AA / Ankara / Nur Asena Erturk

Eva Kaili a été démise de ses fonctions de vice-présidente du Parlement européen, mardi, à la suite d'allégations de corruption.

Eva Kaili, l'une des 14 vice-présidents de l'organe législatif européen, issue du parti grec de centre-gauche PASOK-KINAL, a été arrêtée par la police belge, vendredi, après la perquisition de son domicile suite à des accusations de corruption prétendument liées au Qatar.

Le Parlement européen a révélé dans une déclaration publique la décision "de mettre fin au mandat de la vice-présidente Eva Kaili."

La décision a été approuvée mardi matin par 625 voix pour, 1 contre et 2 abstentions, ajoute la déclaration.

Et de poursuivre que le Parlement européen tiendra un débat cet après-midi sur les soupçons de corruption, la transparence et la responsabilité des institutions européennes, et "votera une résolution sur la question jeudi vers midi".

La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a déclaré dans un tweet que "cette décision est effective immédiatement", ajoutant : "Nous continuerons à coopérer pleinement avec les autorités policières et judiciaires nationales compétentes."

Le père de Kaili a également été placé en détention après que la police a découvert qu'il était en possession d'une valise contenant une importante somme d'argent liquide, selon des rapports locaux.

Le Parlement européen va lancer une enquête "interne" sur les accusations de corruption. Metsola avait précédemment déclaré qu'"il n'y aura pas de balayage sous le tapis".

Le Qatar a rejeté les allégations "sans fondement et très mal informées", rejetant catégoriquement "toute tentative de l'associer à des accusations de mauvaise conduite."

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj