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Astana 15 : les pays garants acceptent la prolongation de la désescalade à Idlib

- Des sources bien informées ont révélé au correspondant de l'Agence Anadolu que les délégations des pays garants avaient discuté de la déclaration finale de la conférence

Hajer Cherni  | 17.02.2021 - Mıse À Jour : 18.02.2021
Astana 15 : les pays garants acceptent la prolongation de la désescalade à Idlib

İstanbul

AA / Sotchi

Des sources bien informées des détails de la série de réunions "Astana 15" sur la Syrie, actuellement en cours dans la ville russe de Sotchi, ont rapporté qu'un accord a été conclu entre les pays garants pour prolonger l'accord de désescalade dans la région d'Idlib, au nord de la Syrie.

Les activités de la deuxième journée des réunions "Astana 15" ont commencé mercredi à Sotchi, en Russie.

Les sources, sous couvert de l'anonymat car elles ne sont pas autorisées à faire des déclarations aux médias, ont expliqué au correspondant de l'Agence Anadolu que les délégations des pays garants, à l'instar de la Turquie, la Russie et l'Iran, ont discuté de la déclaration finale du congrès et ont accepté de prolonger la désescalade à Idlib.

Le 5 mars 2020, l'accord de désescalade a été annoncé à Idlib, à la suite d'un sommet organisé entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine en Russie.

Les sources bien informées ont également fait savoir que la réunion a abordé la question du Comité constitutionnel. Une liste des pays garants censés soutenir les travaux du Comité sera communiquée à la clôture du congrès.

Selon le correspondant de l'Agence Anadolu à Sotchi, les réunions ''Astana 15'' ont commencé aujourd'hui, à travers des réunions techniques bilatérales.

La première rencontre a réuni la délégation de l'opposition avec la délégation russe, tandis que d'autres réunions ont eu lieu entre les délégations des pays garants.

Il est prévu qu'une réunion tripartite des pays garants soit organisée ultérieurement, avant de passer à la séance de clôture.

A l'issue de la réunion de la délégation de l'opposition avec la partie russe, Ayman Al-Asimi a déclaré au correspondant de l'Agence Anadolu : "L'envoyé de l'ONU Geir Pedersen a été très ferme dans ses propos, indiquant que la communauté internationale pourrait rechercher une nouvelle approche dans le cas où aucun progrès n'est réalisé lors des travaux du Comité constitutionnel".

''L’échec du Comité constitutionnel relance les efforts de la Russie pour trouver une solution en Syrie'', a ajouté Al-Asimi, porte-parole de la délégation militaire syrienne de l’opposition.

Al-Asimi a souligné que "la Russie ne devrait pas uniquement lancer des conseils au régime, mais plus tôt l'obliger à participer dans les travaux du Comité constitutionnel, puisque l'idée vient de Moscou".

Et de poursuivre : ''Les Russes ont réalisé que suivre la voie du Comité constitutionnel comme il se doit, aidera à démanteler le système actuel et à en former un nouveau. Ils ont saisi l'importance et le danger du Comité constitutionnel dans les derniers instants, après avoir présenté des ''propositions'' susceptibles d'aider à changer radicalement le système par l'opposition. Et c'est à partir de là, que la Russie a commencé à se retirer''.

"La délégation de l'opposition a compris qu'il y avait une volonté russe de communiquer avec la véritable opposition syrienne, et (l'envoyé spécial russe en Syrie Alexandre) Lavrentiev a appelé l'opposition à rester en contact avec la Russie et à y effectuer des visites'', a-t-il conclu.

Des conférences de presse seront organisées pour les délégations participant aux réunions qui ont débuté mardi et se termineront aujourd'hui.

*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni.

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