AA / Istanbul / Ben Amed Azize Zougmore

L'annonce d'un accord entre Israël et le Hamas a suscité, jeudi matin, une importante vague de réactions de dirigeants internationaux, saluant ainsi cette première phase, qui devrait mener à un cessez-le-feu et assurer la fin du conflit à Gaza qui dure maintenant depuis deux ans.

Tout en saluant qualifiant cet accord de « réussite diplomatique majeure », l’Union européenne, à travers sa cheffe de la diplomatie Kaja Kallas, a affirmé sur le réseau social américain X que « l'accord sur la première phase du processus de paix à Gaza marque une percée significative ». "L'UE fera tout son possible pour soutenir sa mise en œuvre.", assure-t-elle.

De son côté, le Secrétaire Général de l’ONU, a salué les efforts diplomatiques des États-Unis, du Qatar, de l’Égypte et de la Türkiye qui ont permis d’aboutir à « cette avancée absolument nécessaire ». Tout en réaffirmant sa position selon laquelle la « la souffrance » devrait prendre fin, il appelle les parties concernées au plein respect des termes de l’accord. « J’exhorte tous les acteurs concernés à saisir cette opportunité historique pour établir une voie politique crédible vers la fin de l’occupation, reconnaître le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, et aboutir à une solution à deux États permettant aux Israéliens et aux Palestiniens de vivre en paix et en sécurité », a-t-il écrit sur X.

Pedro Sanchez, président de l’Espagne, s’est félicité de l’accord et a estimé qu’il était « temps (...) d'aider la population civile », faisant ainsi allusion à la situation humanitaire qui sévit dans l’enclave. Dans un message posté sur X, il indique que le gouvernement espagnol « espère que cela marque le début d’une paix juste et durable ».

Le Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer a tenu également a exprimé son « profond soulagement » face à l’accord conclu.

La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, parle d'une « nouvelle extraordinaire » et assure de la disponibilité de son pays à « continuer de soutenir les efforts des médiateurs et est prête à contribuer à la stabilisation, à la reconstruction et au développement de Gaza ».

Aucune heure n’a encore été annoncée pour l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.

Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué près de 67.200 Palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Les bombardements incessants ont rendu l’enclave quasiment inhabitable et entraîné des déplacements massifs, la famine ainsi que la propagation de maladies.