AA / Jérusalem/ Abdel Ra'ouf Arnaout

Le directeur du renseignement militaire israélien, Aharon Haliva, a accepté ce mardi de porter toute la responsabilité de la défaillance du renseignement militaire qui n'a pas pu anticiper l'attaque du Hamas contre les colonies israéliennes et les points militaires entourant la bande de Gaza.

La radio militaire israélienne a rapporté les déclarations de Haliva qui a suggéré dans un message officiel que le début de la guerre est le résultat de l'échec des services de renseignement.

"Sous mon commandement, la Direction du renseignement militaire a échoué à avertir les autorités de l’attaque terroriste du Hamas", a-t-il déclaré avant d'ajouter:

"Nous avons failli dans ce qui était notre mission la plus importante, et en tant que Directeur du renseignement militaire, j’en assume la pleine et entière responsabilité".

Il a notamment indiqué qu'une enquête sera scrupuleusement examiné et que toutes les conclusions seront tirées.

"Mais pour l’heure, il n’y a qu’une chose à faire, à savoir combattre et l’emporter", a-t-il dit.

Des déclarations similaires ont été publiées ces derniers jours, par le chef du service de sécurité générale du Shin Bet et le chef d’état-major de l’armée israélienne.

Pour la onzième journée consécutive, l'armée israélienne continue de bombarder la bande de Gaza par des frappes aériennes intenses, qui ont rasé des quartiers entiers et fait des milliers de morts et de blessés parmi les civils palestiniens.

À l'aube du 7 octobre, l'opération militaire "Déluge d'Al-Aqsa" a été lancée contre Israël par le Hamas en collaboration avec d'autres factions palestiniennes à Gaza, en réponse "aux attaques continues des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux de culte, et plus particulièrement contre la mosquée Al-Aqsa dans Jérusalem-Est occupée".

De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épées de fer" et continue de mener des frappes intensives contre de nombreuses zones de la bande de Gaza, habitée par plus de deux millions de Palestiniens, qui subissent de conditions de vie détériorées, à cause du blocus israélien en place depuis 2006, qui s'est renforcé au maximum durant la guerre actuelle.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.