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Corée du Sud : les responsables de la sécurité présidentielle contestent l'enquête sur le projet de loi martiale

-Le service de sécurité présidentielle a déclaré être en pourparlers avec la police afin de reporter l'interrogatoire du président Yoon Suk Yeol

Islam Uddin  | 04.01.2025 - Mıse À Jour : 05.01.2025
Corée du Sud : les responsables de la sécurité présidentielle contestent l'enquête sur le projet de loi martiale

Ankara

AA/Ankara/Islam Uddin

La garde présidentielle sud-coréenne a opposé un refus ferme à la demande de la police concernant l'interrogatoire du président Yoon Suk Yeol.

Le service de sécurité présidentielle a déclaré que ni son chef, Park Chong-jun, ni son adjoint, Kim Seong-hoon ne pouvaient quitter leur poste, "même un instant", invoquant la gravité de la situation en matière de sécurité pour Yoon a rapporté l'agence de presse Yonhap.

La dernière impasse a suivi un affrontement de cinq heures entre l'équipe d'enquête conjointe dirigée par l'Office d'investigation sur la corruption des hauts fonctionnaires et les forces de sécurité présidentielle, qui ont empêché les enquêteurs d'arrêter Yoon.

Le service de sécurité a indiqué être en discussion avec la police pour reprogrammer l'interrogatoire. L'office anticorruption a été contraint de surseoir à l'exécution du mandat d'arrêt visant Yoon, récemment destitué.

L'office a estimé que l'exécution du mandat était irréalisable et a levé le siège.

Le mandat, émis la semaine dernière, demeure en vigueur jusqu'à lundi prochain.

Le président destitué le 14 décembre dernier attend désormais le verdict de la Cour constitutionnelle. Cette dernière devra décider de sa destitution définitive, en raison de sa tentative avortée de loi martiale du 3 décembre, ou bien de sa réintégration dans ses fonctions.

Yoon a été destitué le 14 décembre et attend désormais le verdict de la Cour constitutionnelle qui statuera sur sa destitution définitive en raison de sa tentative manquée d'instaurer la loi martiale le 3 décembre.

Les délais de décision pourraient atteindre six mois.

Yoon est le premier président en exercice de l'histoire de la Corée du Sud à faire face à des accusations d'insurrection et de trahison, ainsi qu'à une interdiction de voyager.

C'est également la première fois qu'un mandat d'arrêt est émis contre un président sud-coréen en exercice.

Traduit de l'anglais par Sanaa Amir

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