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Ben Gvir appelle à une "reprise immédiate et massive" de la guerre contre Gaza

- Le ministre israélien de la Sécurité nationale, opposé à la trêve humanitaire, a estimé que l'attaque de Jérusalem, revendiquée par les Brigades Al-Qassam, constituait une violation du cessez-le-feu

Abdel Ra'ouf D. A. R. Arnaout  | 30.11.2023 - Mıse À Jour : 01.12.2023
Ben Gvir appelle à une "reprise immédiate et massive" de la guerre contre Gaza

Quds

AA / Jérusalem / Abdel Raouf Arnaout

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a appelé à une "reprise immédiate et massive" de la guerre dans la bande de Gaza, afin de "détruire complètement" le mouvement Hamas.

Les propos du chef du parti d'extrême droite "Pouvoir juif" ont été formulés dans un communiqué en réponse à ce qu'il a qualifié de "responsabilité du Hamas" dans la fusillade survenue jeudi matin à Jérusalem-Ouest, qui a entraîné la mort de 3 Israéliens et la blessure de 13 autres, dont 3 ont été grièvement blessés.

Les Brigades Al-Qassam, branche militaire du mouvement Hamas, ont déclaré "leur entière responsabilité dans l'opération menée par les deux frères Murad Nimr (38 ans) et Ibrahim Nimr (30 ans), habitants de la ville de Sur Baher à Jérusalem-Est", estimant qu'il "relève de la responsabilité de répondre aux crimes de l'occupation".

"Nous devons suspendre les accords avec le diable (faisant allusion au Hamas) et reprendre immédiatement le combat avec une force énorme, afin d'atteindre le but ultime de la guerre : la destruction complète du Hamas avec toutes ses armes et branches", a déclaré Ben Gvir.

Le ministre israélien a ajouté que l’opération à Jérusalem constitue une violation du cessez-le-feu, indiquant : "Le Hamas signe le cessez-le-feu d’une main et de l’autre envoie des terroristes tuer les Juifs à Jérusalem", selon ses dires.

"Il ne s'agit pas d'un cessez-le-feu, mais plutôt d'une continuation du concept de reddition qui nous tue et donne au chef du Hamas à Gaza Yahya Sinwar l'espoir de sortir de cette bataille le poing levé", a-t-il poursuivi.

Ben Gvir est partisan de la guerre contre Gaza et s'oppose à la trêve humanitaire qui a débuté vendredi pour une période de quatre jours, prolongée par la suite de deux jours puis d'un jour supplémentaire grâce aux efforts qataris égyptiens et américains. Parmi ses dispositions figure un cessez-le-feu, un échange de prisonniers et l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Depuis vendredi, pendant 6 jours, Israël a reçu 70 femmes et enfants prisonniers en échange de la libération de 210 femmes et enfants palestiniens également détenus dans les prisons israéliennes dans le cadre de l'accord d'échange avec le Hamas.


*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi

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