Crash de l’avion : l’Ukraine attend des mesures iraniennes
Notamment, des sanctions contre les auteurs du tir de missile et une indemnisation, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky

İstanbul
AA - Kiev
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait savoir, samedi, qu'il s'attend à ce que Téhéran sanctionne les auteurs de la destruction de l’avion de passagers ukrainien et verse une indemnisation.
Dans un communiqué rendu public, le président ukrainien a avoué que le réveil fut difficile, toutefois, l’Iran a reconnu avoir abattu le Boeing 737 de la compagnie aérienne ukrainienne.
“Nous attendons de l'Iran une enquête complète et ouverte pour traduire les responsables de cet accident en justice, restituer les corps des morts, verser des compensations et présenter des excuses officielles par la voie diplomatique”, a rapporté le communiqué.
En effet, l’état-major iranien a reconnu, samedi, que le système de défense aérienne avait abattu l'avion de passagers ukrainien “par erreur”, au moment où il a survolé “une zone militaire sensible”.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a exprimé ses regrets. Il s’est également excusé et a présenté ses excuses expliquant que “le drame est dû à une erreur humaine en des temps de crise causée par l'aventurisme américain ce qui a mené au désastre”.
Il est à rappeler que Téhéran avait affirmé, initialement, disposer de preuves convaincantes que l'avion n'a pas été abattu. En face, les dirigeants occidentaux avançaient que l'avion semble avoir été accidentellement touché par un missile sol-air iranien.
Mercredi, le crash d'un avion de type Boeing 737 ukrainien, peu après son décollage de l’aéroport international de Téhéran, a fait 176 morts, dont 82 Iraniens, 63 Canadiens, 11 Ukrainiens, 10 Suédois, quatre Afghans, trois Allemands et trois Britanniques.
Le Conseil national de sécurité et de défense d'Ukraine (CNSD) a présenté, jeudi, trois hypothèses expliquant la cause du crash du Boeing 737, qui se dirigeait mercredi de la capitale iranienne, Téhéran, à Kiev.