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Bozkir s’est dit « choqué » par l’incendie d'un camp de réfugiés Rohingya à Cox’s Bazar

-Selon un tweet du Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, alors que 15 personnes ont trouvé la mort, 400 autres sont portées disparues et 560 ont été blessées, selon des chiffres provisoires de l’Organisation des Nations unies (ONU).

Majdi Ismail  | 23.03.2021 - Mıse À Jour : 23.03.2021
Bozkir s’est dit « choqué » par l’incendie d'un camp de réfugiés Rohingya à Cox’s Bazar

New York

AA/ New York

Le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a fait part mardi de son choc devant l’incendie qui a ravagé lundi le camp de réfugiés Rohingya dans la zone frontalière de Cox's Bazar, ville du sud-est du Bangladesh.

L’incendie a causé la mort de 15 réfugiés alors que des centaines d’autres ont été blessés.

Sur son compte Twitter, Bozkir a écrit, « J'ai été choqué par les rapports faisant état d'un incendie dévastateur qui a coûté la vie à 15 réfugiés dans un camp de la région de Cox's Bazar, sans compter des centaines de blessés et disparus ».

« Je suis solidaire avec les survivants Rohingya, les responsables du Bangladesh, l'Organisation internationale pour les migrations et les agences partenaires qui se précipitent pour apporter de l’aide », a-t-il ajouté.

Plus tôt mardi, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a annoncé que le bilan provisoire de l’incendie déplore 15 morts, 560 blessés et près de 400 disparus.

Le Croissant-Rouge turc a fait savoir dans un communiqué que l'incendie avait également détruit 10 000 abris de fortune et a porté préjudice a plus de 55 000 réfugiés.

Il a ajouté que l'incendie, qui s'est rapidement propagé en raison des vents, a également réduit en cendres les centres de service du camp et que 12 000 personnes ont été transférées vers d'autres camps.

Jusqu’à 15h10 GMT, les autorités du Bangladesh n'avaient pas communiqué la cause de l'incendie.

Le Bangladesh accueille plus d'un million de réfugiés Rohingya qui ont fui le Myanmar et vivent actuellement à Cox's Bazar, le plus grand camp de réfugiés au monde.

Environ 600 000 Rohingyas vivent toujours au Myanmar, mais sans leurs droits fondamentaux, notamment la citoyenneté.

Le Myanmar considère les Rohingyas comme des «migrants irréguliers» venus du Bangladesh, tandis que les Nations Unies les classent comme «la minorité la plus persécutée au monde».

Depuis août 2017, des campagnes de répression brutale menées par l'armée et des milices bouddhistes extrémistes contre la minorité musulmane dans l’État d'Arakan (Rakhine - Ouest), ont été à l’origine de la torture et du meurtre de milliers de musulmans, dont des enfants et des femmes, selon des sources locales et internationales.

*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail





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