AA / Istanbul / Ben Amed Azize Zougmore

« La France regrette l’insuffisante ambition du texte final sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre », a indiqué mardi le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, après la clôture samedi de la COP30 à Belém, au Brésil.

Paris regrette par ailleurs l’adoption d’un "accord a minima" alors que près de 80 États n’ont pas encore soumis leurs engagements au titre de l’accord de Paris, un contexte géopolitique « particulièrement difficile » qui freine les avancées climatiques.

Même si la France et l’Union européenne disent avoir échoué à faire intégrer dans l’accord final le lancement de feuilles de route pour une sortie progressive des énergies fossiles et pour mettre fin à la déforestation, le Quai d’Orsay se félicite de la préservation de l’essentiel. Pour Paris, « la réaffirmation du soutien au multilatéralisme climatique, reconnaissance du rôle de la science pour guider notre action et appel à poursuivre les efforts dans la mise en œuvre par tous les États de leurs plans climatiques » sont les points positifs et les acquis majeurs de cette conférence.

À l’approche de sa présidence du G7, la France entend « poursuivre son ambition climatique » et soutenir l’élaboration de la feuille de route internationale sur la sortie des énergies fossiles.

Elle compte également maintenir la priorité donnée à la protection des écosystèmes, dans la continuité de la conférence des Nations unies sur l’océan organisée à Nice en juin 2025.

La prochaine conférence sur le climat, COP31, sera organisée par la Türkiye.