Conflit israélo-palestinien : La France demande « la libération immédiate de tous les otages »
- Une déclaration de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, en visite en Israël

France
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
La France a renouvelé, dimanche soir, par la voie de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, sa demande de « libération immédiate de tous les otages » disparus depuis la guerre déclenchée le 7 octobre courant entre l'armée israélienne et des factions palestiniennes.
Catherine Colonna, qui s’exprimait depuis Tel Aviv où elle est arrivée samedi soir, a indiqué qu’elle se rendait désormais en Égypte puis au Liban pour poursuivre les discussions dans l’optique de trouver une issue à ce conflit meurtrier.
Dénonçant « un massacre », la cheffe de la diplomatie a demandé à ce que « tous les otages soient libérés immédiatement et sans condition » et sans « chantage ».
« Des Français sont tombés sous les coups des terroristes. 19 des nôtres ont perdu la vie (…) et nous sommes aussi sans nouvelles fiables de 13 autres Français dont les cas sont très inquiétants (…) et sont peut-être retenus en otage », a-t-elle poursuivi, assurant « partager la douleur » de leurs familles.
Colonna, qui a réitéré le soutien de la France à Israël, a néanmoins souligné qu’il « est important que les Nations unies puissent faire entrer de la nourriture et des biens de première nécessité aux populations déplacées » à Gaza.
« Nous poursuivrons les efforts que la France déploie pour éviter un embrasement » a-t-elle ajouté, se disant mobilisée pour « contribuer à davantage de stabilité et éviter que la situation n’empire ».
Arrivée samedi soir, en Israël, Catherine Colonna a fait savoir qu’elle souhaitait, par cette visite symbolique, « témoigner de la solidarité de la France avec Israël et le peuple israélien ».
Elle indiquait plus tôt dans la journée, s’être entretenue par téléphone avec le président Isaac Herzog et avoir « évoqué le respect du droit international humanitaire et la protection des civils » au lendemain des déclarations d’Emmanuel Macron appelant à respecter le droit humanitaire à Gaza, et à prendre « toutes les mesures possibles pour épargner les vies des populations civiles ».
Pour rappel, le Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et d'autres factions palestiniennes à Gaza ont lancé, le samedi 07 octobre, l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », en réponse aux « attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée ».
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Epées de fer" et continue de lancer des raids intensifs contre de nombreuses zones de la Bande de Gaza, habitée par plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de conditions de vie détériorées en raison du blocus israélien en cours depuis 2006.
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