AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le président de la République française, Emmanuel Macron, a adressé, dimanche matin, ses pensées à "cette enfant agressée, frappée parce que juive, violée par d’autres enfants" à Courbevoie le 15 juin courant.

« Éduquons, ne cédons rien, punissons. L’antisémitisme, le racisme et toutes les haines abîment chacun de nous », a notamment écrit le chef de l’Etat, alors qu’une marche contre l’antisémitisme était organisée dans la matinée à Courbevoie.

L’évènement intervient après le viol d’une enfant de 12 ans, accusée par ses bourreaux du même âge, d’avoir dissimulé sa religion juive.

« C’est une expédition punitive » et la victime « a été battue, violée, séquestrée parce que juive », a dénoncé dimanche son avocate, Muriel Ouaknine-Melki, à l’antenne de BFMTV.

Dans cette affaire, deux enfants de 13 ans ont été placés en détention et mis en examen pour des faits de viol en réunion, menaces de mort, injures et violences antisémites.

Un autre enfant âgé lui de 12 ans, fait l’objet d’un suivi éducatif judiciaire ordonné par le juge.