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En déplacement dans le Doubs, Macron se dit choqué par les salaires des grands patrons

- Au cours d’une déambulation ce jeudi sur le marché de Dole

Ekip  | 27.04.2023 - Mıse À Jour : 27.04.2023
En déplacement dans le Doubs, Macron se dit choqué par les salaires des grands patrons

France

AA/Nice/Feïza Ben Mohamed

Le président français, Emmanuel Macron, s’est dit choqué du montant des rémunérations des grands patrons d’entreprises privées, au cours d’une déambulation intervenue jeudi sur le marché de Dole (est).

Interrogé par un habitant qui souhaitait savoir ce que le chef de l’Etat pense « du salaire des grands PDG », ce dernier lui a assuré être, lui aussi choqué par les montants qui leurs sont parfois alloués.

« Ça choque tout le monde, moi aussi ça me choque », a spontanément répondu Emmanuel Macron avant de rappeler que ces rémunérations sont néanmoins décidées par les actionnaires.

Le président a, par ailleurs, expliqué au citoyen qui l’interpellait, que le seul levier d’action de l’Etat relevait de la taxation.

« Qu’est-ce que vous pouvez faire? Vous les taxez et c’est ce qu’on fait d’ailleurs puisque l’impôt sur le revenu est progressif donc vous les taxez plus », a-t-il détaillé considérant que « lorsque les salaires atteignent ces écarts, vous ne pouvez plus l’expliquer aux gens ».

Interrogé sur sa controversée réforme des retraites par une habitante, il a ensuite assumé l’idée de mener « des réformes impopulaires » dans le but de « créer de la richesse et la redistribuer ».

En poursuivant sa déambulation, le chef de l’Etat a enfin été invectivé par une ancienne figure des Gilets jaunes, Fabrice Schlegel, qui l’a accusé de dire « beaucoup de bêtises, tous les jours ».

« Vous pouvez enfumer les Français, mais ça ne marche pas avec moi. On est encore quelques-uns éclairés. Vous nous enfumez depuis 5 ans. Vous avez encore 4 ans. C’est le jeu. C’est la démocratie par contre, vous avez été élu » lui a-t-il lancé devant les caméras.

Le président, qui était dans le Doubs à l’occasion du 175ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage, était attendu à proximité du château de Joux, par de nombreux syndicalistes avec des casseroles, mais ces derniers ont été empêchés de l’approcher par un important dispositif de sécurité sur place.

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