AA / Belgrade, Serbie / Talha Ozturk

La Cour constitutionnelle de Croatie a décidé, lundi, que le président Zoran Milanovic ne pouvait être candidat aux prochaines élections législatives tant qu'il était en fonction.

Cette décision a été prise après que Milanovic a déclaré son intention de se présenter à l'élection prévue pour le 17 avril.

Le président de la Cour constitutionnelle, Miroslav Separovic, a déclaré aux médias qu'il était exclu que Milanovic s'engage dans des activités politiques de quelque parti que ce soit tant qu'il occupe le poste de président.

"L'article 96 de la Constitution dispose que le président ne peut exercer aucune autre fonction publique ou professionnelle après son élection et qu'il doit quitter son parti. Le président n'est affilié à aucun parti et ne peut participer aux activités politiques d'aucun parti politique pendant la durée de son mandat. Le président ne peut pas être candidat aux élections législatives", a-t-il déclaré.

Sperovic a précisé que le président doit démissionner de son poste pour pouvoir être candidat aux élections législatives. Dans ce cas, la présidence intérimaire est assurée par le président du Parlement croate.

Le Parlement croate a été dissous jeudi dernier, avec l'approbation unanime des 143 députés présents.

Dans sa déclaration écrite de vendredi, Milanovic a indiqué que les élections législatives se tiendraient dans le pays le mercredi 17 avril.

Le même jour, Milanovic a annoncé sur les médias sociaux qu'il avait décidé d'être candidat aux élections législatives.

"Après cette victoire, je quitterai mon poste de président et prendrai la tête du gouvernement croate avec le soutien de la nouvelle majorité au Parlement", a déclaré Milanovic.

Le parti conservateur Union démocratique croate (HDZ) avait remporté les dernières élections générales tenues en 2020 en Croatie, où les élections législatives se tiennent tous les quatre ans.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj