AA / Montréal / Hatem Kattou
Une Canadienne âgée de 98 ans a pu rencontrer, pour la première fois, sa fille de 80 ans, qu’elle avait confiée en adoption lors de la deuxième Guerre mondiale, en Angleterre, ont rapporté, dimanche, plusieurs médias locaux.
La rencontre a eu lieu, samedi, en marge de la Fête des mères, célébrée en Amérique du Nord, le deuxième dimanche du mois de mai.
Gerda Cole, qui réside dans un centre de soins de longue durée à Scarborough (dans la province de l’Ontario, Centre) a retrouvé sa fille, Sonya Grist, qui avait été confiée à sa naissance en adoption sur un autre continent, plus précisément en Angleterre.
Au terme de huit décennies d’attente, la presque centenaire a qualifié cette rencontre de « miracle ». « Je suis encore en vie. Et je suis avec ma fille. C’est un miracle », a-t-elle dit.
Originaire de la capitale autrichienne Vienne, Gerald Cole a dû fuir son pays pour se réfugier en Angleterre, en 1939, alors qu’elle n’avait que 15 ans. A l’âge de 18 ans, elle a accouché de sa fille qu’elle a dû confier en adoption, pour des raisons financières.
Elle a, ensuite, décidé d’émigrer pour s’installer au Canada.
Pour sa part, la fille n’a appris que ses parents avec qui elle vit sont ses parents adoptifs, qu’à l’âge de 14 ans, au cours d’un cours de biologie.
C’est grâce au petit-fils, Stephen, que la fille a appris, en 2021, que sa mère était encore vivante, au terme de plusieurs années de recherches, en consultant des sites généalogiques et au hasard d’une rencontre avec une personne qui s’avérait être un ancien beau-fils de la grand-mère.
Gerda , Sonya et Stephen ont décidé de passer plusieurs jours ensemble pour apprendre à mieux se connaître, au terme de leur première rencontre de samedi, empreinte d’émotion et d’affection.