Dmitri Peskov : rien n’empêche la Turquie d’examiner l'acquisition du S-400 avec une tierce partie
Dans une déclaration en réaction à la proposition turque de former avec la partie américaine un groupe de travail commun pour examiner l’acquisition des S-400.

Moskova
AA/Moscou
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a déclaré mardi que la Turquie n’est pas appelée à tenir la Russie informée des résultats de ses négociations avec les Etats-Unis concernant l'acquisition du système de défense anti-aérienne S-400.
Dans une déclaration en réaction à la proposition turque de former avec la partie américaine un groupe de travail commun pour examiner l’acquisition des S-400, Peskov a ajouté que Moscou n’est pas concernée par la question. L’intervention russe se limitera, selon lui, à la finalisation de la convention portant sur l’acquisition du système S-400 par la Turquie.
Le porte-parole du Kremlin a assuré que rien n’empêche la Turquie d’examiner la question avec une tierce partie.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a évoqué dans un entretien téléphonique avec son homologue américain, la semaine dernière, l’éventualité de la formation d’un groupe de travail commun turco-américain pour examiner la question de l’acquisition du système S-400.