Bombardement près de Tel-Aviv: L'activité aérienne est provisoirement à l'arrêt à l'aéroport Ben Gourion
- Les sirènes d'alerte continuent de retentir dans le centre et le sud d'Israël depuis mercredi matin

Quds
AA / Jérusalem / Abdel Raouf Arnaout
Les autorités israéliennes ont temporairement suspendu mercredi les activités aériennes à l'aéroport international Ben Gourion, après que les sirènes ont retenti dans le centre d'Israël, notamment dans la ville de Tel Aviv.
La Société de radiodiffusion israélienne a déclaré "qu'à l’aéroport Ben Gourion (à Tel Aviv), les vols ont été suspendus".
L'autorité de radiodiffusion a indiqué qu'"un certain nombre d'avions n'ont pas pu atterrir en raison de la suspension des activités".
Les Brigades Al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont annoncé mercredi avoir tiré une salve de roquettes sur le centre d'Israël, notamment sur l'aéroport Ben Gourion.
Des sirènes d'alarme ont retenti dans le centre d'Israël, notamment dans la région de Tel Aviv et dans les zones proches de l'aéroport Ben Gourion, selon l'autorité de radiodiffusion.
Cependant, aucune précision n'a été annoncée sur l’emplacement des missiles, bien qu’il ait indiqué que le système Dôme de fer fonctionnait pour les intercepter.
Des dizaines de compagnies internationales ont suspendu leurs vols à destination et en provenance de Ben Gourion depuis dimanche.
Plus tôt, la Société de radiodiffusion israélienne avait annoncé que deux Israéliens avaient été blessés à la suite d'un missile tombé sur la ville d'Ashkelon, dans le sud du pays.
Samedi à l'aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l'opération « Déluge d'Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ».
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération « Épées de fer » et continue de mener des raids intensifs sur de nombreuses zones de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.
*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi
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