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Chef de la Diplomatie italienne : L'Italie ne veut pas la guerre, mais son armée est prête

- Luigi Di Maio déclare que son pays s'oppose à la création d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine.

Barış Seçkin  | 17.03.2022 - Mıse À Jour : 17.03.2022
Chef de la Diplomatie italienne : L'Italie ne veut pas la guerre, mais son armée est prête

Roma

AA / Rome / Barış Seçkin

Le chef de la Diplomatie italienne a déclaré, mercredi, que l'armée italienne est prête, mais que son pays ne veut pas la guerre, alors que la guerre menée par Moscou contre l'Ukraine, entre dans sa quatrième semaine.

"Notre armée est préparée comme n'importe quelle autre armée, mais nous ne voulons certainement pas la guerre", a déclaré Luigi Di Maio à la chaîne de télévision LA7.

S'exprimant sur les développements récents en Ukraine, Di Maio a également exprimé l'opposition de "l'Italie [...] à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne en Ukraine, car cela signifierait que nos avions de combat se battent et qu'une troisième guerre mondiale éclate".

Notant que son pays ne peut pas envoyer de soldats en Ukraine, le chef de la Diplomatie italienne a cependant exprimé le soutien de son pays aux Ukrainiens.

Abordant les conséquences possibles de la guerre contre l'Ukraine sur l'économie russe, Di Maio a déclaré que le président russe Vladimir Poutine avait "délibérément envahi l'Ukraine", ajoutant que le président russe avait ainsi nui à l'économie de son pays.

Selon les prévisions, l'économie russe subira de graves pertes en raison des sanctions économiques de l'Union européenne, a-t-il ajouté.

"Nos actions diplomatiques se poursuivent sans relâche. J'ai rencontré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu vendredi au Forum diplomatique d'Antalya en Turquie. Il est à Moscou aujourd'hui. Le président français Emmanuel Macron travaille au nom de tous les pays européens. Nous devons amener Poutine à un accord autour de la table", a-t-il ajouté.

Kiev est prête pour la paix, mais Moscou la fuit, a affirmé Di Maio.

La guerre russo-ukrainienne, qui a commencé le 24 février, a suscité une condamnation internationale, conduit à des restrictions financières imposées à Moscou et a stimulé un exode d'un grand nombre d'entreprises internationales hors de Russie.

Au moins 726 civils ont été tués et 1 174 autres blessés en Ukraine depuis le début de la guerre, selon l'ONU, précisant que les conditions sur le terrain rendent difficile l'établissement d'un bilan complet du nombre des victimes.

Plus de trois millions de personnes ont fui l'Ukraine vers les pays voisins, a indiqué l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans son dernier bilan.


* Traduit de l'anglais par Ümit Dönmez


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