AA / Berlin / Ayhan Şimşek

Le leader conservateur allemand Friedrich Merz n'a pas obtenu, mardi, la majorité requise lors du premier tour de l'élection du chancelier allemand au Bundestag.

Lors du vote à bulletin secret, 310 membres du Parlement ont voté pour Merz, tandis que 307 ont voté contre lui. Merz avait besoin d'une majorité simple d'au moins 316 voix pour être élu chancelier, mais il n'a pas atteint ce seuil.

Ce revers au premier tour intervient alors que l'alliance conservatrice CDU/CSU de Merz et son partenaire de coalition, le Parti social-démocrate (SPD), disposent d'une confortable majorité de 328 sièges au Bundestag, dépassant ainsi le seuil des 316 sièges requis.

Lors du vote, trois législateurs se sont abstenus et un vote a été invalidé. Neuf parlementaires étaient absents pour cause de maladie ou pour d'autres raisons. En raison du vote à bulletin secret, on ne sait toujours pas combien de législateurs des partis de la coalition ont voté contre Merz et à quelle formation ils appartiennent.

Après ce revers, les dirigeants des partis se sont réunis avec leurs principaux conseillers pour discuter de la voie à suivre. Il n'a pas été possible de déterminer immédiatement si un deuxième tour de scrutin aurait lieu plus tard dans la journée de mardi ou s'il serait reporté à vendredi.

Les Chrétiens-démocrates allemands (CDU/CSU) ont officiellement signé un accord de coalition avec le SPD de centre-gauche, lundi, après des semaines de négociations à la suite des élections du 23 février. Les Chrétiens-Démocrates ont remporté les élections anticipées avec 28,5 % des voix, mais n'ont pas réussi à obtenir la majorité absolue.

Bien que les sociaux-démocrates aient enregistré le résultat le plus bas de leur histoire (16,4 %), ils se sont révélés être un partenaire de coalition crucial pour la formation d'une majorité gouvernementale stable au Bundestag.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj