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Belgique: manifestation pour dénoncer les violations des droits des Ouïghours par la Chine

-Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de Chine à Bruxelles en réponse aux appels des organisations ouïghoures et turques.

Wejden Jlassi  | 11.03.2021 - Mıse À Jour : 15.03.2021
Belgique: manifestation pour dénoncer les violations des droits des Ouïghours par la Chine

Brussels Hoofdstedelijk Gewest

AA/Bruxelles

Un rassemblement protestataire a été tenu jeudi à Bruxelles condamnant les violations perpétrées par la Chine contre la minorité musulmane ouïghoure turque dans la région du Turkestan oriental.

Des dizaines de personnes ont participé à la manifestation organisée devant l'ambassade de Chine à Bruxelles, en réponse aux appels des organisations ouïghoures et turques.

Les manifestants ont condamné la politique répressive de la Chine contre les Ouïghours. Au nombre des restrictions qui leur sont imposées, le jeûne et la prière sont interdits.

Les protestataires ont brandi des banderoles et scandé des slogans tels que "Liberté pour les Ouïghours", "Arrêtez le génocide", "Fermez les camps et libérez les Ouïghours".

Lors de leurs discours prononcés pendant cette action de protestation, les manifestants ont indiqué que la Chine détenait «environ 3 millions» de la minorité ouïghoure dans des camps de concentration, ce qui constitue une violation de droits de l'homme.

Ils ont également souligné que la Chine ne veut pas que le monde sache la vérité sur le sort des Ouighours.

La Chine contrôle le Turkestan oriental depuis 1949, s'agissant de la patrie de la minorité ouïghoure turque et musulmane. La région a été rebaptisée "Xinjiang", ce qui signifie "nouvelles frontières".

Les statistiques officielles indiquent qu'il y a 30 millions de musulmans dans le pays, dont 23 millions d'Ouïghours, tandis que des rapports officieux affirment que le nombre de musulmans est plutôt proche des 100 millions.

En mars 2020, le département d'État américain a publié son rapport annuel sur les droits de l'homme pour l'année 2019, dans lequel il a déclaré que la Chine détenait des musulmans dans des centres de détention pour supprimer leur identité religieuse et ethnique et les contraignait aux travaux forcés.

Cependant, la Chine prétend généralement que ces centres, que la communauté internationale qualifie de "camps de concentration", sont des "centres de formation professionnelle" et visent à "nettoyer les esprits de ces détenus des idées extrémistes".

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi

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