques ont été sanctionnées en vertu de la loi CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act - Loi visant à contrer les adversaires de l'Amérique par le biais de sanctions).

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a également fait état de progrès, déclarant ce week-end qu'Ankara était proche d'une résolution de son différend avec Washington concernant les sanctions CAATSA liées à l'achat des S-400.

« Je crois que nous trouverons bientôt un moyen de lever cet obstacle », a-t-il déclaré en marge de la 23ᵉ édition du Doha Forum.

* Traduit de l'anglais par Mariem Njeh

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