Covid-19 : Moindre risque d'hospitalisation avec la variante Omicron par rapport à la variante Delta
- Selon une analyse préliminaire, la variante Omicron est moins susceptible d'entraîner des symptômes graves
London, City of
AA / Londres / Muhammad Mussa
Les patients infectés par la variante Omicron du coronavirus présentent un risque d'hospitalisation plus faible que ceux qui ont contracté la variante Delta, et sont nettement moins susceptibles de développer des symptômes graves.
Dans une étude de l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA), les patients testés positifs à la variante Omicron sont de 50 à 70 % moins susceptibles de se faire hospitaliser et de 30 à 45 % moins susceptibles de recourir aux services d'urgence.
L'analyse de l'UKHSA fait écho à celles publiées, mercredi, par Public Health Scotland et Imperial College London, qui ont également constaté que l'Omicron était plus bénin en comparaison avec la variante Delta.
Malgré ces perspectives positives, l'UKHSA a révélé que l'effet des vaccins de rappel dans la protection contre la nouvelle variante s'estompe chez certains patients.
L'efficacité du vaccin dans la prévention de la maladie symptomatique a chuté de 15 % quelque 10 semaines après son administration et se situe désormais à 25 %.
Les études menées par l'agence de santé ont porté sur les personnes de moins de 40 ans, qui présentent les taux les plus élevés d'infection par l'Omicron.
La nouvelle variante n'est pas encore fréquente chez les personnes âgées de 60 ans et plus, qui sont plus susceptibles de développer des symptômes graves du virus.
L'agence a déclaré que d'autres études et tests seront nécessaires pour parvenir à une conclusion plus fiable et plus représentative.
Malgré la perte d'efficacité des vaccins de rappel, la majorité des personnes à haut risque ont reçu leur dose de rappel il y a un peu plus de deux mois et l'UKHSA estime que la protection conférée par les rappels offre toujours des défenses plus durables contre cette variante.
Les experts de la santé ont toutefois averti que les variantes plus bénignes entraîneront toujours une augmentation des infections, ce qui se traduira inévitablement par une hausse des admissions à l'hôpital.
Jeudi, 119 789 personnes ont été testées positives au virus au Royaume Uni. Au cours de la semaine commençant le 17 décembre, 678 165 personnes au total ont eu un résultat positif confirmé, ce qui représente une augmentation de 53,3 % par rapport à la semaine précédente.
Jusqu'à mercredi en fin de journée, 51 617 091 britanniques avaient reçu leur première dose de vaccin et 47 210 053 avaient reçu la seconde.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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