Ebrahim Raïssi: l'attentat-suicide dans la mosquée de Kunduz vise à diviser les musulmans
- Dans un message de condoléances adressé par le président iranien au peuple afghan.
Istanbul
AA/ Istanbul
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a déclaré samedi que l'attentat-suicide qui avait pris pour cible une mosquée lors de la prière du vendredi dans la province afghane de Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, était un crime visant à diviser les musulmans.
Raïssi a présenté, à cette occasion, ses condoléances au peuple afghan et à toute la communauté humanitaire pour la mort d'innocents, alors qu'ils priaient dans un lieu de culte, selon l'Agence de presse locale IRNA.
Le président iranien a également exprimé sa préoccupation en raison de la poursuite des activités terroristes et des conflits sectaires et nationalistes, ajoutant que ces actions s'inscrivaient dans le cadre du nouveau plan de sécurité américain en Afghanistan.
Il a souligné que ce n'était plus un secret pour personne que le renforcement de ces courants terroristes takfiristes se fait grâce au soutien et à la planification des États-Unis, qui ont permis, ces dernières années, à l'organisation terroriste Daech d'étendre ses activités en Afghanistan.
"Nous sommes plus que jamais prêts à apporter un soutien total et complet aux frères afghans et nous aspirons à ce que le peuple afghan soit en mesure de former un gouvernement inclusif qui puisse contrecarrer une grande partie du complot ourdi contre lui", a-t-il conclu.
Plus tôt samedi, le Département de l'information et de la culture de Kunduz du gouvernement taliban avait affirmé qu'au moins 43 personnes avaient été tuées et plus de 140 autres blessées dans l'attentat-suicide qui a visé une mosquée, selon la chaîne locale TOLO News.
Vendredi, les médias afghans avaient rapporté qu'une centaine de personnes avaient été tuées et 200 autres blessées dans une explosion survenue dans la province de Kunduz, revendiquée par Daech.
Le 15 août, les Taliban avaient pris le contrôle de la quasi-totalité de l'Afghanistan, au moment où les forces américaines se retiraient du pays.
*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni
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