AA / Ankara / Zafer Fatih Beyaz

La Première dame de la Türkiye, Emine Erdogan, a signé une déclaration commune appelant à la protection du droit à l’éducation des enfants à Gaza et dans d’autres régions touchées par la guerre.

Intitulée « Une année sombre pour l’éducation des enfants vivant dans les zones de conflit », cette déclaration a été publiée par la fondation Education Above All, créée par la cheikha Moza bint Nasser, mère de l’émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani.

Le texte a été rendu public à l’occasion de la Journée internationale pour la protection de l’éducation contre les attaques.

Emine Erdogan accompagnait le président turc à Doha le 15 septembre lors du sommet extraordinaire conjoint de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe, où elle a rencontré la cheikha Moza.

À propos de cette initiative, Emine Erdogan a déclaré sur le réseau social turc NSosyal : « Chaque enfant privé d’éducation est un morceau arraché à notre avenir. J’appelle tous les cœurs conscients à se joindre à cet effort. »

La déclaration met en lumière les menaces croissantes qui pèsent sur l’éducation dans les zones de guerre, rappelant que les enfants continuent d’y affronter la mort, les blessures, la faim et la privation de leurs droits fondamentaux, dont celui d’aller à l’école.

Elle appelle à une action internationale urgente pour mettre fin aux violations constatées à Gaza, au Soudan, en Ukraine, au Myanmar, en Colombie et ailleurs.

Parmi les signataires figurent des épouses de dirigeants et des personnalités internationales de premier plan, dont la cheikha Moza, Mirela Becirovic (Bosnie), Veronica Alcocer Garcia (Colombie), Fatoumatta Bah-Barrow (Gambie), Fatima Maada Bio (Sierra Leone), la princesse Dana Firas de la Petra National Foundation, Wan Azizah Ismail (Malaisie) ainsi que l’ancien Premier ministre écossais Humza Yousaf, entre autres.

* Traduit de l'anglais par Adama Bamba