Monde

Enquêtes sur la martiale en Corée du Sud : des enquêteurs effectuent une troisième descente à la présidence

- Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a déclaré que la perquisition visait à saisir les enregistrements du serveur d'un téléphone sécurisé utilisé par le président Yoon Suk Yeol

Islam Uddin  | 22.01.2025 - Mıse À Jour : 23.01.2025
Enquêtes sur la martiale en Corée du Sud : des enquêteurs effectuent une troisième descente à la présidence

Ankara

AA / Ankara / Islam Uddin

Les enquêteurs sud-coréens ont tenté mercredi pour la troisième fois de perquisitionner le bureau et la résidence présidentiels dans le cadre d'une enquête en cours sur l'échec de la tentative de loi martiale du président Yoon Suk Yeol, selon les médias locaux.

Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) a déclaré que la perquisition visait à saisir les enregistrements du serveur d'un téléphone sécurisé utilisé par Yoon Suk Yeol, ainsi que des ordinateurs et d'autres équipements et documents électroniques, a rapporté Yonhap News.

Toutefois, il n'est pas certain que le service de sécurité de la présidence autorise le CIO à pénétrer dans le bureau présidentiel pour y effectuer des recherches, les tentatives précédentes ayant échoué.

Les enquêteurs du CIO sont également arrivés au centre de détention de Séoul pour interroger Yoon Suk Yeol à propos de la loi martiale éphémère.

Oh Dong-woon, le chef du CIO, a appelé que le camp de Yoon Suk Yeol à "respecter la décision de la justice".

"Nous allons essayer de l'amener de force aujourd'hui", a-t-il ajouté.

Les tentatives précédentes de l'organisme de lutte contre la corruption n'avaient pas permis d'amener Yoon Suk Yeol pour un interrogatoire, car ce dernier avait refusé de coopérer.

Mercredi, une commission parlementaire dirigée par l'opposition a également demandé à ce que Yoon Suk Yeol et six autres personnes impliquées dans l'instauration de la loi martiale le mois dernier comparaissent devant l'Assemblée nationale en tant que témoins.

Le président, âgé de 63 ans, a été destitué par le Parlement le 14 décembre 2023, en raison du décret de loi martiale qu'il a promulgué le 3 décembre.

Il a été arrêté la semaine dernière et placé en détention dans un centre de détention à Uiwang, au sud de Séoul.

Son mandat d'arrêt a déclenché de violentes manifestations de la part de ses partisans. Mercredi, la police a lancé un mandat d'arrêt à l'encontre de 56 personnes suspectées d'avoir pris part à l'attaque d'un tribunal ayant ordonné l'arrestation de Yoon Suk Yeol .

Yoon Suk Yeol est le premier président en exercice de la République de Corée à être formellement arrêté. Un tribunal de Séoul a délivré, dimanche, un mandat d'arrêt pour une période prolongée.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.