Monde
Azerbaïdjan / Bakou : commémoration des victimes du « Janvier Sanglant »
- Des foules se sont dirigées vers l’Allée des Martyrs en vue de la commémoration du « Janvier Sanglant » en référence aux massacres commis par l’armée soviétique le 20 janvier 1990
Ruslan Rehimov |
20.01.2019 - Mıse À Jour : 21.01.2019
Ankara
AA / Bakou
Symbole de l’indépendance, les martyrs du 20 janvier 1990, journée noire inscrite dans les pages de l’histoire comme «Janvier Sanglant », sont commémorés dimanche par le peuple azerbaïdjanais.
Des foules se sont dirigées vers l’Allée des Martyrs en vue de la commémoration du « Janvier Sanglant ». De nombreux azerbaïdjanais originaires de Bakou et d’autres régions ont afflué devant le mémorial. Les citoyens qui ont prié pour les martyrs ont déposé des œillets rouges sur les tombes.
À 12:00 heures locales, une minute de silence a été observée en l’honneur des martyrs qui se sont battus pour l'Azerbaïdjan. La minute de silence s’est accompagnée de klaxons des navires de la mer Caspienne ainsi que des trains, des métro et des bus.
Le président Ilham Aliyev ainsi que des hauts fonctionnaires ont également assisté à la cérémonie. A l’occasion de la cérémonie où a été chanté l’Hymne national, le président Aliyev a déposé une couronne de fleurs au Mémorial de l’Eternelle Flamme.
- « Une étape importante dans l'histoire de l'indépendance »
L'Ambassadeur de la Turquie à Bakou, Erkan Ozoral, le personnel de l’Ambassade, les représentants d'institutions et d'organisations turques à Bakou ont aussi visité le Mémorial.
Dans une déclaration à la presse, Ozoral a indiqué que le 20 janvier est à la fois un tournant important dans l'histoire de l'indépendance de l'Azerbaïdjan ainsi qu'une page noire inscrite dans l'histoire mondiale.
Précisant qu’un immense massacre a été commis le 20 janvier 1990 à Bakou, Ozoral a poursuivi « le prix de l'indépendance a été payé par les vies. Nous commémorons avec honneur et gratitude tous ces gens héroïques qui ont sacrifié leur vie pour l'Azerbaïdjan. Ils ont ouvert la voie à l’indépendance de l'Azerbaïdjan de sorte qu’elle a atteint, aujourd’hui, un tel niveau de développement. Nous avons visité le mémorial en tant qu’ambassade de Bakou. En tant que Turcs ici, nous le faisons chaque année, nous leurs redevons cela. Parce que nous reconnaissons l'Azerbaïdjan comme notre patrie. Cela nous rend fiers de voir que notre patrie est indépendante. C’est à nos martyrs que nous devons cette fierté. Nous leurs sommes reconnaissants».
- « Janvier Sanglant »
Au début des années 1990, des milliers d'Azerbaïdjanais se sont dirigés vers la Place de la Liberté pour manifester contre les dirigeants soviétiques ainsi que pour réagir aux demandes de territoires grandissantes des arméniens.
Le 20 janvier 1990, l’armée soviétique est entrée dans les différentes régions de Bakou afin de disperser les rassemblements. Pendant les interventions, des centaines d’azerbaïdjanais ont été blessés, environ 150 civils, femmes et enfants inclus, ont été massacrés.
Avec la participation de milliers, les martyrs du 20 janvier ont été inhumés au Mémorial situé à l’Allée des Martyrs.
Depuis 29 ans, le peuple azerbaïdjanais afflue au mémorial en l’honneur des martyrs avec les œillets rouges, symbole des victimes.
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Symbole de l’indépendance, les martyrs du 20 janvier 1990, journée noire inscrite dans les pages de l’histoire comme «Janvier Sanglant », sont commémorés dimanche par le peuple azerbaïdjanais.
Des foules se sont dirigées vers l’Allée des Martyrs en vue de la commémoration du « Janvier Sanglant ». De nombreux azerbaïdjanais originaires de Bakou et d’autres régions ont afflué devant le mémorial. Les citoyens qui ont prié pour les martyrs ont déposé des œillets rouges sur les tombes.
À 12:00 heures locales, une minute de silence a été observée en l’honneur des martyrs qui se sont battus pour l'Azerbaïdjan. La minute de silence s’est accompagnée de klaxons des navires de la mer Caspienne ainsi que des trains, des métro et des bus.
Le président Ilham Aliyev ainsi que des hauts fonctionnaires ont également assisté à la cérémonie. A l’occasion de la cérémonie où a été chanté l’Hymne national, le président Aliyev a déposé une couronne de fleurs au Mémorial de l’Eternelle Flamme.
- « Une étape importante dans l'histoire de l'indépendance »
L'Ambassadeur de la Turquie à Bakou, Erkan Ozoral, le personnel de l’Ambassade, les représentants d'institutions et d'organisations turques à Bakou ont aussi visité le Mémorial.
Dans une déclaration à la presse, Ozoral a indiqué que le 20 janvier est à la fois un tournant important dans l'histoire de l'indépendance de l'Azerbaïdjan ainsi qu'une page noire inscrite dans l'histoire mondiale.
Précisant qu’un immense massacre a été commis le 20 janvier 1990 à Bakou, Ozoral a poursuivi « le prix de l'indépendance a été payé par les vies. Nous commémorons avec honneur et gratitude tous ces gens héroïques qui ont sacrifié leur vie pour l'Azerbaïdjan. Ils ont ouvert la voie à l’indépendance de l'Azerbaïdjan de sorte qu’elle a atteint, aujourd’hui, un tel niveau de développement. Nous avons visité le mémorial en tant qu’ambassade de Bakou. En tant que Turcs ici, nous le faisons chaque année, nous leurs redevons cela. Parce que nous reconnaissons l'Azerbaïdjan comme notre patrie. Cela nous rend fiers de voir que notre patrie est indépendante. C’est à nos martyrs que nous devons cette fierté. Nous leurs sommes reconnaissants».
- « Janvier Sanglant »
Au début des années 1990, des milliers d'Azerbaïdjanais se sont dirigés vers la Place de la Liberté pour manifester contre les dirigeants soviétiques ainsi que pour réagir aux demandes de territoires grandissantes des arméniens.
Le 20 janvier 1990, l’armée soviétique est entrée dans les différentes régions de Bakou afin de disperser les rassemblements. Pendant les interventions, des centaines d’azerbaïdjanais ont été blessés, environ 150 civils, femmes et enfants inclus, ont été massacrés.
Avec la participation de milliers, les martyrs du 20 janvier ont été inhumés au Mémorial situé à l’Allée des Martyrs.
Depuis 29 ans, le peuple azerbaïdjanais afflue au mémorial en l’honneur des martyrs avec les œillets rouges, symbole des victimes.
