AA / Beyrouth

La presse officielle libanaise a rapporté, ce samedi, que des contacts avaient été effectués pour rétablir "partiellement" l'approvisionnement en électricité, après une coupure totale, à la suite de l’arrêt de deux centrales de production d'énergie dans le pays.

Le Liban est entré en situation de black-out total, ce samedi à midi, après l'arrêt des centrales d'Al-Zahrani (sud) et de Deir Ammar (nord) en raison de la pénurie de carburant, selon la presse locale.

Pour sa part, l'agence de presse officielle libanaise, a rapporté que "des contacts sont en cours pour rétablir partiellement l'électricité dans les différentes régions libanaises".

Elle a expliqué que "des contacts sont en cours pour réalimenter les centrales de production d'électricité à partir des réserves disponibles pour les besoins extrêmes, et l'électricité devrait revenir progressivement au cours des prochaines heures".

L'agence officielle n'a pas mentionné la nature de ces contacts, et l'Électricité du Liban n'a pas publié de communiqué concernant la panne de courant jusqu'à 14h00 GMT.

Le 23 décembre dernier, l'Électricité du Liban (gouvernementale) a alerté contre une coupure d'électricité dans toutes les régions du pays, après l'épuisement des réserves restantes de carburant.

Le Liban subit depuis un certain temps, de fréquentes coupures d'électricité pendant de longues heures de la journée, en raison de la pénurie de carburant, engendrée par le manque de fonds en devises nécessaires pour en importer.

Habituellement, les générateurs privés couvrent la pénurie de carburant pour la production d'électricité, mais ces stations fonctionnent au diesel, que le pays peine également à fournir.

Depuis plus d'un an et demi, le Liban endure une grave crise économique, qui a provoqué une détérioration de la valeur de la monnaie locale par rapport au dollar, et une forte diminution des réserves en devises détenus par la Banque centrale du Liban.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.