AA / Cologne

Les Turcs vivant à Hesse, l’un des seize Länder composant l’Allemagne, ont condamné le nouveau projet de loi visant à exclure le turc du programme scolaire et laisser les autres langues, telles que le polonais, le chinois, le portugais et l'arabe.

Une lettre publiée par la Plate-forme d'initiative des Associations turques de Hesse souligne qu’il est inacceptable d'ignorer la langue et la société turques malgré la densité de cette population vivant dans la région.

Dans la lettre, il a été indiqué que l’exclusion de la langue turque, alors que l’augmentation des langues étrangères dans les écoles est soutenue, ne sera jamais acceptée.

"Nous sommes profondément attristés par le fait que la langue turque ne soit pas inclus dans le programme scolaire. Nous sommes également en colère contre l'ignorance et l'exclusion de la langue turque ainsi que de la société turque à Hesse. Cette attitude humiliante du gouvernement de Hesse nuit aux liens affectifs des personnes d'origine turque avec l'État de Hesse et inflige de profondes blessures. L'exclusion des Turcs, le plus grand groupe d'immigrés à Hesse, sous prétexte de politique de cohésion est inacceptable", a-t-il également été noté.

Dans la lettre soulignant que le turc ne peut être ignoré à Hesse, où vivent près de 400 mille personnes d'origine turque, les autorités ont été invitées à corriger cette erreur dans les plus brefs délais.

Par ailleurs, il a été rappelé que la langue étrangère la plus parlée à Hesse était le turc.

* Traduit du turc par Hilal Serefli Sari