Deux des Français détenus en Iran, libérés pour raisons humanitaires

France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Deux des ressortissants Français détenus en Iran, ont été libérés par Téhéran, pour des raisons humanitaires, a annoncé vendredi le président de la république Emmanuel Macron.
Faisant état de son « soulagement », le chef de l’Etat a salué la libération de « Benjamin Brière et Bernard Phélan (qui) vont retrouver leurs proches ».
« Merci à tous ceux qui ont œuvré à cette issue. Nous continuerons à agir pour le retour de nos compatriotes encore détenus en Iran » a par ailleurs assuré Emmanuel Macron.
Le premier, Benjamin Brière, avait été arrêté en mai 2020, après avoir pris des photos dans un parc où elles sont interdites, tandis que le franco-irlandais, Bernard Phélan, avait été interpellé en octobre dernier, accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat iranien.
Ce dernier faisait l’objet de vives inquiétudes de la part du Quai d’Orsay qui alertait, en janvier, sur son état de santé.
Déclarant « multiplier, en lien avec le gouvernement irlandais, les démarches auprès de l’Iran pour (qu’il) soit relâché sans délai » le ministère français des Affaires étrangères exprimait par voie de communiqué son « extrême inquiétude » sur l'état de santé « fragile » de Bernard Phélan.
La diplomatie française déplorait en outre, que le suivi médical approprié dont avait besoin le citoyen franco-irlandais n’était « pas assuré dans son lieu de détention » en Iran.
Officiellement, ces deux libérations réduisent à 4 le nombre de Français toujours detenus par Téhéran, dont l’enseignante Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris.
La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, libérée en février après une condamnation pour atteinte à la sûreté du pays, fait quant à elle l’objet d’une interdiction de quitter l’Iran.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.