Explosion de Beyrouth : la principale station de transformation électrique en panne
Le ministère de l’Energie a indiqué que l’explosion a détruit complètement le siège central de l’Office Electricité du Liban (EDL)

Beyrut
AA / Jaafar Kacem
L’explosion gigantesque qui a secoué, mardi, le port de Beyrouth, a détruit la principale station de transformation électronique de la capitale, indique un communiqué du ministère libanais de l’Energie, rendu public, mercredi.
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse libanaise (NNA, officiel) , le ministère a relevé que « la gigantesque explosion qui a secoué hier le port de Beyrouth a provoqué la destruction totale du siège principal de l’Office Electricité du Liban (EDL), où se trouve le centre de contrôle national, qui est actuellement hors d’usage».
Le ministère a ajouté qu’à « la suite de cela, et à la faveur des efforts accomplis par EDL, le réseau national a été contrôlé manuellement depuis la station de Bsalim, pour maintenir un niveau maximal d’alimentation afin d’accompagner les opérations de sauvetage ».
La puissance de la déflagration a généré la mise hors d’usage de la principale station-relais d'Achrafiyé (est de la capitale) et l’est encore jusqu’à cette heure-ci pour éviter tout danger ou risque sur la sécurité des citoyens.
Le communiqué indique que les équipes d’entretien ont entrepris leur travail pour arrêter les dégâts en prélude à l’entame de la réalisation des réparations nécessaires, afin de rétablir progressivement le courant électrique dans les zones endommagées de la capitale Beyrouth.
Le Liban souffre déjà d’une crise aiguë d’électricité qui génère des interruptions itératives du courant électrique pendant de longues heures de la journée.
La capitale libanaise a été le théâtre d’une double explosion, d’une puissance inouïe, qui a secoué le port de Beyrouth, à cause, selon les premiers éléments, d’un incendie
La semaine écoulée, des dizaines de manifestants avaient bloqué plusieurs routes dans différentes régions du pays, pour protester contre l’interruption du courant électrique et la détérioration des conditions de vie.
Les différentes région du Liban subissent une interruption et un délestage de l’électricité, pendant de longues heures de la journée, à cause, entre autres, de la pénurie du diesel et du carburant, dont le prix est associé au dollar américain, qui a connu une hausse vertigineuse par rapport à la livre libanaise.
La crise d’électricité est une illustration parmi tant d’autres de la crise économique dont souffre le Liban et qui avait enclenché, à l’aube du 17 octobre dernier des protestations populaires sans précédent avec des revendications économiques et politiques.
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