
Iraq
AA/ Ibrahim Salah
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a déclaré, mercredi, que Bagdad et Washington étaient parvenus à un accord sur le retrait de 500 soldats américains d'Irak.
L’annonce a été faite lors d'une conférence de presse tenue dans la capitale irakienne, Bagdad, suite à un appel téléphonique, survenu le veille, entre le Premier ministre Mustafa Al-Kazemi et le Secrétaire d'État américain, Mike Pompeo.
Les deux hommes avaient discuté de l'avenir de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, dans la lutte contre le terrorisme en Irak.
Fouad Hussein a fait savoir que l'accord sur le retrait de 500 soldats américains a été conclu suite à des consultations entre Al-Kazemi et Pompeo, « réduisant le nombre total de forces américaines présentes en Irak à 2500 soldats ».
Et d’ajouter : « Grâce à cet accord, l'Irak a entamé la quatrième et dernière étape du retrait des forces américaines », soulignant le fait que le reste des forces américaines présentes en Irak ne relevaient pas du personnel combattant.
Hussein a poursuivi en disant que : « Le gouvernement irakien persistera dans la coordination avec l'Administration américaine, en particulier dans le domaine des renseignements, de l’expertise militaire et de la formation des forces irakiennes ».
Mardi, l'entretien téléphonique entre Al-Kazemi et Pompeo a porté sur l'avenir de la coopération entre l'Irak et la Coalition dirigée par Washington, à la lumière de l’amélioration des capacités irakiennes dans la lutte contre le terrorisme, selon un communiqué du bureau d'informations du Premier ministre irakien.
Depuis l’année 2014, les États-Unisn dirigent la Coalition internationale pour combattre l'organisation terroriste Daech, qui avait occupé un tiers de l'Irak à l'époque.
Plus récemment, les forces américaines, celles de la coalition internationale, sont devenues la cible d'attaques de missiles de plus en plus fréquentes, de la plupart par des factions chiites pro-iraniennes, suite à l'escalade de la tension entre Washington et Téhéran.
Le Parlement irakien a majoritairement voté pour mettre fin à la présence militaire étrangère dans le pays à la date du 5 janvier, et ce, 3 jours après une frappe aérienne américaine dans les environs de l’Aéroport de Bagdad qui a tué le commandant de la Force Al-Qods, Qassem Soleimani, ainsi que le chef adjoint de l’Unités de Mobilisation populaire, Abu Abou Mehdi al-Mouhandis.
*Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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