AA / Ankara / Ikram Kouachi

Au moins 56 500 Palestiniens ont été tués dans la guerre génocidaire d'Israël contre la Bande de Gaza depuis le mois d'octobre 2023, a déclaré le ministère de la Santé, dimanche.

Un communiqué du ministère indique que 88 corps ont été acheminés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, tandis que 365 personnes ont subi des blessures de diverses gravité, ce qui porte à 133 419 le nombre de blessés par les attaques israéliennes.

« De nombreuses victimes sont toujours coincées sous les décombres et le long des routes, les secours ne parvenant pas à les atteindre », a ajouté le communiqué.

Le ministère a également indiqué que 18 Palestiniens ont été tués et plus de 41 blessés ces dernières 24 heures, alors qu'ils étaient en quête d'aide humanitaire, ce qui porte à 583 le nombre total de Palestiniens tués lors des distributions d’aide.

Tel Aviv et Washington mettent en œuvre, depuis le 27 mai, un plan de distribution d'une quantité limitée d'aide. L'armée israélienne tire sur les Palestiniens qui se pressent pour recevoir cette aide, les confrontant au choix funeste : mourir de faim ou mourir sous les balles.

L'armée israélienne a repris ses attaques sur la Bande de Gaza le 18 mars et a depuis lors tué 6 175 personnes et en a blessé 21 378 autres, rompant un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a délivré des mandats d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, et de son ancien ministre de la défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis dans la Bande de Gaza.

Israël est également poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) en raison de la guerre qu'il mène contre l'enclave palestinienne.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj