Ambassadeur des États-Unis : La Serbie ne sera pas tenue de reconnaître l'indépendance du Kosovo pour adhérer à l'UE
- « Le véritable enjeu est d'essayer de parvenir à une normalisation qui fasse que ces frontières ne soient pas des frontières qui divisent, mais des frontières qui rassemblent », a déclaré Christopher Hill

Belgrade
AA / Belgrade / Talha Ozturk
L'ambassadeur des États-Unis en Serbie a déclaré, jeudi, que la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo ne serait pas une condition préalable à l'adhésion de la Serbie à l'Union européenne.
« Je pense qu'ils ont dit très clairement qu'il y a des membres de l'UE qui ne reconnaissent pas le Kosovo, donc le vrai enjeu est d'essayer de parvenir à une normalisation qui fasse que ces frontières ne soient pas des frontières qui divisent, mais des frontières qui rassemblent », a déclaré Christopher Hill à l'hebdomadaire serbe NIN.
Hill a ajouté que les représentants de l'UE souhaitaient la paix et la sécurité dans la région.
La déclaration unilatérale d'indépendance du Kosovo vis-à-vis de la Serbie, en 2008, n'est pas reconnue par cinq membres de l'UE : l'Espagne, la Grèce, la Roumanie, la Slovaquie et l'administration chypriote grecque.
Les pays de l'UE en question, à l'exception de l'Espagne, reconnaissent les documents de voyage de la République du Kosovo.
Belgrade, candidate à l'adhésion à l'UE, est souvent critiquée pour le développement de ses liens avec la Chine et la Russie, ainsi que pour ses différends avec le Kosovo.
La Serbie est le seul pays d'Europe à ne pas avoir imposé de sanctions à la Russie.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.