COP30 : La Norvège critique la décision des États-Unis de ne pas participer au sommet
- « Je regrette que les États-Unis ne soient pas présents », déclare le Premier ministre norvégien
Istanbul
AA / Istanbul / Ilayda Cakirtekin
Le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Store a critiqué jeudi la décision des États-Unis de ne pas envoyer de délégation de haut niveau à la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30), prévue du 10 au 21 novembre au Brésil.
« Je regrette que les États-Unis ne soient pas présents. Je pense qu’ils devraient être autour de cette table », a déclaré Store à la chaîne publique NRK.
Il a toutefois estimé qu’il existait de « grandes opportunités » même sans la participation américaine. « Ce n’est pas parce que les États-Unis ne sont pas là que tout s’effondre. L’Union européenne doit jouer un rôle plus important, la Norvège aussi, et nous devons travailler avec la Chine », a-t-il ajouté.
Le Premier ministre norvégien a également qualifié de « négatif » le retrait américain de l’accord de Paris. « Sans l’accord de Paris, nous serions dans une situation bien plus grave », a-t-il averti.
La conférence de l’ONU sur le changement climatique (COP30), qui se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil, mettra l’accent sur la mise en œuvre des engagements pris lors des précédents sommets et sur le renforcement du soutien financier aux pays vulnérables.
Accueillie pour la première fois au cœur du bassin amazonien, la conférence devrait rassembler près de 50 000 participants dans la ville de Belém, qui compte 1,4 million d’habitants et fait face à d’importants défis logistiques.
Afin d'alléger cette pression, le Brésil organisera le segment des dirigeants — le Sommet climatique de Belém — les jeudi et vendredi précédant l’ouverture officielle des négociations. Ce choix marque une rupture avec la tradition, les chefs d’État assistant habituellement à l’ouverture des discussions.
Les États-Unis, l’un des plus grands émetteurs mondiaux, ne devraient pas envoyer de délégation de haut niveau. Cette absence est liée à la décision de l’ancien président Donald Trump de retirer le pays de l’accord de Paris et à la poursuite de politiques favorables aux énergies fossiles. Trump a à plusieurs reprises nié l’existence du changement climatique, le qualifiant de « canular chinois ».
*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore
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