Kuala Lumpur
AA/Kuala Lumpur
Amnesty International et Human Rights Watch ont condamné, mardi, l'expulsion des migrants birmans par les autorités malaisiennes, malgré l'existence d'une décision de justice l'interdisant.
Dans un communiqué, la directrice d'Amnesty International en Malaisie, Katerina Joreni Maliyamu, a exprimé son profond étonnement quant à la décision d'expulsion des Birmans et l'a qualifiée de "cruelle" et de "dévastatrice".
La décision d'expulsion constituait, selon elle, un danger pour des milliers de réfugiés du Myanmar. Elle a appelé, dans ce cadre, les autorités malaisiennes à assumer leurs responsabilités découlant du droit international.
Il les a également appelé à assurer la sécurité et le rapatriement volontaire des réfugiés et le fait qu'ils soient en contact avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Phil Robertson, le directeur adjoint de la division Asie à Human Rights Watch, a, pour sa part, qualifié la décision d'expulsion d'incroyable et d'inacceptable.
Il a ajouté que le Premier ministre malaisien, Muhyiddin Yassin, devrait interpeller les fonctionnaires de l'immigration responsables de la décision en question et ouvrir une enquête indépendante à cet égard
Le département malais de l'immigration a approuvé, plus tôt dans la journée, l'expulsion de 1 086 migrants du Myanmar se trouvant sur son territoire, en violation d'une décision judiciaire l'interdisant.
La Cour suprême malaisienne a émis, mardi, une décision autorisant la suspension de l'expulsion de 1 200 migrants du Myanmar, pour examiner un appel déposé par Amnesty international, selon lequel des réfugiés mineurs et des demandeurs d'asile faisaient partie des migrants expulsés.
*Traduit de l'arabe par Malèk Jomni
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