Barrot réaffirme à l’ONU l’engagement de la France en faveur de la solution à deux États
- La reconnaissance par la France de l’État de Palestine en septembre " marquera une nouvelle étape ", selon le ministère

Chicago
AA / Chicago / Ayse Betul Akcesme
Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est entretenu mardi avec le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, en marge de la conférence internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux États, co-présidée par la France et l’Arabie saoudite les 28 et 29 juillet au siège de l’ONU à New York, a indiqué mercredi le ministère.
" Le ministre est revenu sur la situation au Proche-Orient. Il a réitéré l’engagement de la France en faveur de la solution à deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité ", a précisé le ministère dans un communiqué.
Il a rappelé que l’annonce du président Emmanuel Macron, selon laquelle la France reconnaîtra l’État de Palestine en septembre 2025 en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, constituait " une nouvelle étape " dans cet engagement.
Cette reconnaissance, selon le ministère, s’inscrit dans une dynamique politique globale soutenue par la conférence, devant permettre " la reconnaissance de l’État de Palestine, la normalisation avec Israël et son intégration régionale, la réforme de la gouvernance palestinienne, le désarmement et l’exclusion complète du Hamas ainsi que la mise en œuvre de garanties de sécurité collectives ".
Le ministère a indiqué que les deux responsables ont également discuté de la situation au Liban, en amont des négociations prévues en août pour le renouvellement du mandat de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Le ministre a souligné le rôle essentiel de la mission onusienne pour la sécurité du Liban et la stabilité régionale, et a rappelé l’engagement de la France à travers la participation de son contingent militaire. Il a également précisé que la France restait mobilisée, aux côtés des États-Unis, pour la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, dans le cadre du mécanisme de surveillance.
Enfin, les discussions ont porté sur le programme nucléaire iranien. Le ministre a réaffirmé que " le règlement durable à cette question passait par une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération ", ajoutant que la France demeurait prête à y contribuer, en coordination avec ses partenaires.