Des pays arabes et musulmans condamnent les frappes israéliennes sur l'Iran et appellent à la désescalade
- Dans une déclaration commune, 21 pays arabes et musulmans appellent au désarmement nucléaire "sans discrimination" et au respect du droit international.

Jordan
AA / Amman / Laith Al-Janidi - Mohammad Sio
Selon l'agence de presse officielle égyptienne MENA, vingt-et-un pays arabes et musulmans ont publié lundi une déclaration commune condamnant les frappes aériennes israéliennes contre l'Iran et appelant à la désescalade régionale, au désarmement nucléaire "sans discrimination" et au respect du droit international.
Cette déclaration fait suite à une initiative du ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, et à des consultations avec ses homologues de toute la région.
L'initiative regroupe la Türkiye, la Jordanie, les Émirats arabes unis, le Pakistan, le Bahreïn, le Brunei, le Tchad, la Gambie, l'Algérie, les Comores, Djibouti, l'Arabie saoudite, le Soudan, la Somalie, l'Irak, Oman, le Qatar, le Koweït, la Libye, l'Égypte et la Mauritanie.
Les ministres des Affaires étrangères ont condamné les attaques israéliennes contre le territoire iranien, les qualifiant de violations du droit international et de la charte des Nations unies.
La déclaration commune souligne la nécessité de respecter la souveraineté nationale, l'intégrité territoriale et les principes de bon voisinage, et appelle à régler les conflits de manière pacifique.
Les ministres ont également exprimé leur "profonde inquiétude" face à cette dangereuse escalade, avertissant qu'elle pourrait avoir de graves conséquences pour la sécurité et la stabilité régionales.
Ils ont appelé à un arrêt immédiat des hostilités israéliennes contre l'Iran et à des efforts globaux de désescalade menant à un cessez-le-feu complet.
Les tensions se sont intensifiées depuis vendredi, lorsqu'Israël a lancé des attaques de grande envergure contre des installations nucléaires dans différentes villes iraniennes, ainsi que contre le haut commandement de l'armée, poussant Téhéran à lancer des frappes de représailles.
Le chef d'état-major iranien, le commandant en chef des Gardiens de la révolution et certains commandants de haut rang ainsi que 9 scientifiques nucléaires ont été tués dans ces attaques, tandis que le nombre total de victimes civiles a été annoncé comme étant de 224.
La riposte de l'armée iranienne contre Israël à l'aide de missiles balistiques a fait 24 morts et plus de 500 blessés.
* Traduit de l’anglais par Alex Sinhan Bogmis
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.