Attentat de Nice : l’une des victimes décapitée

France
L’une des victimes de l’attentat au couteau qui a fait trois morts ce jeudi matin a Nice (sud-est de la France) « présentait un égorgement très profond, de l'ordre d'une décapitation », a annoncé le procureur national antiterroriste Rémy Heitz en conférence de presse dans la soirée.
L’auteur des faits, dont le pronostic vital est toujours engagé, est un « ressortissant tunisien né en 1999 », arrivé illégalement en septembre.
Le procureur est revenu, durant sa prise de parole, sur le déroulé exact des faits.
Ainsi, il affirme qu’à « 6h47 l'auteur des faits est vu entrer dans la gare de Nice, il en sortira à 8h13 ».
Il s’est ensuite dirigé vers l’Eglise Notre-Dame située à quelques minutes à pied de la gare.
Il y entrera « à 8h29 » et « il y restera une demi-heure » armé « d’un couteau de 30 cm qui présentait une lame de 17cm ».
Les autorités ont découvert à l’intérieur du lieu de culte « les corps de deux personnes ».
Une femme de « 60 ans », présentait « un égorgement très profond, de l'ordre d'une décapitation ».
La deuxième victime est un homme de 55 ans qui œuvrait comme « sacristain au sein de la basilique ».
La dernière victime, une femme de 44 ans, a succombé à ses blessures dans le restaurant où elle s’était réfugiée après avoir fui l’église.
Le procureur précise que l’assaillant « est inconnu du fichier des empreintes digitales et est inconnu des services de renseignement ».
Il souligne enfin que l’intervention rapide des policiers alertés par un témoin, a « sans aucun doute évité un bilan encore plus dramatique ».
L’enquête placée sous l’égide du parquet national antiterroriste concerne des faits « d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste ».